Jenson est le fils de John Button, une star du Rally-cross des années 70, et qui installe son fils dans un karting lorsque ce dernier avait huit ans. Les résultats arrivent très rapidement : en 1989, il remporte le championnat des cadets du club, puis le championnat British Super Prix. L'année suivante, il termine vice-champion britannique des cadets.
Champion de Karting
Durant la saison 1991, Jenson réalise un carton : le grand chelem au championnat britannique des cadets qui comptait six courses, et le championnat British Open, où il remporte toutes les courses dans sa catégorie, la bagatelle de trente-quatre épreuves ! En 1992, il change de catégorie, passant de Cadet à Junior, et triomphe toujours dans le championnat TKM et le British Open. L'année suivante, il est champion junior RAC, et termine de nouveau vainqueur du British Open. Tout en prenant part au championnat RAC, il dispute en Italie le championnat ICA Senior, avec deux victoires à la clé. Un championnat qu'il va remporter l'année suivante, tout en terminant vice-champion du monde de Formule A en karting.
La saison 1996 voit Jenson briller dans plusieurs championnats en Super-A face aux plus grands pilotes : troisième dans les championnats du Monde et d'Amérique, cinquième pour le championnat européen. Puis en 1997, il remporte le championnat européen de karting Super-A en remportant quatre victoires. Autre performance, il décroche la victoire au mémorial Ayrton Senna.
La monoplace
La saison 1998 voit le jeune Britannique revenir au pays dans la Formule Ford 1600, au sein de l'équipe Haywood. Il en ressort un bilan plus que positif : champion britannique et vice-champion d'Europe de Formule Ford 1600, en enlevant au passage le titre de meilleur jeune pilote McLaren Autosport BRDC.
En 1999, il passe en Formule 3, dont le championnat britannique est parmi les plus difficiles. Il parvient malgré tout à remporter trois courses, et termine troisième du classement général. En y ajoutant également une deuxième place à Macao, La course de référence en F3. Avec un tel bagage obtenu lors de ces dix dernières années, Jenson est côtoyé par nombre d'équipes qui lui font faire des tests. C'est le cas des équipes de F3000 SuperNova et Fortec, et en F1, de McLaren et de Prost-Peugeot. Sir Frank Williams le remarque, et après une confrontation avec Bruno Junqueira, Jenson arrive en F1 pour la saison 2000.
Déjà la F1 avec Williams
Dès ses débuts, Jenson impressionne en obtenant des temps comparables à son coéquipier Ralf Schumacher, qui a déjà trois saisons de F1 à son actif. Et dès sa deuxième course au Brésil, suite à la disqualification de David Coulthard, il se classe sixième et devient à vingt ans, deux mois et sept jours le plus jeune « scoreur » de l'histoire de la F1 (record battu par Vettel en 2007). Et en Allemagne, il manque de peu le podium, avec seulement 1.517 secondes de retard sur Coulthard, troisième. Au Grand Prix de Belgique, il réussit à se qualifier au troisième rang mais percute Trulli dès le quatrième tour. Il finit tout de même cinquième. Au final, c'est une huitième place au championnat plus qu'honorable pour le jeune rookie.
Avec Renault
En 2001, Williams qui avait engagé Juan-Pablo Montoya un an auparavant se retrouve avec trois pilotes. Bien que toujours sous contrat avec Williams, Jenson est prêté à Benetton-Renault. C'est une saison très décevante, car l'écurie Benetton, rachetée par Renault, est en pleine restructuration, et elle est incapable de fournir à ses pilotes une monoplace compétitive, devant en plus essuyer les plâtres du nouveau moteur Renault. Jenson est de plus assez fébrile cette saison-là et se fait dominer par son équipier Fisichella. Ainsi, il ne rentre dans les points qu'à une seule reprise, avec une cinquième place chanceuse en Allemagne, tandis que Fisichella monte sur le podium à Spa. Une année à oublier donc...
