Pierre-Henri Pierre-Henri, après un bref et peu concluant passage en F1, connut une meilleure réussite en GT ou en sport-prototypes.
Pierre-Henri fait ses premières armes en Karting puis en formule Renault, avant de débuter une longue collaboration avec Hugues de Chaunac et l'équipe Oreca. En 1984, il débute en F3 et se classe troisième au championnat de France, avant de le remporter l'année suivante. Il récolte cette même année une victoire dans le prestigieux Grand Prix de Monaco de F3.
La saison 1986 marque le début de trois années de compétition en F3000, où il connaît des fortunes diverses (trois podiums et une pole position en trois ans). Il dispute également les 24 heures du Mans en 1986 et 1987, au volant d'une Cougar-Porsche, sans grands résultats là aussi.
A la fin de l'année 1988, marquée par un podium à Silverstone en F3000, il est choisi pour remplacer Aguri Suzuki au sein de l'équipe Lola Larrousse Calmels de Formule 1. Sa seule apparition, à Adélaïde, se solde par une non-qualification.
L'année suivante il est engagé chez Coloni. Pilotant une antique FC188B, il échoue à neuf reprises en préqualifications, parvenant une seule fois amener sa monoplace sur la grille, à Monaco (avec une belle dix-huitième place, devant Nelson Piquet notamment !). Sa course se solde par un abandon, boîte de vitesse cassée. A Montréal, la nouvelle Coloni C3 arrive, mais ne change rien à la descente aux enfers de Pierre-Henri. A Spa, il change d'équipe et passe chez Rial. Mais il échoue à chaque fois en qualifications, relégué plusieurs fois à plus de dix secondes de la pole !
Début 1990, il abandonne la F1 et passe en GT, dans le championnat Japonais de GT. Troisième de ce championnat en 1993, il restera au Japon jusqu'en 2000. Entre temps, il dispute également le championnat BPR en 1995 et 1996 au volant de la célèbre McLaren F1, le championnat FIA-GT en 1997 dans le team Gulf, et les prestigieuses 24 heures du Mans à neuf reprises entre 1990 et 2000. Pilotant des voitures comme la Peugeot 905, la Panoz LMP roadster ou la McLaren F1, il décroche pour meilleur résultat la deuxième place des 24 heures en 1992 au volant d'une Toyota puis en 1997 à bord d'une McLaren BMW F1 en compagnie de Jean-Marc Gounon et Anders Olofsson.
Après sa retraite sportive, Pierre-Henri devient consultant sur Eurosport puis en 2005 il est engagé par Bugatti pour être le pilote d'essai officiel de la marque. En 2010, il bat le record du monde de vitesse pour une voiture de série avec une vitesse de 431,072 km/h au volant d'une Veyron Super Sport.
Baptiste