Jenson BUTTON
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Jenson Alexander Lyons Button
Nacido el 19 enero 1980 - Frome (Somerset) - 44 años
Nacione : Reino Unido
Primer Gran Premio :
Australia 2000
Último Gran Premio :
Mónaco 2017
Mejor clasificación :
1.o
Mejor posición en parrilla :
1.o
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#22
Campeón del Mundo en  2009
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Jenson est le fils de John Button, une star du Rally-cross des années 70, et qui installe son fils dans un karting lorsque ce dernier avait huit ans. Les résultats arrivent très rapidement : en 1989, il remporte le championnat des cadets du club, puis le championnat British Super Prix. L'année suivante, il termine vice-champion britannique des cadets.


Champion de Karting

Durant la saison 1991, Jenson réalise un carton : le grand chelem au championnat britannique des cadets qui comptait six courses, et le championnat British Open, où il remporte toutes les courses dans sa catégorie, la bagatelle de trente-quatre épreuves ! En 1992, il change de catégorie, passant de Cadet à Junior, et triomphe toujours dans le championnat TKM et le British Open. L'année suivante, il est champion junior RAC, et termine de nouveau vainqueur du British Open. Tout en prenant part au championnat RAC, il dispute en Italie le championnat ICA Senior, avec deux victoires à la clé. Un championnat qu'il va remporter l'année suivante, tout en terminant vice-champion du monde de Formule A en karting.


Lors de la saison 1996, Jenson brille dans plusieurs championnats de Super-A face aux plus grands pilotes : troisième dans les championnats du Monde et d'Amérique, cinquième pour le championnat européen. Puis en 1997, il remporte le championnat européen de karting Super-A en remportant quatre victoires. Autre performance, il décroche également la victoire au Mémorial Ayrton Senna.


La monoplace

En 1998, le jeune Britannique revient au pays dans la Formule Ford 1600, au sein de l'équipe Haywood. Il en ressort un bilan plus que positif : champion britannique et vice-champion d'Europe de Formule Ford 1600, en enlevant au passage le titre de meilleur jeune pilote McLaren Autosport BRDC.


En 1999, il passe en Formule 3, dont le championnat britannique fait partie des plus difficiles. Il parvient malgré tout à remporter trois courses et se classe troisième du classement général. Il obtient également une deuxième place à Macao, course de référence en F3. Avec un tel bagage obtenu au cours de ces dix dernières années, Jenson est courtisé par un grand nombre d'équipes qui lui proposent des tests. C'est le cas des équipes de F3000 SuperNova et Fortec en F3, et en F1, de McLaren et de Prost-Peugeot. Sir Frank Williams le remarque et, après une confrontation avec Bruno Junqueira, Jenson intègre la F1 pour la saison 2000.


Déjà la F1 avec Williams

Dès ses débuts, Jenson impressionne en obtenant des temps comparables à ceux de son coéquipier Ralf Schumacher, qui a déjà trois saisons de F1 à son actif. Et dès sa deuxième course au Brésil, à la suite à la disqualification de David Coulthard, il se classe sixième et devient à vingt ans, deux mois et sept jours le plus jeune « scoreur » de l'histoire de la F1. En Allemagne, il manque de peu le podium, avec seulement 1.5 secondes de retard sur Coulthard, troisième. Au Grand Prix de Belgique, il réussit à se qualifier au troisième rang mais percute Trulli dès le quatrième tour. Il finit tout de même cinquième. Finalement, c'est une huitième place au championnat plus qu'honorable pour le jeune rookie.


Avec Renault

En 2001, Williams, qui avait engagé Juan-Pablo Montoya un an auparavant, se retrouve avec trois pilotes. Bien que toujours sous contrat avec Williams, Jenson est prêté à Benetton-Renault. C'est une saison très décevante, car l'écurie Benetton, rachetée par Renault, est en pleine restructuration, et elle est incapable de fournir à ses pilotes une monoplace compétitive, devant en plus essuyer les plâtres du nouveau moteur Renault. Jenson est de plus assez fébrile cette saison-là et se fait dominer par Giancarlo Fisichella , son équipier. Ainsi, il ne rentre dans les points qu'à une seule reprise, avec une cinquième place chanceuse en Allemagne, tandis que Fisichella monte sur le podium à Spa. Une année à oublier donc...


