Ronnie PETERSON
 R.PETERSON
Lotus Ford Cosworth
Mario ANDRETTI
 M.ANDRETTI
Lotus Ford Cosworth
Jacques LAFFITE
 J.LAFFITE
Ligier Matra

304e Grand Prix

XXIV Gran Premio de España
Ensoleillé
Jarama
dimanche 4 juin 1978
75 tours x 3.404 km - 255.300 km
Affiche
F1
Coupe

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Lotus sème la terreur

Le Grand Prix de Belgique a vu la démonstration de la Lotus 79 à effet de sol de Mario Andretti. La 79, surnommée depuis la « beauté noire », exploite si bien le principe de l'effet de sol que la concurrence semble atomisée. Tout le monde s'attend donc à voir encore les monoplaces noires et or dominer ce GP d'Espagne, d'autant plus que Ronnie Peterson profitera à son tour d'une 79, celle d'Andretti à Zolder. « Little Mario » en reçoit une toute neuve. La plupart des journalistes sont impatients de voir si les deux hommes pourront en découdre, ou si la hiérarchie imposée par Colin Chapman en faveur d'Andretti sera respectée. Quoiqu'il en soit, tous deux ont activement participé au développement de la 79 et la maîtrisent à merveille. « Ronnie et moi, nous ne la conduisons pas de la même façon, explique Andretti. En douceur, comme sur des rails, voilà pour moi ce qui convient le mieux à la 79 - à la 78 aussi, d'ailleurs. Ronnie, lui, préfère bousculer un peu la mécanique. A chacun sa manière, mais les deux techniques marchent. »

 

Bien qu'il se consacre désormais entièrement à la Formule 1, Andretti a cédé à la tentation de disputer les 500 Miles d'Indianapolis. Qualifié in extremis, il a fini onzième au volant d'une Penske-Cosworth. Pour lui cette participation était avant tout symbolique, dix ans après sa victoire sur le mythique ovale. Car l'ancien immigré italien devenu une vedette aux États-Unis entend bien aussi conquérir l'Europe, c'est-à-dire remporter le championnat du monde de Formule 1.

 

A noter que Lotus dispose à partir de cette épreuve d'un nouveau sponsor, le japonais Olympus, pour un contrat de 150 000 dollars. John Player Special a en effet annoncé son retrait à la fin de l'année et Chapman est prévoyant...

 

Malgré la nette supériorité des Lotus, la concurrence tient à faire bonne figure. Mauro Forghieri déclare ainsi que les machines de Colin Chapman ne lui « font pas peur ». Son optimisme paraît un peu forcé...

 

Présentation de l'épreuve

Tandis que les Lotus sont parties pour dominer la saison, une « bombe » éclate quelques jours avant le Grand Prix d'Espagne. Brabham a en effet testé avec Niki Lauda une nouvelle voiture à Brands-Hatch, la BT46B. A l'étonnement général celle-ci est équipée d'un énorme ventilateur à l'arrière. Bernie Ecclestone et Gordon Murray assurent que cet élément est censé améliorer le refroidissement du Flat 12 Alfa Romeo qui a en effet tendance à surchauffer. Mais beaucoup pensent que c'est surtout un élément aérodynamique mobile destiné à générer de l'effet de sol, ce qui est illégal. Déjà certains directeurs d'écurie menacent de saisir la Commission sportive internationale. Il ont des raisons de paniquer : bien qu'elle soit, de l'aveu postérieur de Lauda, très difficile à conduire, la BT46B a un excellent potentiel. Cette voiture controversée doit faire ses débuts au Grand Prix suivant en Suède.

 

Faute du financement Hesketh n'a plus les moyens d'apparaître sur les Grands Prix. Lord Alexander estime qu'il s'est suffisamment amusé comme cela et décide de liquider définitivement son écurie. L'envie et le sérieux avaient de toute façon déserté avec le départ de James Hunt fin 1975. Le prometteur pilote irlandais Derek Daly se retrouve en tout cas sans volant.

