Pascal se fait tout d'abord remarquer dans le championnat de France de Formule Renault. Après une saison d'apprentissage en 1979, il parvient à finir deuxième l'année suivante derrière Michel Ferté.
En 1981, il monte en F3 et participe conjointement aux championnats d'Europe et de France. Sa septième place au classement final en France lui permet de pouvoir s'essayer à la F2 au volant d'une AGS. Contraint de retourner à la F3 en 1983, il profite de cette année pour faire ses débuts au Mans. N'étant pas pourvu de gros soutiens financiers, Pascal parvient à revenir en F2, mais pas dans une écurie de pointe. Il arrive néanmoins à remporter une brillante victoire à Hockenheim avant de devoir céder son baquet en fin de saison pour des problèmes de trésorerie.
En 1985, il ne parvient pas à trouver un volant en F3000, la discipline qui vient de remplacer la F2. Il se rabat donc sur le championnat de France de production et obtint quand même un volant chez Oreca en F3000 en fin de saison. L'année suivant débute en fanfare ! Pour l'épreuve inaugurale de la saison, Pascal signe un très joli « hat trick » sur la piste de Silverstone : Pole, Victoire et Record du Tour. Malgré quelques bons autres résultats, sa fin de la saison n'est pas couronnée de succès et il doit même abandonner son baquet pour les deux dernières courses.
La saison 1987 marque l'année du grand saut pour Fabre. Henri Julien, directeur de l'écurie de F1 AGS, recherche un pilote efficace mais surtout pas cher ! L'écurie fonctionne sur le mode artisanal, elle ne peut se permettre de payer un pilote. Pascal obtient sa super-licence et signe un contrat avec AGS. Malheureusement pour lui, cette première saison sera la seule. Pilote fiable, Pascal parvient à amener son antique AGS à l'arrivée neuf fois durant les dix premiers Grands Prix. Echouant à trois reprises dans l'exercice de plus en plus difficile des qualifications, il se voit remplacer par Roberto Moreno à deux épreuves de la fin. Une fois de plus (c'est la troisième), il doit céder son volant avant le terme de la saison.
La suite de sa carrière le voit s'éloigner définitivement de la monoplace. On l'apercoit ici et là au volant de GT, de Tourisme, de Super Productions... On note tout de même qu'il obtient son meilleur résultat aux 24H du Mans en 2001, avec une cinquième place acquise au volant d'une Reynard.
Alex Mondin