L'année suivante, en 2002, Benetton devient officiellement Renault. Cette fois, la situation s'améliore, même s'il ne monte toujours pas sur le podium. Il se classe quatrième en Malaisie et au Brésil et termine plus régulièrement dans les petits points. Malheureusement, il doit encore faire face à la fiabilité plus qu'aléatoire de sa monoplace et abandonne souvent. Jenson finit la saison à la septième place, mais Flavio Briatore, qui veut placer son poulain Fernando Alonso comme second pilote, le force à nouveau à aller voir ailleurs.


BAR

Pour 2003, Jenson signe pour l'équipe BAR-Honda, et court en compagnie de Jacques Villeneuve, champion du monde 1997. Cette année-là, il termine de nouveau deux fois en quatrième position, en Autriche et au Japon, et surtout devance franchement son expérimenté coéquipier, qui est même remplacé pour la dernière course par Takuma Sato. Jenson s'affirme de plus en plus comme un pilote de premier plan et aux USA, sous la pluie, il mène pour la première fois une course pendant de nombreux tours, avant d'abandonner sur casse du moteur Honda. Mais qu'importe, il a montré de quoi il est capable lorsqu'il a à un matériel adéquat.


La saison 2004 est la première grande saison de F1 pour le pilote britannique. Au volant d'une BAR-Honda 006 très performante, il monte sur son premier podium en Malaisie (enfin !). Il se classe de nouveau troisième au Grand Prix suivant à Bahreïn, puis enchaîne en signant sa première pole position à Imola et termine cette course deuxième derrière la Ferrari de Michael Schumacher. En 2004, Jenson finit dix fois sur le podium, mais hélas jamais sur la plus haute marche, buttant sur les Ferrari intouchable cette année-là. Le bilan de sa saison est tout de même très positif, BAR est vice-champion, et Jenson termine troisième du championnat derrière Schumacher et Barrichello, les deux pilotes Ferrari. Cependant, Jenson va être aussi responsable d'un énorme scandale qui va durer de juillet à novembre, scandale vite connu sous le nom de Buttongate.


En effet, il fait savoir début août qu'il a signé un contrat avec Williams pour 2005, or son patron David Richards conteste la validité de cette signature, arguant que Jenson doit rester encore un an chez BAR. Finalement, la justice donnera raison à Richards, et Jenson est contraint de rester à Brackley encore un an, avant de revenir à Grove.


Pour la saison 2005, on imagine que Jenson va enfin remporter sa première course, mais il n'en sera rien. Les débuts de la BAR 007 sont catastrophiques. A l'issue du Grand Prix de Saint-Marin, les BAR sont disqualifiés à la suite de la découverte d'un réservoir additionnel et exclues des deux Grands Prix suivants. A mi-saison, Jenson n'a aucun point au compteur. Il signe toutefois une deuxième pole position à Montréal. Par la suite, il se reprend et, toujours aussi régulier, va enchaîner dix courses consécutives dans les points, dont deux podiums, à Spa-Francorchamps et à Sao Paulo, pour se classer neuvième au championnat, ce qui est bien décevant par rapport à la saison précédente.


Cependant, à la même époque, éclate le second Buttongate. En effet, voyant les piètres performances des Williams-BMW, Jenson change à nouveau d'avis, dénonce son contrat avec Franck Williams et décide de rester définitivement chez BAR. Cette fois, c'est Sir Frank qui est furieux et qui attaque Jenson. Finalement, Nick Fry, patron de BAR, arrangera les choses en versant une grosse somme d'argent à Williams, qui abandonne alors ses griefs.


Honda

A la fin de l'année 2005, Honda rachète définitivement l'écurie BAR. Jenson est donc toujours dans l'équipe, aux côtés de Rubens Barrichello pour la saison suivante. Les essais d'intersaison sont d'ailleurs très prometteurs, et le Britannique peut espérer jouer les premiers rôles. Mais il va devoir déchanter très vite. Son début de saison se résume à une troisième place en Malaisie, quelques autres points et des soucis techniques. A Melbourne, il signe tout de même la pole, mais il est vite dépassé par Alonso, puis Räikkönen et voit son moteur exploser...sur la ligne d'arrivée !

