Max VERSTAPPEN
 M.VERSTAPPEN
Red Bull Honda
Lewis HAMILTON
 L.HAMILTON
Mercedes
Valtteri BOTTAS
 V.BOTTAS
Mercedes

1036o Gran Premio

XVII Bahrain Grand Prix
Notte
Sakhir
domenica 28 marzo 2021
56 giri x 5.412 km - 302.826 km
(Offset: 246 m)
info
Gara prevista per 57 giri, ridotti a 56 in seguito all'annullamento della procedura di partenza.
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Présentation de la saison 2021

 

Moteurs gelés - Red Bull se donne des ailes

 

Qualifications sprint et budgets capés

 

Covid, aujourd'hui plus qu'hier...

La psychose provoquée par l'épidémie de la Covid-19 et ses divers rebonds pèse encore et toujours sur les pays occidentaux qui continuent à imposer à leurs sociétés des mesures de restriction des libertés publiques, en attendant leur salut par la vaccination. Les compétitions sportives professionnelles ont toujours lieu mais avec un encadrement très sévère, et la Formule 1 n'échappe pas à la règle. Son protocole ultra-rigide élaboré au printemps 2020 est encore en vigueur en ce début 2021 et le sera probablement pour l'ensemble de la saison. « Distanciation sociale », tests à gogo, « traçage » des « cas contacts », port du masque obligatoire en toute circonstance, public inexistant, les mois se suivent mais la félicité demeure. Néanmoins, ce principe de précaution érigé en dogme a son revers: peut-on envisager une saison de vingt-trois Grands Prix devant des tribunes vides ? La Formule 1 - qui a perdu la bagatelle de 386 millions de dollars en 2020 - espère qu'avec le printemps et la vaccination de masse, les circuits pourront de nouveau accueillir du public en toute quiétude. Mais les organisateurs sont beaucoup plus inquiets et, face à la perspective de recettes nulles, réfléchissent déjà à un report voire à une annulation de leurs épreuves.

 

L'Australie a ouvert la voie. À l'origine, cette saison devait démarrer comme d'habitude par une course à Melbourne, le 21 mars. Mais le pays des kangourous, qui a réussi à éviter une nouvelle épidémie l'hiver passé en fermant ses frontières, n'a pas souhaité courir le risque de voir le virus réapparaître chez lui à la faveur d'un Grand Prix de Formule 1. Aussi, le rendez-vous de l'Albert Park est-il reporté au 21 novembre, soit à la fin du printemps dans l'hémisphère sud, période durant laquelle le méchant Covid fait généralement moins le malin. C'est donc le royaume de Bahreïn qui ouvre le bal cette année, sur le circuit classique de Sakhir. Le public est très restreint: seules des personnes vaccinées ou guéries de la Covid sont autorisées à pénétrer sur le circuit. On ne comptera ainsi dimanche que quelques centaines de spectateurs...

 

Présentation de l'épreuve

Pour la première fois depuis bien longtemps, Lewis Hamilton et Mercedes n'endossent pas les costumes de favoris avant le coup d'envoi du championnat. En effet, les uniques essais hivernaux qui se sont tenus à Bahreïn deux semaines plus tôt ont mis en lumière une grave faiblesse de la nouvelle W12 au niveau du train arrière, une conséquence de la réduction des appuis imposée par la fédération au moyen d'une découpe du fond plat devant les roues arrière. Il semblerait en effet que les monoplaces à assiette « neutre », telle la Mercedes ou sa copie, l'Aston Martin AMR21, soient plus sensibles à cette modification que celles qui penchent vers l'avant, c'est-à-dire dotées d'une forte hauteur de caisse à l'arrière. Parmi celles-ci, on compte la Red Bull-Honda RB16B qui a dominé les essais hivernaux. Par conséquent, Max Verstappen apparaît comme le favori de cette nouvelle saison, un rôle qu'il rejette afin de ne pas complaire à... Mercedes. « Hamilton et Bottas n'étaient pas aussi largués que cela lors des tests hivernaux, ils jouaient avec la puissance », confie le Hollandais à Ziggo Sport. « Je ne me considère pas du tout comme le mieux placé. Mercedes domine la F1 depuis sept ans, et cela fait sept ans qu'ils ont la meilleure voiture. Même s'ils ont un mauvais fond plat, ils seront toujours forts. Donc je vois toujours Mercedes comme favorite. » Lewis Hamilton accuse pour sa part la FIA d'avoir édicté ce règlement pour pénaliser Mercedes, tout affirmant ne pas redouter un duel avec Verstappen attendu depuis si longtemps par les fans...

