Gregor FOITEK
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Nacido el 27 marzo 1965 - Zurich - 59 años
Nacione : Suiza
Primer Gran Premio :
Estados Unidos 1990
Último Gran Premio :
Alemania 1990
Mejor clasificación :
7a
Mejor posición en parrilla :
20a
Casco
 
Nunca clasificado en Campeonato del Mundo
1990
nc
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Posición a la llegada
Media: 11

Gregor, représentant de la Confédération Helvétique, est le fils de Karl Foïtek, un ancien pilote d'endurance, apparu chez Ferrari. A la fin de sa carrière dans le sport automobile, Karl devint l'importateur officiel de Ferrari pour la Suisse. Cette réussite, tant professionnelle que financière, lui permit de nourrir la passion de son fils pour la course automobile.

 

Ainsi, Gregor fait ses débuts en 1984, au volant d'une Alfetta GTV6 avec laquelle il remporte le titre suisse dans la catégorie Tourisme. L'année suivante, il tâte de la Formule Ford et passe dès 1986 à la F3. En cette année 86, il participe conjointement aux championnats helvétique et germanique et remporte le titre suisse. Son ascension fulgurante se poursuit et Gregor accède à la F3000 dès 1987. La première saison n'est guère reluisante, se soldant par de nombreux abandons, et avec, pour meilleur résultat, une 10è place à Spa.

 

L'année 1988, toujours au sein du peloton de F3000, sera bien plus chaotique. Certes le suisse triomphera lors de la manche de Vallelunga, mais cette année sera marquée également par les nombreux accrochages, dont la majorité mettra en cause le turbulent Gregor. Ce sera notamment le cas à Brands Hatch ou Gregor s'accrochera violement en pleine ligne droite avec Johnny Herbert. Le pilote britannique doit être extrait de sa monoplace avec les chevilles brisées. La responsabilité de Gregor est une nouvelle fois mise en cause et le pilote helvétique finira la saison sous l'étroite surveillance de la commission de discipline.

 

Néanmoins, Gregor estime avoir fais ses preuves en F3000 et aspire désormais à accéder au Panthéon du sport automobile : la Formule 1. Mais Gregor doit faire face à de nombreuses difficultés pour trouver un baquet. Bien que soutenu par son sponsor de toujours, Fogal, la réputation tumultueuse de Gregor refroidit bien des ardeurs. De plus, la barrière de la langue vient s'ajouter à cela car Foïtek ne parle que l'allemand. Sa planche de salut viendra d'un concitoyen, Walter Brun et sa structure de F1 : Eurobrun.

 

L'année sera bien difficile bien qu'elle commença par un exploit. A l'occasion du GP d'ouverture de la saison, au Brésil, Gregor parvint à s'extraire de la redoutable épreuve des pré-qualifications. Au volant d'une voiture dépassée, et déjà peu compétitive l'année précédente, Gregor parvient à précéder la Dallara de Caffi ou la Zakspeed de Suzuki notamment, pour se retrouver dans la grande séance, aux côtés des Prost, Senna et autres Mansell. Pour 7 dixièmes, Gregor échouera dans sa tentative de qualification. Ce sera, pour lui, l'unique occasion de se montrer. Le reste de la saison verra Gregor échouait à chaque fois durant les pré-qualifications, et ce malgré l'arrivée d'un nouveau modèle.

Au soir du GP de Belgique, c'en est trop pour le pilote helvète qui quitte Eurobrun et se tourne vers l'écurie germanophone (toujours) Rial. Avec celle-ci, il n'a pas à participer à la séance du vendredi matin, ce qui constitue de biens meilleures conditions de travail. Malheureusement, durant les essais de ce GP d'Espagne, Gregor sera victime d'une violente sortie de route. A en juger par l'incapacité de Rial de changer les pièces, Gregor, trouvant la situation trop dangereuse, préfère une nouvelle fois jeter l'éponge et reporter ses espoirs sur 1990.

 

Pour sa 2è saison en Formule 1, Gregor est une nouvelle fois sauvé par un compatriote. Joachim Luhti est propriétaire de Brabham et engage Foïtek, moyennant une bonne compensation financière. Malheureusement, peu avant le début de la saison, le propriétaire suisse s'évapore, soupçonné par la justice d'avoir grandement détourné de l'argent. Les repreneurs conservent les pilotes, pour le début de saison tout du moins. Gregor peut ainsi participer à ses 2 premiers GP, qui se solderont par autant d'abandons. Les nouveaux propriétaires de Brabham ne sont guère satisfaits de ses performances et Gregor trouve lui-même que l'écurie n'a pas d'avenir reluisant.

Tout menait donc au divorce entre les deux parties. D'autant plus que depuis quelques jours, un consortium suisse, représenté par Peter Monteverdi, venait de se porter acquéreur de l'écurie Onyx. Parmi les principaux pourvoyeurs de fonds de cette écurie, on trouvait désormais un certain Karl Foïtek. Et, tout naturellement, Stefan Johansson fut remercié au profit de Gregor. Disposant cette fois-ci d'un matériel relativement correct, le pilote suisse parvient à assurer régulièrement sa place sur la grille de départ. Il manqua même de réaliser un petit exploit lors du GP de Monaco. Profitant d'un très grand nombre d'abandons, il se retrouve en 6è position. Harcelé depuis plusieurs tours par le français Eric Bernard, Gregor se défend tant bien que mal, jusqu'à l'accrochage qui envoie les deux voitures dans le décor. Bernard parvient à repartir mais Foïtek doit abandonner et se contenter de la 7è place.

La suite de la saison se gâtera bien vite. Monteverdi exerçant une autorité quasi-totalitaire, les membres de l'écurie quitte le navire, aussi bien techniciens que sponsors. Résultat : l'écurie est au bord de la faillite. Monteverdi rebaptise alors l'écurie Onyx pour lui donner son nom, mais bien sur, cela n'améliorera pas la situation. Au soir du GP de Hongrie, l'écurie met la clef sous la porte et Gregor, comme son coéquipier Lehto, se retrouve à pied.

 

Ayant grillé toutes ses cartouches en F1, Gregor se tournera pour 1991 vers l'endurance. Au sein du Kremer Racing et aux côtés de Tiff Needell et de Tomas Lopez, il participe aux 24H du Mans, mais ils sont très rapidement contraints à l'abandon. On retrouvera Gregor à l'épreuve du Nürburgring au sein du ... Brun Motorsport. Avec Oscar Larrauri, celui qui lui succéda chez Eurobrun, ils ne finirent pas le premier tour, victime de la boîte de vitesse. En 1992, Gregor tentera bien de se lancer en Indycar, mais victime de 2 abandons en autant de courses, il préfère jeter définitivement son casque aux oubliettes. Désormais, il se contente de participer à quelques courses de karting et d'aider son père dans la gestion des garages familiaux.

Alex Mondin