Avec l'été, la Honda s'améliore sensiblement et Jenson marque des points régulièrement. C'est en Hongrie qu'il va enfin connaître la victoire, au terme d'une course à rebondissements marquée par la pluie et les abandons des deux grands favoris Alonso et Schumacher. Parti quatorzième, le Britannique va passer entre les gouttes, exploiter parfaitement la supériorité de ses pneus Michelin dans ces conditions, jusqu'à franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Sa saison se termine en trombe, il enchaîne les sept dernières épreuves dans le Top 5, et obtient la sixième place au classement final.


La saison 2007 est l'annus horribilis de Jenson et de Honda. En effet, la nouvelle RA107 est totalement loupée et le pilote britannique en fait les frais durant toute la saison, se retrouvant relégué dans la seconde moitié du plateau. Il doit ainsi attendre le Grand Prix de France en juillet pour inscrire son premier point de l'année, performance qu'il ne renouvellera qu'à Monza en septembre. Entre-temps, il se morfond à se battre contre les Toro Rosso ou même les Super Aguri. Sa meilleure performance de cette triste saison, il la signe en Chine sous la pluie, où il obtient la cinquième place. Il finit donc l'année avec six malheureux points, les seuls de Honda en 2007.


Malgré ce désastre, Jenson est encore chez Honda en 2008, espérant des jours meilleurs sous l'égide d'un nouveau patron, le très expérimenté Ross Brawn. Hélas, ce n'est absolument pas le cas. Comme sa devancière, la RA108 est complétement ratée et retrouve les fonds de grille. Jenson ne marque que trois points cette saison-là, avec une sixième place en Espagne. Pire, contrairement à ce qui s'était passé en 2007, Barrichello s'en sort mieux que son équipier et le devance au classement final. Plus généralement, l'avenir de Jenson en F1 s'inscrit alors en pointillés. Éclipsé par Lewis Hamilton dans le cœur du public britannique, il apparaît comme un pilote déconsidéré et déjà en fin de carrière.


Après cette saison désastreuse, Honda décide de se retirer de la Formule 1, officiellement en raison de la crise économique. La poursuite de la carrière de Jenson dépend alors d'un éventuel rachat de l'équipe de Ross Brawn. C'est ce qu'il advient début 2009: une solution interne est trouvée et l'écurie est rebaptisée Brawn GP.


Champion du Monde

Lors des essais d'avant-saison, les Brawn propulsées par un V8 Mercedes se révèlent très compétitives, au grand étonnement des autres équipes. Ces dernières considèrent que ces performances surprenantes sont le fait d'un diffuseur arrière "miracle" jugé illégal. Toujours est-il que les Brawn dominent la première course en Australie. Parti en pole, Jenson remporte facilement la deuxième victoire de sa carrière devant Barrichello et prend la tête du championnat. 

Une semaine plus tard en Malaisie, il signe une nouvelle pole et est en tête lorsque la course est stoppée à cause de la pluie. Néanmoins la démonstration est faite : la Brawn est bien la meilleure monoplace du plateau. Après une troisième place en Chine derrière les Red-Bull-Renault, Jenson réalise une superbe série de quatre victoires consécutives. La Brawn écrase véritablement la concurrence en ce printemps 2009 et le titre de champion du monde lui semble alors à portée de main. 


Mais l'été va marquer le début de la baisse de régime des Brawn et la montée en puissance des Red Bull. Fin août, la Brawn reprend quelque peu du poil de la bête, mais c'est désormais Barrichello qui en profite, revenant à seize points de Jenson à l'issue du Grand Prix de Belgique où le Britannique abandonne après un accrochage dès le premier tour. Les détracteurs du Britannique s'en donnent à cœur joie, raillant son pilotage d'épicier et son incapacité à gagner dès lors que sa machine n'est plus ultra-dominatrice. En Italie, il retrouve enfin le chemin du podium en finissant deuxième derrière Barrichello.