 

Mars 2001 - Mars 2021: Fernando Alonso et Kimi Räikkönen, les deux champions - vétérans du paddock, fêtent ce week-end leurs vingt ans de Formule. Bien entendu, le Finlandais s'en contrefiche. Quant à l'Espagnol, il goût surtout son retour en F1 après deux années d'absence. Deux saisons bien remplies au cours desquelles il a remporté une seconde fois les 24 heures du Mans et un championnat du monde d'Endurance, participé aux 500 Miles d'Indianapolis ainsi qu'à son premier Dakar Rallye. Ayant ainsi fait à peu près le tour des autres disciplines, Alonso en a déduit que rien ne valait la F1 et relève avec enthousiasme le défi de conduire de nouveau vers les sommets l'écurie Renault (rebaptisée Alpine) avec laquelle il a remporté ses deux couronnes mondiales, il y a de cela bien longtemps... Bien entendu, beaucoup se demandent si, à 39 ans, Alonso est aussi fort que jadis, questions qui irritent profondément l'intéressé: « Hamilton domine la F1 et il a 36 ans... Ce n'est pas comme si j'avais 20 ans de plus !... » Le « taureau des Asturies » a toujours eu deux charmants défauts: une assez haute opinion de lui-même et un goût de la provocation. Ainsi, jeudi 25 mars, lorsqu'un journaliste lui demande s'il s'estime « aussi bon que Hamilton, Vettel ou Verstappen », il répond: « Non... Je suis meilleur qu'eux ! » Il rétropédale un peu plus tard en prétextant un malentendu et affirme avoir voulu signifier qu'il était meilleur que ceux-ci lorsqu'il a quitté la F1 fin 2018. Cette mise au point ne satisfait pas Sebastian Vettel qui n'a jamais aimé Alonso et le taxe de vanité déplacée. « Je suis heureux de ce que j'ai accompli, c'est tout », répond Alonso. « J'ai fait des erreurs dans le passé, et je l'admets. Mais en fin de compte, je ne pense pas que cela ait toujours dépendu entièrement de moi, mais plutôt des circonstances. » Bref, place au sport !...

 

Trois décennies exactement après son père, Mick Schumacher effectue ses grands débuts en Formule 1 au volant d'une Haas-Ferrari. Le jeune Allemand tente de se faire discret, mais il sait qu'il sera quoiqu'il advienne l'attraction médiatique du week-end. Car bien entendu la « presse people » s'empare du sujet et brode à l'envi sur l'émergence du fils du héros meurtri. L'histoire fait d'autant plus vendre que la famille Schumacher entretient un épais mystère sur l'état de santé de l'ancien champion, claquemuré depuis sept ans dans sa villa de Gland. Son ami Jean Todt, une des très rares personnalités autorisées à le visiter, affirme qu'il leur arrive de regarder ensemble des Grands Prix à la télévision. Ne comptons pas sur Mick Schumacher pour en dire plus. Celui-ci se concentre pleinement sur son premier Grand Prix, et a fort à faire, car sa Haas est une très mauvaise voiture. Il a cependant la joie de se voir accueilli en ami par Fernando Alonso et Kimi Räikkönen, les deux anciens rivaux de son père. Et étonnamment, c'est le Scandinave qui se montre le plus chaleureux à son endroit. « Kimi est toujours sympa à mon endroit et me donne des tuyaux à l'occasion », révèle Schumacher Jr.

 

Son équipier attire aussi la lumière, mais pour des raisons moins glorieuses. Le jeune Russe Nikita Mazepin pâtit en effet de son statut de fils de milliardaire et d'un comportement en piste souvent à la limite de l'incorrection. Il se signale aussi par une vie privée tumultueuse qui émeut les néo-puritains des réseaux sociaux. Ainsi, en décembre 2020, s'est-il distingué dans une « story » publiée sur Instagram au cours de laquelle il apparaît éméché en train de toucher la poitrine d'une jeune amie. Cela a ému certains redresseurs de torts de la « Twittosphère » qui ont exigé son éviction. Guenther Steiner s'est contenté d'exiger et d'obtenir des excuses de son pilote - qui est aussi le fils de son bailleur de fonds. Mais avant même ce premier Grand Prix, Mazepin fait l'objet de critiques outrancières, voire d'insultes venant non seulement des réseaux sociaux, mais aussi parfois de journalistes professionnels. Les quelques tête-à-queue qu'il exécute lors des essais, au volant d'une Haas très instable, lui valent par exemple chez les anglophones le surnom de « Maze-spin » tandis que le quotidien français L'Équipe, plus méchant, le nomme « Nazepin ». Agacé, et tenant visiblement à entretenir son impopularité, on le verra à la fin de la Q1 doubler une file de pilotes se préparant pour leur dernier tour lancé... avant de partir en tête-à-queue sous leur nez et ruiner ainsi leurs efforts !

