Giorgio Scarlatti fait ses débuts après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il participe d'abord à des courses sur route, notamment avec une Maserati A6 GCS à partir de 1954.
Après quelques bonnes performances qui lui ont permis de monter sur le podium à plusieurs reprises, il fait ses débuts en Formule 1, hors championnat, avec une Ferrari 500 F2 lors du Grand Prix de Naples en 1955, terminant à la cinquième place, puis à la sixième à Albi.
En 1956, il est engagé par la Scuderia Centro Sud et pilote une Ferrari 500 à Monaco, mais ne parvient pas à se qualifier, puis en Allemagne où il abandonne. L'année suivante, il rejoint l'écurie officielle Maserati. Au volant de la 250F, il participe à quatre Grands Prix comptant pour le championnat. Après une sixième place au Grand Prix de Pescara, il partage avec Harry Schell la cinquième place lors du Grand Prix d'Italie.
Après le retrait de Maserati de la Formule 1, Giorgio poursuit sa carrière avec la 250F en tant que pilote privé. Il participe à deux Grands Prix qui se soldent tous deux par un abandon. Les courses sur route lui apportent toutefois de plus grandes satisfactions : il monte sur la deuxième marche du podium à la Targa Florio 58 avec une Porsche associé à Jean Behra.
En 1959, il participe à deux Grands Prix avec la Scuderia Ugolini, puis est engagé par Cooper pour le Grand Prix d'Italie qu'il termine à la 12e place. L'année suivante, il poursuit sa carrière en Grand Prix avec la Scuderia Castellotti.
En 1961, il participe à son dernier Grand Prix au volant d'une De Tomaso lors du Grand Prix de France, abandonnant au cours de la course. Il retrouve néanmoins le succès en remportant la victoire aux 4 Heures de Pescara avec une Ferrari 250 Testa Rossa associée à Lorenzo Bandini.
Giorgio participe ensuite à quelques courses sur route et se classe quatrième de la Targa Florio en 1962, puis sixième l'année suivante, au volant d'une Ferrari 250 GTO, avant de raccrocher son casque.
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