Son père étant l'un des hommes les plus riches du Brésil grâce au succès de sa chaîne de supermarchés et de sa compagnie de distribution. Cette « chance » lui a permis de faire son entrée dans le monde de la F1.
Né le 22 mai 1970 à Sao Paulo, Pedro Paulo Diniz débute sa carrière de pilote par le karting où il y décroche deux titres en 1987 et 1988. L'année suivante, il passe en Formule Ford dans son pays natal et termine à la sixième place finale au championnat.
Lors de son passage en Formule 3 en Amérique du Sud (1990), en Angleterre (1991 et 1992) puis en F3000 (1993 et 1994), il ne signe que quelques ponctuelles performances. Le brésilien pilote depuis 1993 pour l'écurie Forti, qui a toujours aspiré à arriver en F1.
La nouvelle écurie débute donc sa carrière en F1 avec Pedro Diniz et Roberto Moreno. La famille de Pedro ayant largement participé financièrement à l'entrée de Forti dans la catégorie reine. Mais la voiture n'est pas vraiment prête, il s'agit plus d'une F3000 « adaptée ». La saison n'est pas bonne mais en Australie, Diniz termine aux portes des points (à quatre tours du vainqueur du jour). Pedro quitte Forti, amenant avec lui le sponsor, laissant une écurie en position délicate, qui d'ailleurs ne survivra que six grands prix en 1996.
Tom Walkinshaw a repéré le jeune pilote (son talent ou sa mallette de dollars ?) et le fait signer pour Ligier. Pour 1996, il est associé à Olivier Panis. A Monaco, le français gagne, mais Pedro se contente de deux points cette saison (Espagne et Italie). Mais sur les circuits rapides, il parvient à faire jeu égal avec Panis. Les observateurs qui prétendaient qu'il était là que grâce à son argent, commencent à le prendre un peu plus au sérieux...
En 1997, Tom Walkinshaw rachète 51% de parts de Arrows, Pedro suit Tom et devient ainsi le co-équipier du champion du monde en titre, Damon Hill. Mais l'anglais ne peut vraiment pas défendre ses chances, tant la voiture n'est pas une réussite, terminant seulement deux fois dans les points (mais une deuxième place en Hongrie). Pour Pedro, seul une cinquième place au Luxembourg vient récompenser sa saison.
Néanmoins il reste chez Arrows pour l'année suivante. Associé à Mika Salo, les deux pilotes marquent le même nombre de point (trois). La fiabilité n'est pas bonne, il faudra attendre le quatrième Grand Prix pour voir une Arrows à l'arrivée. Sur la saison, l'écurie comptabilise dix arrivées sur trente-deux départs.
Finalement, en 1999, il signe chez Sauber au côté de Jean Alesi. Le brésilien ne finit que quatre courses mais trois à la sixième place, et marque un point de plus que le français. Cette année-là, Pedro survit à un accident qui déchire son arceau de sécurité sur le circuit du Nürburgring.
En 2000, toujours chez Sauber, il est associé à son ancien co-équipier Mika Salo. Mais le score reste vierge pour Pedro. Il fait cependant jeu égal avec le finlandais sur la piste même si ce dernier marque les seuls points (six au total) de l'équipe.
Après cette seconde année passée dans l'écurie suisse, il décide d'arrêter le pilotage et devient actionnaire de Prost GP. Après avoir tenté de prendre le contrôle de l'écurie, il finit par se résoudre à abandonner ses actions devant le refus d'Alain Prost de céder son poste. En 2001 Pedro crée le championnat du Brésil de Formule Renault.
Ludovic