 

La couleur a changé, mais les hommes sont (presque) les mêmes. La mue du Renault F1 Team en Alpine F1 Team s'est faite en douceur cet hiver, sans doute parce que les départements techniques d'Enstone et de Viry-Châtillon ont déjà été restructurés entre 2019 et 2020. En revanche, au sommet, l'organigramme de l'écurie bleue paraît aux yeux du profane passablement embrouillé. Cyril Abiteboul, qui bénéficiait jusqu'ici des pleins pouvoirs, a en effet laissé la place à un triumvirat Laurent Rossi - Marcin Budkowski - Davide Brivio au sein duquel le partage des tâches semble très flou. Nommé directeur de l'écurie, Brivio s'occupe surtout de l'opérationnel et supervise l'action en piste. Budkowski, directeur exécutif, fait quant à lui le lien entre Enstone et Viry tout en gardant un œil sur la conception du châssis, un rôle que l'on croyait dévolu à Pat Fry. Laurent Rossi serait quant à lui une sorte de primus inter pares... Certains glosent sur cette organisation un peu byzantine, mais à vrai dire, rares sont les écuries à être encore dirigées pas un « boss » omnipotent, chapeautant les domaines sportifs, techniques, financiers ou commerciaux.

 

Jost Capito imprime peu à peu sa marque chez Williams et regroupe autour de lui ses anciens collaborateurs de Volkswagen Motorsport. Le vétéran Willy Rampf (68 ans), qui a travaillé jadis pour BMW, Sauber et VW, est ainsi nommé consultant tandis que la direction technique échoit à l'ingénieur François-Xavier Demaison. Les trois hommes se connaissent très bien puisqu'ils ont jadis supervisé le projet de la VW Polo WRC qui a remporté quatre titres mondiaux en rallye. Dans le même temps, plusieurs bruits font état de tractations entre Williams et Renault en vue d'un partenariat pour 2022. En effet, McLaren ayant rejoint le giron Mercedes, Renault est dorénavant le seul motoriste à ne fournir qu'une seule écurie, la sienne, et se cherche un nouveau client qui pourrait l'aider à développer son groupe propulseur et faire rouler ses jeunes pilotes. « Ne pas avoir d'écurie partenaire rend les choses un peu plus difficiles, car cela signifie que nos jeunes devront être titularisés dans notre écurie principale Alpine », reconnaît Davide Brivio. Mais Williams se dit attachée à son contrat avec Mercedes, qui court jusqu'en 2025, et peu désireuse de se placer à la remorque d'un grand constructeur. « Nous ne voulons pas être une écurie B, nous voulons être une écurie A », assène Jost Capito. « Parce que la course est notre cœur de métier et doit le rester, nous voulons être indépendants d'une autre marque qui peut partir à tout instant. Cela pourrait menacer notre existence. »

 

Nico Hülkenberg est de nouveau privé de volant pour cette saison 2021 mais demeure en orbite autour du paddock. Suppléant de luxe pour Racing Point en 2020, il a remplacé Sergio Pérez puis Lance Stroll lorsque ceux-ci furent atteints par la Covid-19. Cette année, l'Allemand sera réserviste officiel pour Mercedes et Aston Martin. Afin de s'occuper un peu, il commentera les Grands Prix pour la chaîne autrichienne Servus TV... tout en espérant sans doute, sans l'avouer, que Sebastian Vettel ou Valtteri Bottas croiseront la route du vilain virus...

 

Enfin, Bernd Mayländer pilotera cette saison une toute nouvelle « Safety Car », une Aston Martin Vantage de 535 chevaux, qui arborera une superbe livrée « British Racing Green ». Celle-ci alternera avec la traditionnelle Mercedes-AMG GT R, laquelle est désormais peinte en rouge, couleur de CrowdStrike, nouveau partenaire de la firme à l'Étoile. Quant à la voiture médicale, celle-ci sera également tantôt une Mercedes C63 S AMG, tantôt une Aston Martin DBX, premier SUV de la marque britannique.

 

Essais et qualifications

Vendredi après-midi, sous une forte chaleur, Verstappen et sa Red Bull-Honda réalisent le premier meilleur chrono de la saison, deux dixièmes devant la Mercedes de Bottas. Plus tard dans la soirée, lors de la seconde session libre, le Hollandais devance cette fois Norris dont la McLaren-Mercedes semble très en verve. Les écarts sont serrés en cette première journée puisqu'on compte une quinzaine de pilotes dans la même seconde ! En revanche, samedi après-midi, dans la fournaise (38 °C), Verstappen repousse Hamilton à sept dixièmes et toute concurrence à plus d'une seconde.

