Mauro BALDI
...
Nascido el 31 Janeiro 1954 - Reggio-Emilia (Emilie-Romagne) - 70 anos
Nação : Itália
Primeiro Grande Prémio :
Brasil 1982
Último Grande Prémio :
São Marinho 1985
Melhor classificação :
5o
Melhor posição da grelha :
7o
 
Melhor classificação em Campeonato do Mundo : 16o em  1983
1982
25
1983
16
1984
nc
1985
nc
1
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Posição sobre a grelha de partida
Média: 19,19
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Posição à chegada
Média: 8,88

Mauro est un cas relativement rare dans le monde de la F1. En effet, il est à la base un pilote de rallye.


Il commence dans cette discipline à l'âge de 18 ans et ne se tourne vers les courses sur circuit que trois ans après. Il profite de ce passage en monoplace pour conquérir la Coupe Européenne de Renault 5 (75), la Coupe Italienne de Renault 5 (77), une quatrième place au championnat d'Europe de F3 (79) et une troisième place dans le championnat d'Italie (79).

C'est en 1980 que Mauro confirme tous les espoirs placés en lui quelques années auparavant. Il remporte le prestigieux et célèbre Grand Prix de Monaco de F3 puis l'année suivante, conquiert enfin le titre de Champion d'Europe de F3 avec huit victoires et quatre deuxièmes places en quinze courses. Ce palmarès, désormais fort intéressant, lui permet d'accéder à la F1.


En effet, Mauro décide de délaisser la case F2 et débute chez Arrows pour la saison 1982. Il s'y comporte tout à fait honorablement en marquant deux points, un de moins que son équipier Marc Surer. A la fin de la saison, Mauro ne peut résister aux chants des sirènes, il quitte Arrows pour la prestigieuse écurie italienne : Alfa Romeo.


Malheureusement pour lui, Alfa sort d'une saison délicate et bien qu'il se débrouille plutôt bien en début de saison avec des qualifications en milieu de grille, l'ambiance au sein de l'écurie au trèfle est délétère. En effet, le moteur est l'un des moins fiables du plateau, et le départ imminent de Gérard Ducarouge ne permet guère de s'épanouir. Néanmoins, Mauro marque trois nouveaux points cette saison.


Pour 1984, Mauro n'est pas conservé chez Alfa Romeo. Benetton en est devenu le sponsor principal et sa politique de développement commercial l'oblige à ne pas avoir deux pilotes de même nationalité au sein de l'écurie. Mauro fait donc les frais de cette décision et doit se rabattre sur la petite écurie Spirit qui, cette année, n'a plus le soutien de Honda et doit se contenter du poussif Hart. Et ce qui était prévisible arrive : Mauro peine pendant six Grands Prix (une fois non-qualifié) puis quitte l'écurie avant d'y revenir pour les deux derniers Grands Prix.


Toujours sans volant pour 85, Mauro doit rester avec Spirit. Mais l'écurie est à bout de souffle, la voiture est tremblante, menaçant de s'effondrer à chaque virage, le moteur est toujours aussi poussif et les pneus s'usent trop vite. Dans ces conditions, Mauro ne finira aucun des trois Grands Prix auxquels il participe et fini chaque séance d'essais dans un état de fatigue intense. Au lendemain du Grand Prix de San Marin, la décision est prise, Spirit stoppe les frais, et Mauro tourne définitivement le dos à cette discipline.


Si Mauro n'a pas su devenir un grand pilote de F1, il se forgera un grand palmarès en Sports Prototypes. Après quelques tentatives de 82 à 84, il débarque en 85 chez Lancia et à partir de là devient un des plus sérieux pilotes de la discipline. Il s'impose en 85 aux 1 000kms de Spa (Lancia), en 86 aux 1 000kms de Brand Hatch et en 1987 aux 200 Miles du Norisring (Porsche).


En 1988, il devient un pilote phare de l'écurie Sauber-Mercedes. Il remportera avec cette écurie onze victoires en championnat Sports-Protos, cinq poles, une deuxième place aux 24 Heures de Daytona, deux troisième place au championnat pilote et enfin le titre de co-Champion du Monde des Pilotes de Sports Prototypes avec JL Schlesser. En 1991, Mercedes se retire et Mauro passe chez Peugeot où il continue à collectionner les victoires et les bons classements en championnat (deux fois troisième).


Avec la disparition du championnat SWC, Mauro continue de disputer toutes sortes d'épreuves de par le monde : il remporte les 24 Heures du Mans en 1994 (avec Haywood et Dalmas), et participe à une course en CART. On le voit également en IMSA, conduire des voitures historiques, participer à des courses GT...

Alex Mondin