John Love commence sa carrière dans les courses motocyclistes aux côtés de Jim Redman dans les années 1950. Lorsque ce dernier part en Europe, il se met à courir dans des courses automobiles et termine troisième du Grand Prix de l'Angola en 1958.

Il participe à sa première course de Formule 1 en 1960, lors du Grand Prix d'Afrique du Sud, une épreuve hors championnat. Avec sa Jaguar Type D, il se classe septième. L'année suivante, le championnat d'Afrique du Sud est ouvert à la Formule 1. Il remporte la seconde épreuve à Killarney avec une Cooper-Maserati.

La saison suivante, le Grand Prix d'Afrique du Sud est inscrit au calendrier du championnat du monde. Il s'engage à titre privé avec une Cooper et se classe huitième, à quatre tours de Graham Hill. La même année, il remporte une course du championnat sud-africain avec une voiture conçue par Doug Serrurier. En 1963, il participe pour la première fois à une épreuve européenne : les 24 Heures du Mans. Mais il ne s'y rendra jamais. Ce sera une mauvaise année pour John, qui ne remportera aucune course.

Mais à partir de 1964, il va accroître ses performances. Avec une Cooper-Climax, il remporte six courses et décroche son premier titre sud-africain de Formule 1. La même année, il tente de se qualifier pour le Grand Prix d'Italie, mais n'y parvient pas. Les saisons vont se succéder et se ressembler pour lui, qui écrase la concurrence en championnat sud-africain : en 1965, il remporte treize des quatorze courses de la saison. En 1966, il remporte sept courses et huit en 1967. C'est également cette saison-là qu'il réalise sa meilleure performance en Formule 1. Alors qu'il mène la course sur le tracé de Kyalami, il doit repasser par les stands à sept tours de l'arrivée pour faire le plein, ce qui permet à Rodriguez de le dépasser et de remporter la course, tandis que John termine deuxième.

En 1968, il domine à nouveau le championnat sud-africain, après avoir remporté six courses. Mais à partir de 1969, il est dépassé par John McNicol, puis par Sam Tingle et enfin par Dave Charlton, qui domine à son tour la scène. John continue toutefois à briller lors de quelques courses. En 1972, il participe à sa dernière course du championnat du monde en Afrique du Sud, un Grand Prix qu'il aura couru neuf fois depuis 1962. A partir de 1973, il ne gagne plus et décide de se retirer pour se consacrer à son entreprise.