 

Mais, comme la veille, avec la nuit les intervalles entre les concurrents se resserrent nettement. Ainsi, en Q1, de nouveau quinze pilotes se tiennent dans la même seconde ! Verstappen réalise néanmoins la pole position (1'28''997''') avec quatre dixièmes d'avance sur Hamilton. C'est la deuxième pole position consécutive d'une Red Bull-Honda. Pérez (11ème) est beaucoup moins heureux. Le Mexicain peine à appréhender sa nouvelle monoplace et passe à la trappe en Q2 après avoir essayé, comme son équipier, de franchir cette étape en pneus médiums. Les Mercedes (Hamilton 2ème, Bottas 3ème) souffrent d'un réel manque d'équilibre, ainsi que d'un certain déficit de puissance provenant du récupérateur d'énergie. L'espoir renaît chez Ferrari grâce à la belle quatrième place de Leclerc qui reconnaît néanmoins avoir été amené à « surconduire ». Sainz (8ème) est plutôt satisfait de sa première qualification en rouge, en dépit d'une coupure de moteur à la fin de la Q1. Les AlphaTauri-Honda se montrent à leur avantage. Gasly se hisse jusqu'au cinquième rang et partira en outre en pneus médiums. Armé des mêmes gommes, le débutant Tsunoda s'élancera seulement treizième, mais a impressionné en réalisant le second chrono en Q1. Les McLaren-Mercedes (Ricciardo 6ème, Norris 7ème) confirment leurs statuts de dangereux outsiders.

 

Les Alpine-Renault, comme les Mercedes, maquent d'appui à l'arrière. L'écurie franco-britannique teste d'ailleurs trois fonds plats différents au cours de ce week-end ! Après un vendredi médiocre, Alonso (9ème) parvient tout de même à se positionner en Q3. Ocon (16ème) est beaucoup moins heureux puisqu'il passe à la trappe dès la première session, surpris par un drapeau jaune. Les Aston Matin souffrent du même mal que leur « grandes sœurs » Mercedes: un manque d'appui prononcé à l'arrière. Mais si Stroll (10ème) atteint la Q3, Vettel boit la tasse. Surpris dès la Q1 à cause du drapeau jaune provoqué par Mazepin, il est ensuite pénalisé et repoussé en fond de grille pour ne pas avoir suffisamment ralenti durant cet incident. Les Alfa Romeo-Ferrari sont en progrès puisque Giovinazzi (12ème) et Räikkönen (14ème) atteignent tous deux la deuxième étape des qualifications. Williams tâtonne avant de dénicher les bons réglages qui permettent à Russell (15ème) de s'extirper de la Q1. Son collègue Latifi (17ème) est comme l'an passé plus en retrait. En queue de peloton, on retrouve sans grande surprise les Haas-Ferrari, reléguées à trois secondes des meilleurs. Schumacher (19ème) devance cependant Mazepin (20ème) de huit dixièmes, un gouffre.

 

Le Grand Prix

Pour la première fois, le coup d'envoi d'une saison de F1 se déroule la nuit. Mais, désert oblige, la température est élevée et l'attrition des pneumatiques ne sera pas négligeable. La majorité du plateau s'élance en gommes médiums (Pirelli C3). Les McLaren, les Ferrari, les Williams, l'Alpine d'Ocon et l'Aston Martin de Stroll sont en revanche munis de gommes tendres (C4). Toutes les écuries prévoient deux arrêts et un basculement vers le composé le plus dur (C2).

 

Tour de formation: Le moteur de Pérez se coupe à la sortie de la portion sinueuse du tracé. Le Mexicain se gare sur le bas-côté et tente de faire redémarrer son moteur. Entretemps, les monoplaces se sont installées sur la grille. Michael Masi n'a pas d'autre choix que d'annuler la procédure de départ et de relancer les bolides pour une nouvelle boucle d'installation. Le Grand Prix est ainsi amputé d'un tour.

 

Second tour de chauffe: Pérez est parvenu à relancer sa Red Bull-Honda et gagne la voie des stands, d'où il s'élancera après tout le monde. Pendant ce temps-là, le peloton se réinstalle sur la grille.

 

Départ: Verstappen prend un bon envol et défend fermement sa position face à Hamilton qui tente en vain de se porter à sa hauteur. Suivent Bottas, Leclerc, Gasly, Norris et Ricciardo.

 

1er tour: Mazepin perd le contrôle de sa Haas en sortant du troisième virage et heurte rudement les glissières avec sa roue avant-droite. Dans le même temps, Leclerc surprend Bottas tandis que Norris résiste aux assauts de son équipier Ricciardo. La voiture de sécurité intervient pour évacuer la voiture de Mazepin.

 

2e: L' Aston Martin DBX effectue sa première apparition en F1 et emmène le peloton pendant qu'une grue retire la Haas accidentée. Verstappen est premier devant Hamilton, Leclerc, Bottas, Gasly, Norris, Ricciardo, Alonso, Stroll et Sainz. Pérez passe aux stands pour prendre des pneus médiums et bénéficie ainsi d'un « arrêt gratuit ».

 

3e: La voiture de sécurité s'efface à l'issue de ce tour, mais Verstappen attend le passage de la ligne pour accélérer, comme le règlement l'autorise.