L'année suivante, en 2002, Benetton devient officiellement Renault. Cette fois, la situation s'améliore, même s'il ne monte toujours pas sur le podium, il se classe quatrième en Malaisie et au Brésil, et termine plus régulièrement dans les petits points. Malheureusement, il doit subir la fiabilité plus qu'hasardeuse de sa monoplace et abandonne souvent. Jenson finit la saison au septième rang, mais Flavio Briatore voulant placer son poulain Fernando Alonso comme second pilote, il est à nouveau contraint d'aller voir ailleurs.
BAR
Pour 2003, Jenson signe pour l'équipe BAR-Honda, et court en compagnie de Jacques Villeneuve, champion du monde 1997. Cette année-là, il termine de nouveau deux fois en quatrième position, en Autriche et au Japon, et surtout devance franchement son expérimenté coéquipier, qui est même remplacé pour la dernière course par Sato. Jenson s'affirme de plus en plus comme un pilote de premier plan et aux USA, sous la pluie, il mène pour la première fois une course pendant de nombreux tours, avant d'abandonner sur casse du moteur Honda. Mais qu'importe, il a montré de quoi il est capable lorsqu'il a à un matériel adéquat.
La saison 2004 fut la première grande saison de F1 pour le pilote britannique. Au volant d'une BAR-Honda 006 très performante, il monte sur son premier podium en Malaisie (enfin !), puis signe sa première pole position à Imola. Il termine cette course deuxième derrière la Ferrari de Schumacher, intouchable cette année-là, mais cela n'enlève rien à sa performance, bien au contraire. En 2004, Jenson finit dix fois sur le podium, mais hélas jamais sur la plus haute marche, buttant sur les Ferrari. Pourtant, il a au moins à deux reprises l'occasion de l'emporter.
A Monaco où, débarrassé de Schumacher, il harcèle le leader Trulli dans les derniers tours, tel Mansell avec Senna douze ans plus tôt, mais avec pas plus de chance que son compatriote moustachu. À Monza, il passe là encore de peu à côté du succès : il mène la majeure partie la course avant de se faire dépasser par les deux Ferrari revenues de nulle part dans les derniers tours. Mais le bilan de la saison est tout de même très positif, BAR est vice-champion, et Jenson termine troisième au classement final, derrière Schumacher et Barrichello, les deux pilotes Ferrari. Cependant, Jenson va être aussi responsable d'un énorme scandale qui va durer de juillet à novembre, scandale vite connu sous le nom de Buttongate.
En effet, il fait savoir début août qu'il a signé un contrat avec Williams pour 2005, or son patron David Richards conteste la validité de cette signature, arguant que Jenson doit rester encore un an chez BAR. Finalement, la justice donnera raison à Richards, et Jenson est contraint de rester à Brackley encore un an, avant de revenir à Grove.
Pour la saison 2005, on imagine que Jenson va enfin remporter sa première course, mais il n'en sera rien. Les débuts de la BAR 007 sont catastrophiques. A l'issue du Grand Prix de Saint-Marin, les BAR sont disqualifiés suite à la découverte d'un réservoir additionnel et exclues des deux grand Prix suivants. A mi-saison, Jenson n'a aucun point au compteur. Il signe toutefois une deuxième pole position à Montréal. Par la suite, il se reprend et, toujours aussi régulier, va enchaîner dix courses consécutives dans les points, dont deux podiums, à Spa-Francorchamps et à Sao Paulo, pour se classer neuvième au championnat, ce qui est bien décevant par rapport à la saison précédente.
Cependant, à la même époque, éclate le second Buttongate. En effet, voyant les piètres performances des Williams-BMW, Jenson change à nouveau d'avis, dénonce son contrat avec Franck Williams et décide de rester définitivement chez BAR. Cette fois, c'est Sir Franck qui est furieux et qui attaque Jenson. Finalement, Nick Fry, patron de BAR, arrangera les choses en versant une grosse somme d'argent à Williams, qui abandonne alors ses griefs.
Honda
A la fin de l'année 2005, Honda rachète définitivement l'écurie BAR. Jenson est donc toujours dans l'équipe, aux côtés de Rubens Barrichello pour la saison suivante. Les essais d'intersaison sont d'ailleurs très prometteurs, et le Britannique peut espérer jouer les premiers rôles. Mais il va devoir déchanter très vite. Son début de saison se résume à une troisième place en Malaisie, quelques autres points et des soucis techniques. A Melbourne, il signe tout de même la pole, mais il est vite dépassé par Alonso, puis Räikkönen et voit son moteur exploser...sur la ligne d'arrivée !