 

Après d'importants essais à Dijon-Prenois, Ligier réintroduit la JS9 qui a été si décevante à Monaco, mais avec de profondes modifications. Ainsi, l'énorme aileron arrière intégré de la JS9 a été remplacé par celui de la JS7/9, beaucoup plus conventionnel. Cette voiture devient la principale voiture de l'équipe tandis que la JS7/9 devient provisoirement la voiture de réserve.

 

Patrick Tambay est de retour derrière le volant de la seconde McLaren même s'il n'est pas vraiment rétabli de sa brûlure au pied contractée à Pau, plus profonde que prévu. Il a en tout cas décidé de renoncer aux 24 heures du Mans qu'il devait disputer pour le compte de Renault-Alpine. Toujours chez McLaren Gordon Coppuck a fait monter un aileron supplémentaire sur la M26 de James Hunt afin de corriger un sous-virage récurrent.

 

Surtees aligne pour la première fois une deuxième TS20 pour Rupert Keegan. Enfin comme chaque année l'Espagnol Emilio de Villota s'engage dans sa course nationale sur sa vieille M23 privée.

 

Les qualifications

Une séance d'essais préliminaires s'est déroulée sur le circuit quelques semaines plus tôt, ce qui permet aux voitures d'être plus facilement réglées.

Les Lotus dominent sans conteste les essais qualificatifs, collant une seconde au tour à la concurrence. Andretti réalise sa douzième pole position en carrière et devance Peterson de deux dixièmes. Reutemann est troisième devant Hunt. Ce dernier a été victime d'un accrochage avec de Villota et devra disputer la course avec son mulet. Villeneuve et Lauda sont en troisième ligne. La quatrième ligne est composée de Watson et de Patrese, la cinquième de Scheckter et de Laffite. Le pilote Ligier a cependant le sourire : grâce à excellent chrono en essais libres, Goodyear lui a enfin donné des pneus tendres. Jabouille réalise le onzième temps avec la Renault. Il devance les Tyrrell et la McLaren de Tambay. Piètre performance pour Jones, seulement dix-huitième avec la Williams.

En fond de grille on trouve les Shadow, l'Ensign d'Ickx et la Surtees de Keegan.

 

N'ayant pu effectuer un seul chrono, la Theodore de Rosberg est éliminée dès les pré-qualifications. Lunger, Merzario, Colombo et de Villota sont les éliminés des séances qualificatives. Enfin Arnoux n'a pas pu défendre les chances de Martini, faute de moteur de rechange disponible après avoir cassé le sien en essais privés.

 

Le Grand Prix

La course se déroule par un temps beau et chaud. Sur la grille, l'inévitable Jackie Stewart accompagne le roi Juan Carlos d'Espagne et lui présente un à un tous les conducteurs.

 

Pour contrer l'extraordinaire tenue de route des Lotus 79 à effet de sol, certains pilotes comme Hunt, Depailler et Pironi s'élancent en pneus très tendres. D'autres comme Villeneuve et Reutemann ont « panaché » pneus durs et pneus tendres.

 

Grille de départ: Toutes les voitures ne sont pas arrêtées lorsque le starter donne le départ. D'où une certaine incertitude.

 

Départ: Profitant de la confusion, Hunt prend un départ canon et surprend Andretti. Les deux hommes franchissent côte à côte le premier virage, mais c'est finalement l'Anglais, bien placé à l'intérieur, qui s'impose. Les deux hommes de tête sont suivis de Reutemann, Watson et Villeneuve. Peterson a complètement raté son envol et se retrouve neuvième. Il a aussi gêné Lauda. Depailler heurte Jabouille au premier freinage. L'Auvergnat continue malgré une foulure au bras tandis que le pilote Renault repart dernier.

 

1er tour: Hunt mène devant Andretti, Reutemann, Watson, Villeneuve, Patrese, Laffite, Scheckter, Peterson et Lauda.