 

4e: Le drapeau vert est brandi. Hamilton tente de prendre l'aspiration de Verstappen mais, faute de DRS, il ne peut se porter à sa hauteur. Gasly se fait doubler par Norris au virage n°4, puis par Ricciardo au n°5. Déstabilisé, le Normand heurte l'Australien au sixième tournant et perd son aileron avant dans cette mésaventure. Schumacher exécute une embardée magistrale au virage n°4 mais parvient à repartir sans rien toucher. Enfin, Sainz s'appuie sur Stroll au virage n°10 et y laisse un « bargeboard ». La procédure de « voiture de sécurité virtuelle » est enclenchée pour permettre aux commissaires de ramasser les débris laissés par Gasly.

 

5e: La neutralisation s'interrompt au bout de trente secondes alors que Gasly rejoint son stand pour changer de calandre. Verstappen possède une seconde et demie d'avance sur Hamilton.

 

6e: Bottas déborde Leclerc au premier virage. Usant du DRS, le Monégasque tente de répliquer au quatrième virage, mais Bottas reste devant au prix d'un freinage tardif. Pérez remonte dans la hiérarchie: le voici 14ème.

 

7e: Verstappen rencontre un léger problème de différentiel: une de ses roues patine plus que les autres. Cela n'empêche pas le Néerlandais de s'emparer du meilleur chrono (1'35''982''').

 

8e: Norris fait l'extérieur à Leclerc au virage n°4, mais le pilote Ferrari se défend vigoureusement, forçant son assaillant à rouler derrière la ligne blanche. Pérez vient difficilement à bout de Vettel.

 

9e: Norris dépasse Leclerc au premier freinage, puis contre une riposte de celui-ci trois tournants plus loin. Stroll s'empare de la septième place aux dépens d'Alonso.

 

10e: Verstappen mène devant Hamilton (1.8s.), Bottas (5.7s.), Norris (11.2s.), Leclerc (12s.), Ricciardo (12.6s.), Stroll (14.3s.), Alonso (15.3s.), Sainz (16s.), Giovinazzi (19s.) et Räikkönen (20s.). Pérez prend la douzième place à Ocon.

 

11e: Leclerc doit maintenant se défendre contre Ricciardo. Alonso fait escale chez Alpine pour prendre des pneus durs.

 

13e: Norris fait halte aux stands afin de prendre des gommes médiums (3.2s.). Il est imité par Leclerc et Stroll. Giovinazzi passe pour sa part en composé dur.

 

14e: Hamilton arrive chez Mercedes et chausse des pneus durs, puis redémarre en quatrième position. Ricciardo, Ocon et Russell chaussent les gommes jaunes, Räikkönen des gommes blanches. Ricciardo fait une mauvaise opération car il glisse derrière Alonso.

 

15e: Verstappen compte sept secondes d'avantage sur Bottas. Hamilton prend sans peine la troisième place à Sainz. Premiers arrêts pour les pilotes Williams, Russell et Latifi.

 

16e: Sainz passe chez Ferrari pour s'emparer de Pirelli jaunes et reprend la piste devant Räikkönen. Tsunoda prend pour sa part des gommes dures. Norris et Leclerc passent devant Vettel qui diffère son premier arrêt.

 

17e: Bottas fait halte chez Mercedes pour prendre des pneus durs (2.2s.) et redémarre en quatrième position, derrière Pérez. En fin de tour, Verstappen compte seize secondes de marge sur Hamilton lorsqu'il apparaît dans la pit-lane.

 

18e: Verstappen chausse des pneus jaunes (2.7s.) mais redémarre en seconde position derrière Hamilton. Mercedes a réussi son « undercut ». La course change de mains. Bottas double sans peine Pérez pendant que Ricciardo se défait de Vettel. Gasly prend des pneus durs.

 

20e: Hamilton précède Verstappen de cinq secondes. Pérez stoppe chez Red Bull pour prendre des pneus durs et se réinsère en douzième position. Stroll et Alonso débordent Vettel au premier virage. L'Allemand parvient néanmoins à repasser devant l'Espagnol avec l'aileron arrière mobile un peu plus loin.

 

21e: Grâce à ses pneus médiums, Verstappen remonte peu à peu sur Hamilton, mais le plus rapide en piste est Bottas, muni de pneus durs ! Vettel cède devant Alonso et Sainz au premier virage. Au quatrième virage, l'Espagnol de Ferrari déborde son aîné d'Alpine. Vettel se faufile dans la brèche, et reprend l'ascendant sur Alonso ! Ce trio est cependant la proie d'un Pérez survolté qui double Alonso puis Vettel en fin de boucle.

 

22e: Verstappen revient à trois secondes et demie de Hamilton. Vettel bloque une roue au premier virage et part au large. Il retrouve le circuit derrière Räikkönen.

 

23e: Alonso quitte la route au virage n°5 et se retrouve lui aussi derrière son vieux compère Räikkönen.

 

24e: Hamilton devance Verstappen (3.7s.), Bottas (8.5s.), Norris (23s.), Leclerc (25.6s.), Ricciardo (31s.), Stroll (35s.), Sainz (37s.), Pérez (38s.) et Räikkönen (42.6s.).

