Quelques belles performances de Keke Rosberg lui ont permis de décrocher un titre mondial en Formule 1.
Né à Stockholm, les premières performances de Keijo ont lieu en Formule 2. Avec le Team Warsteiner, il termine quatrième à Rouen, la saison suivante, il passe chez chevron et commence sa carrière en Formule Pacifique. Il remporte trois courses sur les cinq que compte le championnat et décroche le titre. Pendant ce temps, en F2, il termine troisième de l'Eifelrennen avant de remporter sa première victoire dans la catégorie lors du GP de Méditerranée. En 1978, il commence la Formule 1.
Il court sa première course avec une nouvelle écurie, Theodore. Qualifié en fond de grille il se retire discrètement de la course, le moteur ayant cassé. Mais quinze jours plus tard, il prend sa revanche. Lors de l'International Trophy à Silverstone, une épreuve hors championnat, il remporte une magnifique victoire sous des trombes d'eau avec la Theodore TR-01. Durant la saison 1978, il va alterner avec l'écurie allemande ATS et Wolf, sans parvenir à des résultats satisfaisants, tandis qu'en F2, il remporte le GP de Donington et en Formule Pacifique, s'offre un deuxième titre.
En 1979, il court avec l'écurie Wolf, tout en conduisant en F2 et débutant en Can-Am. Comme la saison précédente, tandis qu'il rame en F1, il va remporter le Deutschland trophäe en F2 et remporte deux courses en Can-Am, dont l'une dès sa première course. En 1980, il décide d'arrêter la F2 et le Can-Am, pour se consacrer exclusivement à la F1. Avec l'écurie Fittipaldi, Keke va dès sa première course monter sur le podium. Hormis une cinquième place en Italie la même année, cette performance reste sans suite. En 1982, Keke signe avec Williams.
Et les performances s'enchaînent vites. Dès le début de saison, il marque les deux points de la cinquième place, avant d'enchaîner les deuxièmes places trois fois d'affilée, malgré une disqualification au Brésil. Troisième aux Pays-Bas, Keke va décrocher en Grande-Bretagne sa première pole-position. En Allemagne, il termine troisième, tandis que le leader au championnat, Didier Pironi, se casse les jambes. D sur le circuit de Dijon-Prenois, il décroche sa première victoire et prend la tête du classement général. Villeneuve décédé, Pironi blessé, Prost, Lauda et Watson trop loin, la voie royale est ouverte pour le pilote finlandais qui remporte la couronne mondiale.
En 1983, la saison débute plutôt bien : une deuxième place au Brésil, avant la disqualification, comme l'année précédente, la victoire lors de la dernière épreuve hors-championnat de F1 à Brands Hatch et la victoire sur le circuit le plus difficile de la saison à Monaco. Mais Piquet et Prost, équipés de moteur turbo, ne tarde pas à éloigner Keke de la course au titre. En 1984, Keke dispose du moteur turbo, mais c'est la voiture qui lui fait défaut, les McLaren-TAG-Porsche sont trop puissantes. Cependant, il remporta une brillante victoire à Dallas, une course marquée par la canicule et cette image de Mansell poussant sa voiture jusqu'à l'arrivée avant de s'évanouir.
A la fin de la saison 1984, il annonce sa retraite après deux autres saisons. En 1985, avec la Williams FW10, il réalise une bonne saison, malgré les nombreux abandons, il réussit à remporter deux victoires dans l'année, aux USA et en Australie, pour terminer à la troisième place du classement. En 1986, il part disputer sa dernière saison chez Mclaren-TAG-Porsche aux côtés du champion du monde en titre, Alain Prost. Tandis que le français remporte un second titre de justesse devant Mansell, Keke termine sixième du championnat et quitte la F1 comme il l'avait annoncé.
Keke revint à la course en 1990 et 1991, avec Peugeot pour le championnat du monde des voitures de sport. En 1991, il remporte deux victoires consécutives, à Magny-Cours et à Mexico. En 1992, il part pour le championnat de DTM, avec Mercedes, il remporte une manche et se classe cinquième du championnat. Cette belle année est sans suite, il ne réalise que de petites performances, avant de partir à la fin de la saison 1995.
Julien