Avec l'été, la Honda s'améliore sensiblement et Jenson marque des points régulièrement. C'est en Hongrie qu'il va enfin connaître la victoire, au terme d'une course à rebondissement marquée par la pluie et les abandons des deux grands favoris Alonso et Schumacher. Parti quatorzième, le Britannique va passer entre les gouttes, exploiter parfaitement la supériorité de ses pneus Michelin dans ses conditions jusqu'à franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Sa saison se termine en trombe, il enchaîne les sept dernières épreuves dans le Top 5, et obtient la sixième place au classement final.
La saison 2007 est l'annus horribilis de Jenson et de Honda. En effet, la nouvelle RA107 est totalement loupée et le pilote britannique en fait les frais durant toute la saison, se retrouvant relégué dans la seconde moitié du plateau. Il doit ainsi attendre le Grand Prix de France en juillet pour inscrire son premier point de l'année, performance qu'il ne renouvellera qu'à Monza en septembre. Entre temps, il se morfond à se battre contre les Toro Rosso ou les même les Super Aguri. Sa meilleure performance de cette triste saison, il la signe en Chine sous la pluie, où il obtient la cinquième place. Il finit donc l'année avec six malheureux points, les seuls de Honda en 2007.
Malgré ce désastre, Jenson est encore chez Honda en 2008, espérant des jours meilleurs sous l'égide d'un nouveau patron, le très expérimenté Ross Brawn. Hélas, ce n'est absolument pas le cas. Comme sa devancière, la RA108 est complétement et retrouve les fonds de grille. Jenson ne marque que trois points cette saison-là, avec une sixième place en Espagne. Pire, contrairement à ce qui s'était passé en 2007, Barrichello s'en sort mieux que son équipier et le devance au classement final. Plus généralement, l'avenir de Jenson en F1 s'inscrit alors en pointillés. Éclipsé par Lewis Hamilton dans le cœur du public britannique, il apparaît comme un pilote déconsidéré et déjà en fin de carrière.
Après cette saison désastreuse, Honda décide de se retirer de la Formule 1, officiellement en raison de la crise économique. La poursuite de la carrière de Jenson dépend alors d'un éventuel rachat de l'équipe de Ross Brawn. C'est ce qu'il advient début 2009: une solution interne est trouvée et l'écurie est rebaptisée Brawn GP.
Champion du Monde
Lors des essais d'avant-saison, les Brawn propulsées par un V8 Mercedes se révèlent très compétitives, au grand étonnement des autres équipes. Ces dernières considèrent que ces performances surprenantes sont le fait d'un diffuseur arrière "miracle" jugé illégal. Toujours est-il que les Brawn dominent la première course en Australie. Parti en pole, Jenson remporte facilement la deuxième victoire de sa carrière devant Barrichello et prend la tête du championnat.
Une semaine plus tard en Malaisie, il signe une nouvelle pole et est en tête lorsque la course est stoppée à cause de la pluie. Néanmoins la démonstration est faite : la Brawn est bien la meilleure monoplace du plateau. En Chine, les Red-Bull-Renault de Vettel et de Webber qui signent le doublé tandis que Jenson sauve la troisième place. Les monoplaces anglo-autrichiennes vont être les principales rivales des Brawn cette saison-là.
S'en suit une superbe série de quatre succès consécutifs pour le Britannique. La Brawn écrase véritablement la concurrence en ce printemps 2009. Il gagne à Bahreïn alors qu'il ne partait que quatrième, puis l'emporte facilement en Espagne et à Monaco devant Barrichello. En Turquie, Vettel signe la pole, mais une erreur du jeune Allemand dans le premier tour permet à Jenson de prendre la tête et de filer vers sa sixième victoire en sept courses. Le titre de champion du monde lui semble alors à portée de main.