 

2e: Malgré un train de pneus plus tendres que celui d'Andretti, Hunt ne parvient pas à semer la Lotus. Reutemann reste au contact de ces deux pilotes. De son côté Peterson menace Scheckter.

 

4e: Andretti est dans les échappements de Hunt, mais ne trouve pas l'ouverture. Reutemann perd un peu de terrain. Watson est distancé et menacé par Villeneuve et Patrese.

 

5e: Hunt et Andretti sont séparés par une demi-seconde. L'Américain réalise le meilleur tour de la course: 1'20''06'''.

 

6e: Dans la ligne droite principale, Andretti déborde Hunt par l'intérieur et s'impose au premier virage.

 

8e: Andretti mène devant Hunt (2s.) et Reutemann (6s.). Le groupe Watson - Villeneuve - Patrese - Laffite a dix secondes de retard. Plus loin, Peterson vient à bout de Scheckter et commence sa remontée.

 

9e: Lauda double Scheckter. Ickx entre aux stands pour réparer son levier de vitesses qui s'est fissuré. Il repartira quelques instants plus tard en dernière position.

 

10e: Andretti mène devant Hunt (3s.), Reutemann (8s.), Watson (10s.), Villeneuve, Patrese, Laffite et Peterson à 12s, Lauda à 15s.

 

11e : Cinquième, Villeneuve est en délicatesse avec ses pneus et est menacé par Patrese, Laffite et Peterson.

 

13e: La bagarre fait rage pour la cinquième place entre Villeneuve, Patrese, Laffite, Peterson et Lauda.

 

14e: Patrese double Villeneuve.

 

15e: Trois secondes et quatre-vingt-quinze centièmes séparent Andretti et Hunt. Cela va mal pour Villeneuve qui se fait passer sans coup férir par Laffite puis par Peterson.

 

16e: Lauda double Villeneuve à son tour. Le Canadien est tombé au neuvième rang.

 

17e: Jusqu'alors douzième, Tambay souffre du pied gauche et essaie de changer de rapport sans utiliser l'embrayage. Mais il se retrouve au point mort dans un virage et part en tête-à-queue. Lorsqu'il redémarre, son embrayage est grillé et il doit renoncer.

 

18e : Andretti devance Hunt (3.9s.), Reutemann (16s.), Watson (18s.) et Patrese (21s.). Suivent Laffite, Peterson, Lauda, Villeneuve, Scheckter, Pironi et Depailler.

 

20e: Andretti a maintenant un peu plus de quatre secondes d'avance sur Hunt. Watson se rapproche de Reutemann. Fittipaldi s'arrête à son stand pour changer ses pneus et remettre les contrepoids d'équilibrage de ses roues.

 

22e: Andretti rencontre les premiers retardataires. En panne de moteur, Patrese s'arrête sur un bas-côté. Peterson récupère la sixième place.

 

23e: Grosse bagarre entre Laffite, Peterson et Lauda qui se tiennent en une seconde. Un problème d'échappement contraint Rebaque à l'abandon.

 

24e : Andretti mène devant Hunt (4.2s.), Reutemann (20s.), Watson (20.9s.), Laffite (22.8s.), Peterson (23.3s.) et Lauda (23.6s.).

 

25e: Reutemann est en difficulté avec ses pneumatiques et est très menacé par Watson. Son équipier Villeneuve est quant à lui sous la pression de Scheckter.

 

27e: Andretti a maintenant six secondes de marge sur Hunt. Reutemann a 27 secondes de retard. Scheckter double Villeneuve. Passage aux stands de Stommelen pour mettre de nouvelles gommes.

 

29e: Reutemann stoppe chez Ferrari pour changer ses pneus tendres qui n'ont pas tenu la distance. L'Argentin repart dixième, derrière les Tyrrell de Pironi et de Depailler. Villeneuve suit immédiatement son équipier au stand pour effectuer la même opération. Il reprend la piste en quinzième position, avec un tour de retard.

