• Champion du Monde d'Endurance en 1989 et 1990
Grand pilote de voitures de sport et de rallye-raid, Jean-Louis Schlesser n'aura fait qu'une brève apparition en F1.
Il est le neveu de Jo Schlesser, pilote de F1 décédé en 1968 lors du Grand Prix de France. Il fait ses débuts dans le sport automobile en 1973 en participant à quelques courses de Formule Renault. L'année suivante, il passe à la catégorie supérieure et participe au championnat européen. En 1978, il remporte son premier titre (partagé avec Alain Prost) et devient champion de France de F3. L'année suivante, il participe au championnat de voitures de sport, tout en continuant de courir en F3. Il se classe troisième du Grand Prix de Monaco de F3 en 1980.
En 1981, avec l'écurie de Jean Rondeau, il se classe deuxième des 24 Heures du Mans. En 1982, il court dans le championnat du monde de F2. L'année suivante, l'écurie de F1 RAM March décide de l'engager comme pilote.
Sa première course, et sa meilleure, il la court hors championnat, lors de la Race of Champions de Brands Hatch, où il se classe sixième de l'épreuve. Une semaine plus tard, il est engagé pour le Grand Prix de France, mais il termine dernier des essais, à plus d'une seconde de la qualification.
L'année suivante, il participe à son premier Paris-Dakar. Il dispute également le championnat de France de voitures de sport, qu'il remporte, et conserve en 1985. Cette même année, il court dans le championnat du monde de la catégorie, terminant troisième à Mosport Park. Il lui faudra attendre 1988 pour remporter sa première victoire à Jerez.
Il court son unique Grand Prix de Formule 1 à Monza la même année. Frank Williams, qui a apprécié ses aptitudes techniques lors de quelques essais, lui fait appel pour remplacer Nigel Mansell, malade. Agé de presque 40 ans, il se qualifie sur la 22e place de la grille de départ. A deux tours de l'arrivée, il est remonté à la onzième place lorsqu'un accrochage avec le leader Ayrton Senna l'oblige à abandonner, mais il conserve tout de même sa place.
A la fin de la saison, il est vice-champion du monde de voitures de sport. L'année suivante, Jean-Louis va s'approprier le titre après avoir remporté cinq des neuf épreuves de la saison avec une Sauber-Mercedes. En 1990, il conserve son titre en remportant six courses. La saison 1991 est moins bonne, il ne remporte aucune victoire.
A partir de 1992, Jean-Louis dispute des rallyes-raids avec son propre buggy. Il remporte trente-deux épreuves en douze ans, dont deux Rallyes des Pharaons en 1992 et 1994, ainsi que deux Paris-Dakar en 1999 et 2000.
Julien