Pour son retour en Formule 1, Lotus ne fait pas vraiment dans l’originalité avec cette T127. Cette voiture a été conçue dans l’urgence, et quelques uns de ses éléments sont en aluminium ou en acier au lieu d’être en carbone. Certes, l’avant est très travaillé, avec un nez haut, fin et court, un aileron parsemé de petites ailettes et une suspension avant à quille zéro. En revanche, les pontons, très carrés, sont très conventionnels, tout comme le capot moteur, dépourvu d’aileron de requin. Enfin l’arrière reprend les principes de la Red Bull RB5. Aucun double diffuseur n’est à signaler. Comme les autres équipes débutantes, Lotus utilise le nouveau V8 Cosworth. Mais l’élément le plus séduisant sur cette voiture, c’est bien entendu le retour des couleurs traditionnelles de la marque, le vert et le jaune.
En début de saison, la Lotus apparaît globalement comme la meilleure voiture des nouvelles équipes, devant la Virgin et la Dallara-HRT. La fiabilité laisse hélas à désirer, surtout au niveau de l’hydraulique. Au Grand Prix d’Espagne, Mike Gascoyne apporte une grosse évolution de la voiture, suivie par l’apport à partir de la Turquie d’un nouvel aileron arrière.