Stoffel Vandoorne est un pilote belge, né le 26 mars 1992 à Courtrai.
Sa carrière automobile commence par le karting dans les années 2000, et il remporte le Belgian Karting Championship en 2008. Ses débuts en monoplace se font en 2010 avec la F4 Eurocup 1.6 (ancêtre du championnat de France F4) et sont entièrement réussis car le jeune belge est titré. Il passe en 2011 en Formula Renault 2.0, où il termine à une convaincante cinquième place finale, et dispute en parallèle la saison de Formula Renault 2.0 NEC. Son bilan est encore meilleur puisqu'il achève sa saison avec la troisième place du championnat.
En 2012, il rempile en FR 2.0, et cette année sera encore couronnée de succès puisqu'il signe quatre victoires et décroche le titre devant Daniil Kvyat. La logique le fait courir dans l'échelon supérieur en 2013, la Formula Renault 3.5 avec l'écurie Fortec. Le titre se joue entre lui et Kevin Magnussen, qui décroche le titre. Les deux hommes sont membres de la filière McLaren, et le danois accède dès 2014 à la F1.
Stoffel doit lui se contenter d'une place en GP2, au sein de l'écurie française ART Grand Prix. Ses débuts sont spectaculaires, avec une victoire pour sa première course à Bahreïn ! S'en suit ensuite un énorme passage à vide, avec cinq courses consécutives sans points. Sa fin de saison est largement meilleure, avec notamment quatre pole positions d'affilée, et trois autres victoires. Il termine vice-champion, derrière l'expérimenté Jolyon Palmer. Il espère remplacer un Button vieillissant pour 2015 mais McLaren conserve le britannique et signe Fernando Alonso. Vandoorne continue donc avec ART et occupe également le poste honorifique de pilote de réserve.
2015 sera une année remarquable : quatre pole positions, sept victoires, un titre acquis en Russie et une avance de cent-soixante points sur son dauphin Alexander Rossi ! Il bat d'ailleurs le record des dix victoires de Maldonado en GP2, puisqu'il en compte onze à l'issue de cette saison. Il est de nouveau annoncé chez McLaren mais l'écurie conserve son duo et refuse de le placer dans une autre écurie (Renault le désirait). Il s'exile alors au Japon, en Super Formula, en attendant sa chance. Celle-ci arrivera à Bahreïn, puisqu'Alonso est forfait après son accident de Melbourne, et Stoffel accède enfin à la F1. Pour son premier Grand Prix, il bat Button en qualifications et marque même le premier point de McLaren en 2016.
Enfin, en 2017, il est titulaire dans le baquet de la deuxième McLaren MCL 32 en lieu et place de Button. Malheureusement, l'unité de puissance Honda (lisez le moteur...) est victime de nombreuses pannes qui vont cantonner les deux pilotes en fond de grille avec comme meilleurs résultats deux septième places sur trois arrivées dans les points pour Stoffel. Vivement 2018 donc, avec Renault cette fois pour la motorisation et l'engagement d'un troisième pilote prometteur à savoir Lando Norris. Or, il s'agira d'une lente traversée du désert car la MCL 33 s'avère incapable d'offrir un niveau de performances acceptable. De plus et au contraire d'Alonso, le Belge a souvent à utiliser des pièces en développement qui n'ajoutent pas de la fiabilité de sa monture... Il ne peut faire mieux que huitième à deux reprises pour quatre drapeaux à damiers dans les points. Au terme de cette saison calamiteuse, il est remplacé par Norris comme souhaité par Zak Brown, président de l'écurie. Heureusement, Stoffel est choisi en 2019 par Mercedes dans le cadre de son équipe de Formule E. Il gagne le titre de vice-champion l'année suivante avec une victoire au sixième et dernier E-Prix de Berlin. Parallèlement à la monoplace, il est engagé en WEC pour la saison 2018-2019 avec SMP Racing (LMP1 privé) et monte deux fois sur la troisième marche du podium à Spa et au Mans.
Paolo & Emmanuel