André SIMON
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André Constant Simon
Né le 5 janvier 1920 - Paris (Ile-de-France)
Décédé le 11 juillet 2012 - 92 ans - Evian (Haute-Savoie)
Nation : France
Premier Grand Prix :
France 1951
Dernier Grand Prix :
Italie 1957
Meilleur classement :
6e
Meilleure position de départ :
4e
 
Jamais classé en Championnat du Monde
1951
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Position sur la grille de départ
Moyenne: 13,09
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Position à l'arrivée
Moyenne: 8

Orphelin à l'âge de neuf ans, André est élevé par son oncle qui dirige un garage. Dès l'adolescence , il y travaille comme apprenti mécanicien et se passionne pour les courses automobiles.

 

C'est à l'âge de 28 ans, qu'il participe à sa première course automobile sur le circuit de Montlhéry avec une Talbot d'emprunt et ne réalise rien de moins que la pole et la victoire !

André fait ses débuts au Mans en 1949 mais sa Delahaye engagé par Charles Pozzi abandonne suite à une panne de moteur. Après ces débuts convaincants, il est engagé par Amédée Gordini en 1950 et devient l'un des « Mousquetaires » de la marque avec Robert Manzon, Maurice Trintignant et Jean Behra. En F2, il termine deuxième à sept reprises et remporte une course. L'année suivante il fait ses débuts dans le championnat du monde de F1 du Grand Prix de France 1951 mais abandonne après seulement sept tours sur une casse moteur. Sur les quatre Grands Prix auquel il participe, il ne voit le drapeau à damier qu'une seule fois lors du Grand Prix d'Italie qu'il termine à la sixième place mais six tours du vainqueur.

Le manque de fiabilité et de performance des Gordini le pousse à quitter l'écurie française fin 1951 et il signe un contrat Ferrari pour la saison 1952 devenant ainsi le premier Français engagé en F1 par la firme Italienne.

 

Il va briller lors de deux courses hors championnat, terminant deuxième (avec Giuseppe Farina) du Grand Prix de Paris et remportant la victoire (avec Alberto Ascari) du Grand Prix du Comminges. En championnat, il n'est engagé que sur deux manches. Il laisse sa voiture, qui abandonnera par la suite à Farina, en Suisse et termine le Grand Prix d'Italie à la sixième place.

Lors des 24H du Mans, il se classe cinquième au Mans en partageant une Ferrari 340 America avec Lucien Vincent.

 

En 1953 il tombe gravement malade et ne revient en compétition qu'en 1954 avec Gordini. Son meilleur résultat est une troisième place hors championnat lors de l'International Trophy à Silverstone.

 

En 1955, André décide de piloter une Maserati 250F. Hors championnat, il termine sixième du Grand Prix de Pau et remporte le Grand Prix d'Albi fin Mai. Une semaine plus tôt, à Monaco, André (engagé par Mercedes pour les 24H du Mans) est invité par Alfred Neubauer à remplacer Hans Herrmann qui s'est blessé lors des essais. Malheureusement pour lui, cette course est un fiasco pour l'équipe allemande qui voit tous ces pilotes abandonner. Néanmoins il reste à ce jour le seul Français à avoir piloté pour Mercedes en championnat du Monde de F1.

 

Mercedes s'étant retiré de la compétition automobile suite au drame du Mans, André poursuit avec Maserati et Gordini. Il participe à son dernier Grand Prix de F1 lors de la manche italienne qu'il termine à la onzième place.

 

Dès lors, André se consacre aux courses d'endurance jusqu'en 1965. Néanmoins sa dernière grande victoire a lieu en 1962 lors du Tour de France Automobile. Il remporte l'épreuve au volant d'un Ferrari 250GT. Gravement blessé dans un accident de la route en 1966, il reste dans le coma pendant quinze jours avant de récupérer complètement et de se concentrer sur la gestion de garage.

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