Les deux coéquipiers ne vont désormais plus se lâcher : à Singapour, Barrichello occupe une bonne cinquième place devant Jenson, mais ce dernier va lui chiper cette position grâce à un arrêt complètement décalé en fin de course. A Suzuka, perdus dans le peloton, les deux hommes se battent comme des chiffonniers pour les deux points de la septième place, au profit final de Barrichello.


Lorsqu'il arrive au Brésil, avant-dernier Grand Prix de l'année, Jenson compte quatorze points d'avance sur Barrichello et seize sur Vettel. Il peut donc remporter le titre à l'issue de cette épreuve. Les essais qualificatifs sont catastrophiques puisqu'il se classe seulement quatorzième tandis que « Rubinho » est en pole. Mais en course, il va faire taire tous ses détracteurs. Accusé de passivité lors des dernières courses, Jenson se bat comme un beau diable pour remonter vers la tête et multiplie les dépassements. Il revient finalement jusqu'à la cinquième place, devant Barrichello, qui a connu une crevaison. Il devient ainsi le dixième champion du monde britannique de l'histoire. C'est aussi et surtout une superbe revanche après les années très délicates qu'il a connues avec cette équipe Brawn, ex-Honda, ex-BAR, qui décroche en même temps le titre des constructeurs. Il finit enfin l'année en beauté par une troisième place à Abou Dhabi.


Deux Champions chez McLaren

Après une si belle saison, il semble aller de soi que Jenson rempile pour une année supplémentaire avec Brawn, en passe d'être rachetée par Mercedes. Or, du fait de son statut de nouveau champion du monde, il réclame à Ross Brawn une substantielle augmentation de salaire, mais celui-ci refuse. Jenson insiste lorsqu'il apprend que Nico Rosberg a signé avec l'équipe...pour un salaire deux fois supérieur au sien ! Vexé, le champion du monde prend contact avec McLaren-Mercedes, qui cherche un remplaçant à Heikki Kovalainen. En quelques jours l'affaire est conclue : en 2010, McLaren alignera les deux derniers champions du monde britanniques, Lewis Hamilton et Jenson Button.


Toutefois ceux-ci sont considérés très différemment par les médias. Beaucoup de journalistes voient le flamboyant Hamilton faire du petit bois de Button dont le sacre leur paraît peu convaincant. La première course à Bahreïn semble leur donner raison: Hamilton est troisième et Jenson un médiocre septième. Mais la manche suivante en Australie fait taire les mauvaises langues. Sur une piste humide mais en cours d'assèchement, Jenson change ses pneus parmi les premiers et se retrouve en tête après l'abandon de Vettel. Il gagne ainsi brillamment son huitième Grand Prix. Deux courses plus tard en Chine, toujours sous la pluie, il mène une course habile et l'emporte de nouveau, devant Hamilton. 

Après quatre manches il est ainsi en tête du championnat... ce qui étonne tout le monde, bien qu'il soit le tenant du titre ! Il garde cette place jusqu'au Grand Prix de Monaco, où son moteur Mercedes casse. En Turquie, il lutte pour la victoire contre Hamilton mais grâce à leur bonne entente, ils finissent sagement premier et deuxième. Au Canada, troisième doublé des McLaren, avec à nouveau Hamilton devant Button. C'est désormais l'ordre du classement général et Jenson aura dès lors bien du mal à devancer son coéquipier. En terminant cinquième du championnat, Jenson a perdu sa couronne mais a largement confirmé, par sa solidité, son intelligence de course et son esprit d'équipe, son statut de pilote de premier plan.


Pour 2011, Jenson part avec l'espoir de se battre pour le titre, tablant sur une McLaren innovante pour contrer les Red Bull. La saison commence doucement pour lui, dominé par Hamilton en Australie, il se classe à une modeste sixième place après avoir subi une pénalité. Mais Jenson se rattrape bien en enchaînant avec une deuxième place en Malaisie, avant de finir quatrième en Chine. S'ensuivent une série de deux troisièmes places, à Barcelone et Monaco, où il passe la majorité du temps en tête, puis une victoire au Canada acquise dans le dernier tour après un interminable Grand Prix, alors qu'il pointait à la vingtième place au quarantième tour ! 