 

30e : Villeneuve se retrouve dans une situation inconfortable puisqu'il est derrière Andretti et devant Hunt.

 

31e: Watson, Laffite, Peterson et Lauda sont roues dans roues, en lutte pour la troisième place. Depailler prend la huitième place à Pironi.

 

32e : Hunt n'a toujours pas pris un tour à Villeneuve qui ne s'écarte pas. Du reste la Ferrari semble aussi rapide que la McLaren.

 

33e : Hunt adresse un signe à son écurie en passant devant les stands pour se plaindre de l'obstruction de Villeneuve. Le Québécois finit par le laisser passer peu après. Hunt a désormais sept secondes de retard sur Andretti.

 

35e: Watson a de plus en plus de mal à contenir Laffite, Peterson et Lauda. Il se débat en effet avec une boîte de vitesses de plus en plus « dure » et a perdu son quatrième rapport. De plus il est gêné par le trafic.

 

37e: Andretti creuse nettement l'écart sur Hunt. Laffite déborde Watson, bientôt imité par Peterson. Lauda se retrouve juste derrière son coéquipier. Plus loin, Scheckter est attaqué par Depailler et Reutemann bataille avec Pironi.

 

38e: Peterson déborde Laffite et se retrouve ainsi troisième, à une quinzaine de secondes de Hunt. Lauda dépasse Watson. Ces quatre pilotes ont 35 secondes de retard sur le leader. Stuck s'arrête chez Shadow pour changer de pneus.

 

40e: Hunt est désormais à dix-huit secondes d'Andretti. Ses pneus se dégradent et il est en proie au trafic. Peterson le rattrape mais a encore dix-sept secondes de retard.

 

42e: Depailler prend la septième place à Scheckter. Plus loin, Reutemann s'impose face à Pironi.

 

43e: Stuck s'arrête une deuxième fois à son stand. Il fait une nouvelle fois changer ses pneus.

 

45e: Andretti mène devant Hunt (20.6s.) et Peterson (33.6s.). Laffite est quatrième à une quarantaine de secondes devant les Brabham de Lauda et de Watson. Suivent Depailler, Scheckter, Reutemann et Pironi. Fittipaldi est de nouveau aux stands pour régler l'équilibre de sa Copersucar. Il s'arrêtera encore deux fois.

 

48e: Hunt est de plus en plus en difficulté à cause de ses pneus tendres dont l'adhérence ne cesse de se dégrader. Il n'a plus que dix secondes d'avance sur Peterson.

 

49e: Andretti caracole en tête devant Hunt (26s.), Peterson (32s.), Laffite (39s.), Lauda (40s.) et Watson (50s.). Villeneuve effectue un second changement de pneumatiques. Il navigue en dix-septième position.

 

50e: Depailler est au ralenti à cause d'un problème avec son moteur et regagne son garage. Troisième passage aux stands pour Fittipaldi.

 

51e : Après plusieurs passages par les stands du fait de l'instabilité de sa voiture, Stuck met pied à terre. Une de ses suspensions est hors d'usage.

 

52e: Peterson est maintenant dans le sillage de Hunt. Pironi s'arrête pour changer de pneus et pour faire rebrancher un fil de bougie. Il retrouve aux stands son équipier Depailler, toujours arrêté.

 

53e: Après la courbe Tunel, Peterson prend l'aspiration derrière Hunt et le déborde dans la grande ligne droite. Voici les deux Lotus 79 en tête du Grand Prix. Plus loin, Watson est toujours en difficulté et se fait doubler par Scheckter puis par Reutemann.

 

54e: Andretti a vingt-neuf secondes de marge sur Peterson. Hunt n'a pas le temps de souffler, car voici déjà Laffite et Lauda qui se présentent dans son sillage. Pironi reprend la piste.

