Prince BIRA
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Birabongse Bhanudej Bhanubandh
Né le 15 juillet 1914 - Bangkok
Décédé le 23 décembre 1985 - 71 ans - Londres (Grande-Bretagne) - Crise cardiaque
Nation : Thailande
Premier Grand Prix :
Grande-Bretagne 1950
Dernier Grand Prix :
Espagne 1954
Meilleur classement :
4e
Meilleure position de départ :
5e
 
Meilleur classement en Championnat du Monde : 8e en  1950
1950
8
1951
nc
1952
nc
1953
nc
1954
17
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Position sur la grille de départ
Moyenne: 13,05
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34
Position à l'arrivée
Moyenne: 7,4

Le prince Bira du Siam, petit-fils du roi Rama IV, était un passionné de sport automobile qui, au milieu des années 1930, décida de passer derrière le volant.


Après avoir fait ses études en Angleterre dans les plus grands établissements, tels qu'Eton et Cambridge, il se met à la compétition. Pour ses 21 ans, son cousin le prince Chula lui offre une ERA, avec laquelle Bira court dans sa propre écurie, la White Mouse Stable. Il commence à courir dans des courses de voiturettes en 1935, terminant très fréquemment sur le podium. Il remporte ses premières victoires avec le modèle B en 1936, lors de courses françaises. Il court également dans des courses de Formule Libre avec une Maserati, remportant le Campbell Trophy en 1937, et des courses de voitures de sport avec une Delahaye, triomphant lors des 12 Heures de Donington. En 1938, au volant d'une nouvelle ERA, il remporte deux courses de voiturettes et s'impose à deux nouvelles reprises en 1939, avant que la Seconde Guerre mondiale ne vienne interrompre sa carrière.


En 1946, il reprend le volant en courses de Formule 1, remportant une victoire lors de l'Ulster Trophy. L'année suivante, il décide de courir sur des Maserati et des Simca Gordini. Il court en Formule 1 et en Formule 2, et remporte la victoire lors de sa première participation dans cette catégorie. Il triomphe également lors du Grand Prix des Frontières. Bira a bel et bien retrouvé son niveau d'avant-guerre. En 1948, il remporte le Grand Prix de Stockholm de F2 ainsi que le Grand Prix des Pays-Bas. En 1949, il est engagé par Enrico Plate dans son écurie. Le prince siamois ne remporte aucune course, mais se classe sur le podium à six reprises. L'année suivante, le championnat du monde de Formule 1 commence.


Lors de la première course, il se classe cinquième sur la grille de départ, ce qui fait de lui le meilleur pilote après les Alfa Romeo. Malheureusement, une panne d'essence l'oblige à abandonner. Il se rattrape lors du Grand Prix de Monaco, échappant à un grand carambolage au premier tour, et se classe cinquième, puis termine quatrième sur le circuit de Bremgarten. A la fin de la saison, il termine deuxième lors d'une autre course hors championnat. La saison suivante commence plutôt bien pour lui puisqu'il remporte une épreuve de F1 hors championnat, le Richmond Trophy. Malheureusement, en championnat, sa monoplace n'est jamais prête à temps, ce qui l'oblige à ne disputer qu'une seule course, en Espagne, qui se termine par la casse de son moteur OSCA.


En 1952, avec le changement de réglementation, le prince de Siam court sur une Simca-Gordini et sa saison est marquée par l'frustration. Très souvent dépassé en compétition, il parvient tout de même à terminer deuxième à Marseille, mais c'est sa seule véritable performance de l'année. Il décide alors de rejoindre Connaught en 1953, puis utilise sa propre Maserati A6GCM. Mais, une fois de plus, la déception est au rendez-vous. Après quelques courses en 1954, Bira renoue avec la réussite en remportant le Grand Prix des Frontières de F2. Il dispose alors d'une Maserati 250F avec laquelle il entre de nouveau dans les points en championnat, avec une quatrième place sur le circuit de Reims et une deuxième place lors des courses hors championnat de Rouen et Pescara. En 1955, il remporte le Grand Prix hors championnat en Nouvelle-Zélande, puis décide de se retirer après quelques courses.

Julien