Lorenzo Bandini est parti alors que s'annonçait une magnifique saison pour lui.
Avant de devenir pilote, Lorenzo travaille comme mécanicien dans un garage. Grâce au propriétaire, il peut disposer de voitures, avec lesquelles il débute sa carrière automobile.
En 1959, il passe à la Formule Junior, et avec ses voitures, le pilote italien réalise deux saisons magnifiques, ce qui lui vaut d'être approché par Ferrari. La Scuderia lui propose un volant en Formule 1 en 1961, mais qui finalement sera donné à Giancarlo Baghetti.
Malgré tout, Lorenzo va courir en F1 dès la saison 1961 car il est engagé par la Scuderia Centro Sud, qui le fait courir avec une Cooper-Maserati. Dès sa première sortie, à Pau, il termine à la troisième place, performance qu'il réitère à Naples.
Ferrari le recontacte pour la saison 1962. Il ne réalise que trois sorties en championnat, mais impressionne lors de sa première sortie de la saison à Monaco, où il termine troisième. En dehors du championnat, il termine deuxième à Naples et remporte le Grand Prix de Méditerranée sur le circuit d'Enna-Pergusa. Mais à la fin de la saison, Ferrari le garde mais pour courir en voitures de sport, plus en F1.
De retour avec la Scuderia Centro Sud, il participe aux trois premières courses avec une BRM, puis est finalement rappelé par Ferrari après le grave accident de Willy Mairesse au Nürburgring. Si en championnat de F1, Lorenzo ne fait mieux que cinquième place, il termine cependant sur le podium lors du Grand Prix de Méditerranée, et en voitures de sport, il remporte les 24 heures du Mans, avec son compatriote Ludovico Scarfiotti.
En 1964, en F1, après une troisième place en Allemagne, Lorenzo va remporter son unique succès en F1 lors du Grand Prix d'Autriche, se retrouvant en tête après l'abandon de Dan Gurney. Il terminera troisième lors de deux autres courses et se classe quatrième au championnat.
La saison suivante, Lorenzo ne monte qu'une seule fois sur le podium lorsqu'il termine deuxième à Monaco. En voitures de sport, Lorenzo remporte la grande épreuve italienne, la Targa Florio.
En 1666, il termine à nouveau en deuxième position sur le circuit de Monaco, puis troisième en Belgique et se retrouve en tête du championnat. En France, il décroche la pole position, mène la course pendant 31 tours avant de rencontrer un problème avec son câble d'accélérateur. La suite de sa saison est catastrophique, il ne marque ensuite que deux points et termine le championnat à la neuvième place.
En 1967, la saison commence très bien, Lorenzo remporte les 24 heures de Daytona et les 1000 km de Monza, et termine deuxième de la Race of Champions, à Brands Hatch.
En F1, à Monaco, Lorenzo se dirige vers une nouvelle deuxième place. Au 82e tour, à la sortie de la chicane du port, sa voiture accroche les barrières avant de se retourner et de s'enflammer. Il décède des suites de ses blessures trois jours après l'accident. Il avait 31 ans.
Julien