Filiation :
•
Onyx (1989-1990)
➜
Monteverdi (1990)
Team Principal :
• Peter Monteverdi
(1990)
Au début 1990, l'écurie Onyx se porte comme un charme : 10ème du championnat constructeur 89, signature d'un contrat avec Porsche pour 1991. Malheureusement, le milliardaire propriétaire de l'équipe, Jean Pierre Van Rossem va perdre sa fortune au moment du décès de sa femme.
Van Rossem jette donc l'éponge et commença alors pour Onyx une période d'agitation peu propice à la préparation d'un championnat du monde.
Disparition ? Rachat ? Finalement, Onyx allait être sauvée en deux temps. D'abord en étant rachetée par les japonais de Middlebridge. Puis, préférant se porter acquéreur de Brabham, ces derniers revandaient Onyx au milliardaire helvétique Peter Monteverdi et à ses associés Bruno Frei et Karl Foïtek (père du pilote Gregor Foïtek).
Le sauvetage était assuré mais sans doute pas la sérénité au sein de l'équipe. En reprenant les ingénieurs licenciés quelques mois auparavant, Monteverdi déclenche la colère et le départ d'Alan Jenkins (l'ingénieur en chef) et du meilleur pilote Stefan Johansson, remplacé par "l'opportuniste" Gregor Foïtek.
La vague de licenciement engagée par Monteverdi continue et il se retrouve désormais seul à assurer la direction technique de l'équipe. Les pilotes, eux, en sont souvent réduits à de la figuration, malgré l'exploit de Foïtek de se hisser à la 7è place du GP de Monaco.
L'égocentrisme grandissant de Monteverdi le conduit à débaptiser les Onyx pour en faire des Monteverdi à partir du GP d'Allemagne. Ce GP sera d'ailleurs le seul où une Monteverdi sera sur la grille de départ. En effet, dès le GP suivant en Hongrie, les pilotes refusent de conduire des monoplaces où les pièces ne sont plus remplacées, faute de moyens.
Dès lors, l'entreprise extravagante de Peter Monteverdi prendra fin.
Axlex