 

55e: Laffite plonge à l'intérieur dans la petite courbe Le Mans et double Hunt. Quelques kilomètres plus loin, Watson reprend l'avantage face à Reutemann. Depailler reprend la piste, mais pour un tour seulement avant de renoncer pour de bon.

 

56e: Lauda double Hunt à son tour.

 

57e: Le moteur Alfa Romeo de Lauda cesse de fonctionner. Le champion du monde doit s'arrêter dans l'herbe.

 

58e: A l'épingle, un demi-arbre de transmission se rompt sur la Ferrari de Reutemann, lancée à pleine vitesse. Celle-ci sort de la piste, traverse les grillages de protections, se soulève et vient s'écraser contre le rail. Les roues de côté gauche et une partie du train avant transpercent l'acier. Fort heureusement, Reutemann sort aussitôt de son épave, mais soulagé d'avoir évité de peu le sort tragique de François Cevert et d'Helmuth Koinigg. Il est néanmoins transférer au centre médical du circuit.

 

59e: Vingt-six secondes séparent Andretti et Peterson. Laffite est à 31 secondes du commandement.

 

60e: Hunt entre au stand McLaren pour changer ses pneus. Il se fait ainsi doubler par Scheckter et par Watson. Il peut conserver la sixième place car il compte une belle avance sur son poursuivant immédiat Brambilla. Mais il a concédé un tour à Andretti.

 

63e: A douze tours du but, Andretti mène devant Peterson (23s.), Laffite (30s.). Scheckter (57s.) et Watson (1m. 05s.). Hunt est sixième et devance Brambilla, Jones, Regazzoni et Mass.

 

65e: Abandon de Fittipaldi suite à une rupture de la tringlerie de son accélérateur.

 

68e: Un problème de raccord sur le canalisateur de la Shadow oblige Regazzoni à abandonner.

 

69e: Bon dernier, Ickx jette l'éponge suite à une panne de moteur.

 

70e: Andretti a vingt secondes d'avance sur Peterson à cinq tours du but.

 

73e : Les écarts sont stables en cette fin de course, les Lotus s'acheminent vers un nouveau doublé.

 

75ème et dernier tour: Mario Andretti remporte sa troisième victoire de la saison avec dix-neuf secondes d'avance sur Peterson. C'est le deuxième doublé consécutif des Lotus, le premier de la nouvelle 79. Laffite est un brillant troisième et monte ainsi sur son premier podium de la saison. Scheckter est quatrième et marque les premiers points de la Wolf WR5. Il précède Watson. Hunt grappille le dernier point, son premier depuis le GP du Brésil. Brambilla est septième et devance Jones, Mass, Villeneuve, Keegan, Pironi, Jabouille et Stommelen.

 

Après la course

L'impressionnante tenue de route de la Lotus 79 a écœuré la concurrence durant tout le week-end. « Il n'y a pas tellement de façons de dire: " fantastique" », plaisante Mario Andretti lorsqu'on lui demande de commenter sa course. A moins d'un miracle, rien ne pourra empêcher Lotus de rafler les deux titres cette année-là. Mais le miracle va peut-être se produire avec la fameuse Brabham BT46B de Gordon Murray, attendue pour le Grand Prix de Suède...

 

En attendant Andretti et Peterson sont félicités par le roi d'Espagne et sablent le champagne en compagnie de Laffite, ravi de sa course. Il a en effet été le plus proche des Lotus en fin d'épreuve et affirme que cette troisième place constitue l'équivalent d'une victoire. Le « père Ligier » retrouve enfin un peu le sourire...

 

Suite à son accident, Carlos Reutemann est transporté en ambulance jusqu'à un hôpital madrilène pour subir des examens. Ceux-ci révèlent une commotion cérébrale bénigne. L'Argentin sera sur pied en quelques jours.

 

Andretti compte désormais 36 points au championnat du monde, soit dix de mieux que Peterson. Le Suédois a en effet pris la deuxième place à Depailler. Au classement des constructeurs, Lotus possède vingt longueurs de marge sur Tyrrell.

Tony