 

25e: Pérez passe devant Sainz. Vettel arrive enfin chez Aston Martin et s'y munit de gommes dures. Il est le seul à opter pour un seul arrêt.

 

26e: Le néophyte Tsunoda dépasse le quadragénaire Alonso au premier virage, au moyen d'un freinage très retardé. Du beau travail !

 

27e: Verstappen ne concède plus que deux secondes et demie à Hamilton. Pérez vient à bout de Stroll, en délicatesse avec ses gommes.

 

28e: Hamilton revient chez Mercedes et fait le parti d'achever l'épreuve en gommes dures (2.5s.). Il glisse derrière son collègue Bottas. Stroll passe en pneus durs.

 

30e: Verstappen mène devant Bottas (5.3s.), Hamilton (20.3s.), Norris (27.6s.), Leclerc (31.2s.), Ricciardo (36.2s.), Pérez (38.5s.) et Sainz (43s.). Seconds changements de pneus pour Räikkönen et Alonso.

 

31e: Bottas entre aux stands pour prendre les Pirelli blancs. Hélas, ses mécaniciens cafouillent: la Mercedes est reposée alors que la roue avant-droite n'est pas encore retirée ! Le Scandinave repart au bout de onze secondes. Deuxième arrêt pour Giovinazzi.

 

32e: Red Bull signale que Hamilton emprunte allégrement les bordures au virage n°4, ce qui semble contrevenir au règlement. Leclerc puis Ricciardo apparaissent aux stands pour mettre des pneus durs, de même que Ocon et Latifi.

 

33e: Alonso rejoint son stand pour renoncer avec des freins arrière surchauffés. Les écopes sont en effet obstruées par... un emballage de sandwich !

 

34e: Verstappen possède dix-huit secondes d'avance sur Hamilton. Norris fait escale chez McLaren pour prendre des pneus durs (4s.) et parvient à ressortir devant Leclerc. Second pit-stop pour Tsunoda.

 

35e: Verstappen est premier devant Hamilton (16.8s.), Bottas (33s.), Pérez (41s.), Sainz (49s.), Norris (55s.), Leclerc (57s.), Ricciardo (1m. 03s.), Stroll (1m. 05s.), Russell (1m. 16s.), Räikkönen (1m. 17s.) et Vettel (1m. 19s.). Deuxième arrêt de Schumacher.

 

36e: À l'agonie avec ses pneus, Russell oppose une âpre résistance à Räikkönen, quitte à lui donner des coups de roue dans l'enchaînement des virages n°2 et 3. Le Finlandais s'impose tout de même au virage n°4. Tsunoda dépasse Vettel.

 

37e: Peter Bonnington demande à Hamilton de ne plus mettre les roues derrière la ligne blanche au virage n°4, par crainte d'une pénalité. Michael Masi, qui avait au préalable autorisé les pilotes à franchir cette limite en course, a changé d'avis devant les écarts répétés de Hamilton. Sainz fait halte chez Ferrari pour s'emparer de pneus durs et ressort neuvième. Russell change aussi d'enveloppes.

 

38e: Verstappen ne parvient pas à préserver ses gommes médiums et voit Hamilton revenir à quatorze secondes. Il devra subit un nouvel arrêt. Attaqué pour la dixième place, Räikkönen se permet de louvoyer devant Tsunoda, mais ce dernier passer en force au virage n°4. Pour son premier Grand Prix, le jeune Nippon s'est payé le scalp des deux vétérans !

 

39e: Pérez apparaît chez Red Bull pour s'équiper en gommes médiums, puis redémarre juste devant Stroll. Le Canadien déborde hardiment le Mexicain, par l'extérieur de la quatrième courbe.

 

40e: Verstappen arrive aux stands où il chausse les gommes jaunes en un éclair (1.9s.!). Cet exploit de Red Bull ne lui permet toutefois pas de conserver le leadership. Verstappen reprend la piste neuf secondes derrière Hamilton. Pérez repasse devant Stroll. Troisième arrêt de Gasly.

 

41e: Verstappen a maintenant quinze tours pour rattraper Hamilton. Le Hollandais affole le chrono (1'33''228''') et revient à six secondes du septuple champion du monde.

 

42e: Verstappen reprend plusieurs dixièmes par tour à Hamilton. Pérez pourchasse Ricciardo pour le gain de la sixième place.

 

44e: Pérez prend l'avantage sur Ricciardo. Ocon attaque Vettel pour la douzième place et lui fait l'extérieur avant le premier virage. Lorsque le Français se rabat à la corde, l'Allemand freine un poil trop tard et emboutit l'arrière de l'Alpine. Tous deux partent en tête-à-queue mais peuvent redémarrer sans dommage apparent.

 

45e: Hamilton devance Verstappen (4s.), Bottas (18s.), Norris (40s.), Leclerc (46s.), Pérez (52s.), Ricciardo (55s.), Stroll (1m. 01s.), Sainz (1m. 02s.), Tsunoda (1m. 11s.), Räikkönen (1m. 18s.) et Giovinazzi (1m. 28s.).

