Georges Grignard a débuté pendant l'entre-deux-guerres, et n'a que très rarement franchi les frontières de la métropole pour disputer des courses.
Georges a débuté dans les courses de rallye dans les années 20, les plus importantes épreuves qu'il ait courues étant le rallye de Monte Carlo en 1928 et 1929. Pendant les années 30 il ne court qu'occasionnellement, privilégiant son temps libre pour s'occuper de son garage. Puis c'est la seconde guerre mondiale et l'interruption de la compétition, jusqu'à son retour en 1946. Georges est engagé par l'écurie France et court sur une Delahaye et réalise de bons résultats, il monte sur le podium à Marseille, puis termine deuxième en Bourgogne, avec tout de même cinq tours de retard sur Wimille. Une succession de quatrièmes places qui font de lui l'un des meilleurs pilotes français de la reprise. En 1947, il rejoint l'écurie Vallée mais en délaissant les voitures Delahaye, Georges se retrouve sur la touche.
Il lui faudra attendre la fin de l'année 1948 quand il reçoit sa Talbot Lago T26C, une voiture avec laquelle il va courir pratiquement tout le reste de sa carrière sportive. Sa première grande performance de l'après Delahaye arrive très vite, Georges termine deuxième à Montlhéry après avoir partagé la voiture d'Yves Giraud-Cabantous, accusant un retard de plus de deux minutes sur Etancelin. En 1950, Georges parvient à s'imposer dans une course hors championnat, le Grand Prix de Paris. En 1951, il s'engage pour le Grand Prix d'Espagne, dernière épreuve du championnat du monde, mais il se retrouve bien vite dépassé par tous ses adversaires, se retrouve lanterne rouge avant de devoir abandonner. Georges va courir sur sa T26C jusqu'en 1953, puis poursuit en voitures de sport jusqu'en 1955, où il abandonne la compétition pour s'occuper de son garage. En 1959 il rachète tout le stock de Talbot Lago sous liquidation, et se retrouve fournisseur pour collectionneurs de voitures bleues à travers le monde.
Julien