Mais l'été va marquer le début de la baisse de régime des Brawn et la montée en puissance des Red-Bull. Lors de sa course domicile à Silverstone, Jenson rêve d'une victoire mais ne finit que sixième. Sa voiture perd beaucoup de terrain et les résultats s'en ressentent : cinquième en Allemagne, septième en Hongrie. Fin août, la Brawn reprend quelque peu du poil de la bête, mais c'est désormais Barrichello qui en profite.
Le Grand Prix de Valence illustre bien cet état de fait : le Brésilien l'emporte tandis que son équipier est piètre septième. A Spa, Jenson connaît même son premier score vierge de la saison en étant percuté par Grosjean dès le départ. S'il est toujours en tête du championnat, Barrichello est revenu à seize points, Vettel à dix-neuf. Les détracteurs du Britannique s'en donnent à cœur joie, raillant son pilotage d'épicier et son incapacité à gagner dès lors que sa machine n'est plus ultra-dominatrice. En Italie, il retrouve enfin le chemin du podium en finissant deuxième derrière Barrichello.
Les deux coéquipiers ne vont désormais plus se lâcher : à Singapour, Barrichello occupe une bonne cinquième place devant Jenson, mais ce dernier va lui chiper cette position grâce à un arrêt complètement décalé en fin de course. A Suzuka, perdus dans le peloton, les deux hommes se battent comme des chiffonniers pour les deux points de la septième place, au profit final de Barrichello.
Lorsqu'il arrive au Brésil, avant-dernier Grand Prix de l'année, Jenson Button compte quatorze points d'avance sur Barrichello et seize sur Vettel. Il peut donc remporter le titre à l'issue de cette épreuve, mais sa grande fragilité n'en fait pas un favori. Les essais qualificatifs sont d'ailleurs catastrophiques puisqu'il se qualifie quatorzième tandis que « Rubinho » est en pôle. Mais en course, il va faire taire tous ses détracteurs.
Accusé de passivité lors des dernières courses, Jenson se bat comme un beau diable pour remonter vers la tête et multiplie les dépassements. Il revient finalement jusqu'à la cinquième place, devant Barrichello qui a connu une crevaison. Il devient ainsi à 29 ans le dixième champion du monde britannique de l'histoire. C'est aussi et surtout une superbe revanche après les années très délicates qu'il a connues avec cette équipe Brawn, ex-Honda, ex-BAR, qui décroche en même temps le titre des constructeurs. Il finit enfin l'année en beauté par une troisième place à Abou Dhabi.
Deux Champions chez McLaren
Après une si belle saison, il semble aller de soi que Jenson rempile pour une année supplémentaire avec Brawn, en passe d'être rachetée par Mercedes. Or, du fait de son statut de nouveau champion du monde, il réclame à Ross Brawn une substantielle augmentation de salaire, mais celui-ci refuse. Jenson insiste lorsqu'il apprend que Nico Rosberg a signé avec l'équipe...pour un salaire deux fois supérieur au sien ! Vexé, le champion du monde prend langue avec McLaren-Mercedes, qui cherche un remplaçant à Kovalainen. En quelques jours l'affaire est conclue : en 2010, McLaren alignera les deux derniers champions du monde britanniques : Lewis Hamilton et Jenson Button.
Toutefois ceux-ci sont considérés très différemment par les médias. Beaucoup de journalistes voient le flamboyant Hamilton faire du petit bois de Button dont le sacre leur paraît peu convaincant. La première course à Bahreïn semble leur donner raison: Hamilton est troisième et Jenson un médiocre septième. Mais la manche suivante en Australie fait taire les mauvaises langues. Sur une piste humide mais en cours d'assèchement, Jenson change ses pneus parmi les premiers et se retrouve en tête après l'abandon de Vettel. Il gagne ainsi brillamment son huitième Grand Prix. Deux courses plus tard en Chine, toujours sous la pluie, il mène une course habile et l'emporte de nouveau, devant Hamilton.