 

46e: L'intervalle entre Hamilton et Verstappen tombe sous les trois secondes. Sainz dépasse Stroll et conquiert ainsi la huitième position.

 

48e: Une boucle après Hamilton, Verstappen prend un tour à Vettel et Ocon. Le Français a d'ailleurs doublé l'Allemand, cette fois sans incident.

 

49e: Verstappen revient à moins de deux secondes du leader. Loin de là, Pérez se rapproche peu à peu de Leclerc.

 

50e: Hamilton est premier devant Verstappen (1.4s.), Bottas (17.5s.), Norris (43s.), Leclerc (51s.), Pérez (53s.), Ricciardo (1m.), Sainz (1m. 04s.), Stroll (1m. 11s.), Tsunoda (1m. 14s.), Räikkönen (1m. 22s.) et Giovinazzi (1m. 30s.). Troisième arrêt pour Latifi.

 

51e: Hamilton effectue un travers en sortant du virage n°10, ce qui permet à Verstappen de revenir à moins d'une seconde, et donc d'actionner son aileron arrière mobile.

 

52e: Hamilton est à la limite de l'adhérence mais contient encore Verstappen. Pérez s'empare de la cinquième position au détriment de Leclerc après une rude bagarre.

 

53e: Verstappen actionne son DRS et menace une première fois Hamilton au premier freinage, en vain. Puis, dans la ligne droite qui conduit au quatrième virage, le Hollandais ouvre de nouveau son aileron arrière et se jette à l'extérieur. Il passe, mais ce faisant met les quatre roues derrière la bordure. Comprenant qu'il a commis là une faute, Verstappen rend la première place à Hamilton dans le bout droit de la mi-parcours et se réinsère aussitôt dans son sillage, dans l'espoir de pouvoir à nouveau le doubler plus loin. Latifi abandonne suite à une chute de pression de turbo.

 

54e: Les pneus de Verstappen commencent à s'user. Le Néerlandais rattrape un début de glissade et perd l'usage du DRS à la fin de cette boucle. Gasly renonce sur ordre du stand AlphaTauri. Son fond plat était endommagé depuis sa touchette avec Ricciardo.

 

55e: Bottas passe par le stand Mercedes afin de chausser des pneus médiums, dans le but évident de conquérir le point du meilleur tour.

 

56ème et dernier tour: Verstappen revient à moins d'une seconde de Hamilton et peut donc de nouveau activer le DRS, mais il ne pourra jamais ramarrer à la Mercedes. Tsunoda chipe la neuvième place à Stroll dans les derniers kilomètres.

 

Lewis Hamilton commence la saison 2021 par une victoire inespérée, sept dixièmes devant Verstappen. Bottas finit troisième et arrache dans ce dernier tour le meilleur tour en course (1'32''090'''). Norris obtient une belle quatrième place pour McLaren. Parti des stands, Pérez amène la seconde Red Bull au cinquième rang. Leclerc finit sixième devant Ricciardo et Sainz. Le débutant Tsunoda conclut un très beau Grand Prix en neuvième position. Stroll, dixième, empoche un point pour Aston Martin. Suivent Räikkönen, Giovinazzi, Ocon, Russell, Vettel et Schumacher.

 

Jugé responsable de la collision avec Ocon, Vettel écope de dix secondes de pénalité, ce qui ne change rien à son classement final. Les commissaires ont la main plus lourde en ce qui concerne son permis puisqu'il se voit retirer cinq points !

 

Après la course, Hamilton sur le fil

Décidément, Lewis Hamilton parvient toujours à s'imposer, même lorsqu'il ne bénéficie plus de la meilleure machine peloton. En effet, ce Grand Prix de Bahreïn a confirmé la hiérarchie entrevue sur ce même tracé quinze jours plus tôt lors des essais hivernaux: la Red Bull-Honda est plus rapide, en course comme sur un tour, que la Mercedes. Mais Max Verstappen a perdu une victoire qui lui semblait promise à cause d'une stratégie inadéquate et, surtout, de sa mésaventure du 53ème tour. Aussi laisse-t-il éclater sa rancœur: « Nous devons revoir nos stratégies. En fin de course, j'avais certes de meilleurs pneus que Hamilton, mais dans son sillage, avec le vent pénalisant dans les virages lents, je n'avais aucune adhérence. La Red Bull était meilleure que la Mercedes, mais pas assez pour faire la différence. Et puis, bien sûr, il y a eu le virage 4, où j'ai viré large, hors des limites autorisées, et j'ai dû rendre la position. Après, il était tout simplement impossible d'attaquer Lewis, j'étais trop loin derrière ! » Verstappen est d'autant plus irrité que visiblement Michael Masi et les commissaires sportifs ont changé leur fusil d'épaule au beau milieu du Grand Prix: « Tout au long de la course, on m'a dit que les gars sortaient large et que je devais faire de même car évidemment, il y a un avantage. Je m'y suis mis aussi jusqu'au moment où on m'a ordonné de ne plus le faire ! En qualifications, ce n'était pas autorisé et votre temps était supprimé si vous vous y risquiez. Donc je ne comprends pas pourquoi on a cette tolérance au début de l'épreuve, et pas ensuite... »