Après sixième place à Valence, suivi de deux abandons consécutifs, il s'impose au Grand Prix de Hongrie, cinq ans après sa première victoire sur ce même circuit. C'est le début d'une très belle série où Jenson enchaîne cinq podiums consécutifs, dont une nouvelle victoire au Japon. Cette série d'excellents résultats lui permettent de remonter à la deuxième place du championnat, et après trois nouveaux podiums, il termine cette saison vice-champion du monde. Parallèlement, Jenson annonce naturellement la prolongation de son contrat avec l'écurie McLaren pour une durée de trois ans.


Il fait donc encore une fois duo avec Hamilton pour la saison 2012. Jenson démarre très fort : pour la manche inaugurale en Australie, il se qualifie deuxième juste derrière son équipier mais gagne la course. Après une désastreuse quatorzième place en Malaisie, il rattrape sa contre-performance en Chine avec la deuxième marche du podium. Il va ensuite enchaîner les contre-performances lors des six Grands Prix suivants avant de remonter sur le podium en terminant deuxième en Allemagne. En Belgique, il signe sa première pole position depuis 2009, et remporte la course le lendemain. Il finit deuxième à Singapour puis, enchaîne quatre Grands Prix au pied du podium mais termine sa saison par une victoire à Interlagos. Jenson termine donc à la cinquième place du championnat avec deux points de moins que Lewis Hamilton.


Ce dernier, en partance pour Mercedes pour 2013, est remplacé par Sergio Pérez. Jenson entame sa 14e saison avec de nouvelles ambitions au volant de l'une des meilleures voitures du plateau. Cependant, les essais de présaison montrent que la MP4-28 est peu performante et cela va se confirmer tout au long de la saison. La McLaren est instable avec du sous-virage, manque d'appui et dégrade ses pneus. Bien que Jenson termine souvent dans les points, il n'est clairement pas en mesure de monter sur le podium. Pour le dernier Grand Prix au Brésil, il termine à la quatrième place, ce qui est son meilleur résultat de la saison. Il se classe neuvième au championnat.


L'année 2014 commence difficilement pour lui avec le brusque décès de son père. Il accueille un nouvel équiper, le débutant Kevin Magnussen remplaçant Sergio Pérez. Lors du premier Grand Prix en Australie, les deux McLaren terminent sur le podium, Kevin est deuxième et Jenson troisième après la disqualification de Daniel Ricciardo. C'est le 50e podium pour Jenson (mais également le dernier). Comme l'année précédente, Jenson va régulièrement terminer dans les points avec quand même quatre quatrièmes places. Il ne se classe cependant que huitième au championnat.


La saison 2015 marque d'importants changements pour Jenson. McLaren change de moteur, Honda remplace Mercedes et il a encore un nouveau coéquipier avec le retour de Fernando Alonso. McLaren a donc de nouveau deux Champions du monde dans son équipe mais les résultats vont être cette fois catastrophiques, en grande partie à cause de son moteur peu fiable et peu performant. Sur dix-neuf Grands Prix, il ne se qualifie qu'une seule fois dans le top 10 (Idem pour Alonso) et ne termine qu'à quatre reprises dans les points (deux fois pour l'Espagnol).


Après avoir un temps envisagé de retourner chez Williams, Jenson reste une année de plus chez McLaren comptant sur les progrès du moteur Honda. Grâce à un moteur plus puissant, Jenson va pouvoir se battre pour terminer dans les points mais sans réaliser de coup d'éclat. En Hongrie, il participe à son 300e Grand Prix, c'est le troisième pilote à parvenir à ce chiffre après Rubens Barrichello et Michael Schumacher. Il obtient son meilleur résultat en Autriche et se classant sixième. En novembre, Jenson annonce la fin de sa carrière en F1 à l'issue de la saison et termine le championnat à la quinzième place.


En 2017, alors qu'il s'est engagé dans les courses de GT, Jenson est toujours pilote de réserve pour McLaren. L'écurie britannique ayant permis à Fernando Alonso de disputer les 500 miles d'Indianapolis, il va être appelé pour le remplacer lors du Grand Prix de Monaco. Son 311e et dernier Grand Prix se termine par un abandon à la suite d'un accrochage avec Pascal Wehrlein.

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