Pablo Birger commence sa carrière de pilote en Argentine à une époque où les courses automobiles attirent de nombreux talents locaux. Il se forge une réputation dans les compétitions nationales et sud-américaines d'avant-guerre, où il se distingue par ses solides performances, principalement au volant de voitures de sport et de tourisme, lors d'épreuves sur route qui caractérisent le paysage automobile argentin des années 1940 et 1950.
En 1953, il a l'opportunité de participer au Grand Prix d'Argentine, manche du championnat du monde de Formule 1, au volant d'une Gordini Type 15. Qualifié quatorzième sur la grille de départ, il ne parvient toutefois pas à rallier l'arrivée, contraint à l'abandon en raison de problèmes mécaniques. Cette expérience, rare parmi les pilotes argentins, ne lui ouvre pas immédiatement d'autres portes en F1. Il poursuit alors ses participations à diverses courses de haut niveau en Amérique du Sud, où il se fait reconnaître pour sa constance et son savoir-faire, notamment dans les catégories sport et endurance.
Deux ans après ses débuts en F1, il renouvelle sa tentative lors du Grand Prix d'Argentine 1955, toujours au volant d'une Gordini Type 15. Cette fois, il décroche une bonne qualification avec la neuvième position, mais son épreuve s'achève dès le début de la course, à la suite d'une collision avec Carlos Menditeguy, un autre pilote argentin engagé dans cette édition.
Quelques temps après, Pablo prend la décision de se retirer du monde de la course. Il meurt prématurément dans un accident de la route à Buenos Aires.
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