Taki INOUE
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Takachiho Inoue
Nacido el 5 septiembre 1963 - Kobe - 61 años
Nacione : Japón
Primer Gran Premio :
Japón 1994
Último Gran Premio :
Australia 1995
Mejor clasificación :
8a
Mejor posición en parrilla :
18a
 
Nunca clasificado en Campeonato del Mundo
1994
nc
1995
nc
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Posición sobre la parrilla de salida
Media: 20,39
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Posición a la llegada
Media: 11,2

Le jeune Takachiho est l'exemple comme quoi on peut réussir sans être particulièrement doué.

 

Il faut dire que Taki est, certes, un pilote peu redoutable mais qu'il apporte dans chacune de ses transactions une mallette de yens apportée par ses généreux sponsors. Sa carrière va donc débuter sur son île natale en 1985 sur voitures de série et ce n'est pas une franche réussite.

 

Néanmoins, deux ans plus tard, il s'envole pour le continent européen et atterrit en Angleterre. Pendant une année il va s'aguerrir à l'école Jim Russel avant de faire ses débuts l'année suivante en Formule Ford. Les vingt-cinq courses de l'année seront une étape plus que difficile pour Taki. Il accumule les problèmes: il ne parle pas un mot d'anglais, ne connaît pas la plupart des circuits, et ses dons limités lui font accumuler les sorties de route, les accidents, têtes à queue, tonneaux et autres cabrioles du genre. A la fin de la saison, David Sears, son patron, ne le reconduit pas dans ses fonctions. Il frappe alors aux portes de la F3, mais cette porte lui est très rapidement refermée.

 

Contraint de retourner au Japon, Taki va faire ses gammes de 1989 à 1993 dans le championnat F3 local. Hormis deux quatrièmes places, il ne parvient pas à se distinguer. Néanmoins, pendant ce temps, s'il ne parvient pas à améliorer ses capacités de pilotes, il en profite pour devenir un redoutable homme d'affaire. Nantis de ses soutiens, il retraverse la planète, encore une fois en direction du Royaume Uni. Il parvient à décrocher pour 1994 un volant au sein de l'écurie de son ancien patron David Sears. Coéquipier de Vincenzo Sospiri, Taki lutte pour la qualification tandis que l'Italien lutte pour le titre. Néanmoins, il établit quelques contacts avec des écuries de F1 désireuse de prendre contact avec son portefeuille.

 

C'est ainsi qu'après un essai peu concluant à Barcelone, Taki est engagé par la jeune structure Simtek pour son Grand Prix national. Pendant cette épreuve, il cumule les "pulvérisations": tout d'abord pulvérisé par son coéquipier David Brabham, qui lui colle plus de trois secondes lors des qualifications, puis la pulvérisation de sa voiture dès le troisième tour d'un circuit qu'il connaît pourtant par cœur. Malgré ce revers, il parvient sans mal à trouver un volant pour la saison suivante. En effet, il débarque avec un budget de sept millions de dollars et Arrows lui ouvre très grand ses portes. Taki va pouvoir effectuer une saison entière, sereinement. Et c'est vrai qu'il va lui falloir de la patience car son début de saison est relativement difficile.

 

Vingt-et-unième temps au Brésil, sa monoplace prend feu en course. En Argentine il est dix secondes plus lent que son coéquipier Gianni Morbidelli et abandonne suite à un tête-à-queue. Encore un tête-à-queue à Imola et de nouveau en incendie en Espagne. Il se fait percuter par le pace car conduit par Ragnotti à Monaco; se fait percuter de nouveau par Katayama en France; se fait renverser enfin par une voiture de sécurité venue éteindre l'incendie de son moteur en Hongrie.

 

Néanmoins, sa situation s'améliore en fin de saison où il prend régulièrement le dessus sur son nouvel coéquipier Max Papis. Il se fait remarquer une dernière fois en Italie où il est impliqué dans l'accrochage entre Michael Schumacher et Damon Hill. Sa saison se termine avec la non-reconduction de son contrat par Jackie Oliver. Dès lors, Taki va se tourner vers Ligier et Sauber mais ces deux écuries ne sont pas très enchantées à l'idée d'enrôler le pilote nippon. C'est chez Minardi que Taki va trouver son salut pour la saison suivante. Mais, suite au retrait de son principal sponsor, il est aussitôt remplacé par Giancarlo Fisichella.

 

C'est la fin de sa carrière en F1 qui va retourner au Japon. Il y fera quelques rares apparitions en GT tout en créant son pôle de mangement pour jeunes pilotes, où son sens des affaires lui ait d'une aide précieuse.

Alex Mondin