Après quatre manches il est ainsi en tête du championnat... ce qui étonne tout le monde, bien qu'il soit le tenant du titre ! Il garde cette place jusqu'au Grand Prix de Monaco, où son moteur Mercedes casse. En Turquie il lutte pour la victoire contre Hamilton mais le champion 2008 est inflexible. Grâce à leur bonne entente ils finissent sagement premier et deuxième. Au Canada, troisième doublé des McLaren, avec à nouveau Hamilton devant Button. C'est désormais l'ordre du classement général et Jenson aura dès lors bien du mal à devancer son coéquipier. Surtout, la McLaren perd de sa compétitivité dans la seconde partie de la saison au profit des Red Bull et des Ferrari. Grâce à sa régularité il parvient à accrocher les points et se maintient dans la course au titre. Les Grands Prix de Belgique et d'Italie sonnent finalement le glas de ses ambitions. A Spa, il est bon deuxième quand il se fait percuter à l'Arrêt de bus par un Vettel en perdition. Puis il perd la victoire à Monza dans les stands au profit d'Alonso.
Dès lors, il joue le rôle d'équipier modèle en faveur d'Hamilton, mais celui-ci, qui a commis quelques erreurs, n'a lui-même plus de réelles chances d'être sacré. Cinquième au final, Jenson Button a perdu sa couronne mais a largement confirmé, par sa solidité, son intelligence de course et son esprit d'équipe, son statut de pilote de premier plan.
Pour 2011, Jenson part avec l'espoir de se battre pour le titre, tablant sur une McLaren innovante pour contrer les Red Bull. La saison commence doucement pour lui, dominé par Hamilton en Australie, il se classe à une modeste sixième place après avoir subi une pénalité. Mais Jenson se rattrape bien en enchaînant avec une deuxième place en Malaise, avant de finir quatrième en Chine. S'ensuivent une série de deux troisièmes places, à Barcelone et Monaco, où il passe la majorité du temps en tête, puis une victoire au Canada acquise dans le dernier tour après un interminable Grand Prix, alors qu'il pointait à la vingtième place au quarantième tour !
Fort de ce résultat, Jenson espère bien enchaîner et battre régulièrement Sebastian Vettel, mais au contraire il doit se contenter d'une sixième place à Valence, suivi de deux abandons consécutifs, fait rare chez McLaren, qui l'écartent de la course au titre. Toutefois, il s'impose au Grand Prix de Hongrie, cinq ans après sa première victoire sur ce même circuit. C'est le début d'une très belle série où Jenson enchaîne cinq podiums consécutifs, dont une nouvelle victoire au Japon. Cette série d'excellent résultats lui permettent de remonter à la deuxième place du championnat, et après trois nouveaux podiums, il finit cette saison vice-champion du monde. Parallèlement, Jenson annonce naturellement la prolongation de son contrat avec l'écurie McLaren pour une durée de trois ans.
Il fait donc encore une fois duo avec Hamilton pour la saison 2012. Jenson démarre très fort : pour la manche inaugurale en Australie, il se qualifie deuxième juste derrière son équipier mais gagne la course. Après une désastreuse quatorzième place en Malaisie, il rattrape sa contre-performance en Chine avec la deuxième marche du podium, mais abandonne dans les derniers tours à Bahreïn. En Espagne, il signe une piètre neuvième place, juste derrière Hamilton. Il abandonne de nouveau à Monaco, et signe une décevante seizième place au Canada, tandis que son équipier s'impose. Il est huitième en Europe, dixième à domicile en Angleterre, mais termine deuxième en Allemagne et confirme qu'il existe encore malgré une série de mauvaises courses.
Il n'est que sixième sur le tourniquet hongrois, un circuit qu'il apprécie pourtant. Mais les choses vont un petit peu changer dès la Belgique : il signe sa première pole position depuis 2009, et remporte une course. Jenson se place sur la première ligne en Italie, mais il est trahi par sa pression d'essence. Il finit deuxième à Singapour, enchaine quatre Grands Prix au pied du podium, et termine sa saison par une victoire à Interlagos. Jenson termine donc à la cinquième place du championnat avec deux points de moins que Lewis Hamilton.
Ce dernier, en partance pour Mercedes pour 2013, est remplacé par Sergio Pérez. Jenson sera donc toujours de la partie, toujours avec du calme et du sang froid ; avec un nouvel équipier et de nouvelles ambitions au volant d'une des meilleures voitures du plateau. Cependant, les essais de présaisons font état d'une monoplace peu performante.
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Tony / Raphael / Paolo / William