 

Christian Horner n'a pas compris non plus grand-chose au changement de paradigme de Michael Masi: « Hamilton et Bottas se sont mis à utiliser cette partie de la piste au-delà de la ligne blanche. Nous avons questionné la direction de course car il y avait un avantage de deux dixièmes à emprunter cette portion. Comme ils nous ont répondu que c'était permis, nous avons dit à Max d'en faire autant. Puis le directeur de course s'est ravisé et a demandé que les limites soient respectées sous peine de recevoir un drapeau noir et blanc... » Toutefois, Horner admet que ce n'est pas cet incident qui a coûté la victoire à son pilote, mais bien la meilleure stratégie adoptée par Mercedes: « Nous n'avons jamais réussi à créer l'écart pour semer les Mercedes. Ils ont du reste peu abîmé leurs pneus. Max n'a jamais pu avoir plus de deux secondes d'avance sur Lewis, et quand ce dernier a changé très tôt de pneus, nous lui avons concédé la première place. Nous avions vraiment fixé notre stratégie sur deux arrêts et Verstappen est resté en piste dix tours de plus. Après son dernier arrêt, il avait les meilleures gommes, mais Hamilton en avait malheureusement assez pour s'accrocher. C'est dur de perdre une course aussi serrée... »

 

Lewis Hamilton confirme qu'il s'est démené pour récolter les lauriers: « Quelle course difficile ! Nous savions que ce serait compliqué en s'arrêtant tôt, mais il fallait couvrir la stratégie de Red Bull. Ils ont été incroyablement performants ce week-end, donc il fallait tenter quelque chose. J'ai souffert durant ce dernier relais. Il fallait trouver le bon équilibre entre préserver les pneus et attaquer. Cela été vraiment difficile à la fin, Verstappen était partout. Après l'incident du virage 4, j'ai tout fait pour le garder derrière, coincé derrière moi. Il était difficile pour lui de se rapprocher. Mais ce n'est que dans le dernier tour que j'ai cru à la victoire... Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant souffert en course ! » Hamilton se montre aussi désormais optimiste quant au niveau de sa monture: « Nous avons effectué un bon pas en avant. Nous pensions que l'écart serait le double de ce que nous voyons aujourd'hui. Notre équilibre n'était pas spectaculaire, mais bien meilleur que lors des essais. »

 

Ainsi, après cette première manche, les passionnés sont en droit de rêver à une grande bataille pour les titres mondiaux entre Lewis Hamilton et Max Verstappen, entre Mercedes et Red Bull-Honda. Quant aux seconds couteaux, Valtteri Bottas et Sergio Pérez, ils ont bien tenu leur rang de fidèles lieutenants. Jusqu'à son arrêt manqué, le Finlandais est resté dans le sillage des deux leaders tandis que le Mexicain a produit une de ces superbes « remontadas » dont il a le secret. Red Bull espère qu'il saura prendre beaucoup de points aux Mercedes, car telle est bien sa mission de « n°2 », qu'il semble du reste accepter avec philosophie.

 

Le carnet de notes de ce Grand Prix permet de féliciter McLaren, qui a réussi l'intégration du V6 Mercedes et s'affirme en troisième force du plateau, ainsi qu'AlphaTauri qui a découvert en Yuki Tsunoda un espoir de grande valeur. Un satisfecit est délivré à Ferrari dont les progrès sont sensibles par rapport en 2020. Alfa Romeo paraît aussi sur la bonne voie. En revanche, Aston Martin et Alpine, les deux marques de prestige qui recouvrent Racing Point et Renault, n'obtiennent pas la moyenne: de toute évidence, la diminution des appuis affecte profondément l'équilibre de leurs châssis. Du côté de l'écurie britannique, les critiques se concentrent sur Sebastian Vettel, auteur d'un premier week-end en tout point catastrophique. Mais il convient de souligner que les pilotes qui ont changé d'écurie cet hiver ont dans l'ensemble peine à s'adapter à leur nouvelle monoplace qu'ils ont pu seulement appréhender pendant trois jours à Bahreïn. Carlos Sainz chez Ferrari, Sergio Pérez chez Red Bull, Daniel Ricciardo chez McLaren et donc Sebastian Vettel chez Aston Martin, tous ont été dominés par leurs coéquipiers déjà accoutumés à ces voitures. Il faut donc attendre les prochaines courses avant de juger tel ou tel.

 

 

Sources:

Jean-Michel Desnoues, « Dans le panneau », Auto Hebdo n°2305,

Tony