Giancarlo Gagliardi courut surtout en F3 et en voitures de sport, son passage en F1 fut anonyme.
Né à Busto, Giancarlo commence à courir sur des Formule 3 en 1968 avec la Scuderia Madenina sur Brabham, aux côtés de l'allemand Manfred Mohr. Le pilote italien ne s'en tire pas si mal que ça pour une première saison avec une cinquième place à Vallelunga, suivi d'un podium à Monza. Ce sera encore mieux en 1969, il est engagé par la Scuderia Jolly Club et court sur une Tecno, l'une des meilleures monoplaces de F3. Il monte une nouvelle fois sur le podium à Vallelunga avant de remporter sa première victoire du championnat italien à Enna-Pergusa. Giancarlo grimpe les échelons et avec la même écurie, court en Formule 2, mais sur une Brabham, et termine sixième sur l'autodrome de Monza.
Mais Giancarlo va commencer à se diriger vers les voitures de sports sur une Ferrari de la Scuderia Fillipinetti en association avec Corrado Manfredini en 1971, mais des problèmes mécanique l'empêcheront de terminer les courses. Tout en poursuivant de loin ses activités en monoplaces de F2 en 1971 et 1972, mais manque plusieurs fois les qualifications. A Monza, il est engagé par Frank Williams et obtient une inscription pour le GP d'Italie de F1 sur une Politoys. Malheureusement pour lui, une semaine avant la course de F2, Henri Pescarolo détruit la Politoys à Brands Hatch après une sortie de route. La voiture ne sera jamais réparée, et Giancarlo se retrouve sans voiture pour la course de septembre. Ce fut la seule occasion pour l'italien de courir en F1, il va maintenant courir exclusivement en voitures de sport et en voitures de tourisme.
En 1975, sur une BMW de l'équipe Heidegger, il remporte les 24 heures du Mans dans sa catégorie. Ce sera l'une de ces dernières courses avant de raccrocher.
Julien