Pilote amateur suisse dont la carrière était, d'après la légende, financée par une richissime comtesse belge qui l'admirait "de près".

Il fait ses débuts en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix de Suisse 1950, disputé à Bremgarten. Au volant d'une Maserati de la Scuderia Achille Varzi, il parvint à se qualifier en dix-septième position avant de finir la course en onzième position. On le revoit en Belgique la même année où il se classe à la dixième place à l'arrivée. Sa dernière apparition de l'année se fera lors d'une course disputée hors championnat, à Genève, le Grand Prix des Nations.

On le revoit l'année suivante à l'occasion du Grand Prix d'Allemagne où il connait un problème moteur qui l'empêchera de rallier l'arrivée. Après une belle sixième place lors du Grand Prix de Pescara (hors championnat), Antonio décide de mettre un terme à sa carrière en sport automobile, son plus bel exploit restant une quatrième place en F2 à Aix-les-Bains, sur une Simca Gordini.