Emilio de VILLOTA
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Emilio de Villota Ruiz
Nacido el 26 julio 1946 - Madrid - 78 años
Nacione : España
Primer Gran Premio :
España 1977
Último Gran Premio :
Austria 1977
Mejor clasificación :
13a
Mejor posición en parrilla :
23a
 
Nunca clasificado en Campeonato del Mundo
1977
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Posición sobre la parrilla de salida
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Posición a la llegada
Media: 15
Ce pilote ibérique aura touché à tout avant d'avoir trouver sa voie. S'essayant au rallye, aux courses de côtes puis à la monoplace, c'est dans celle-ci qu'il va persévérer après avoir terminé 2è du championnat Seat en 1973.

On le retrouve en F1 trois ans plus tard, dans le cadre du Championnat Aurora, le championnat britannique de Formule 1. Il pilote une Lyncar et finit le championnat à la 16è place après avoir pris la 5è place à Snetterton puis à Brands Hatch. Cette même année, il tente de se qualifier pour son GP national, au volant d'une Brabham du RAM Racing. Il sera trop lent pour pouvoir se qualifier.

Il décide alors de continuer dans le championnat Aurora et cela lui permet de décrocher la 5è place du championnat, signant ses 3 premiers succès au cours des 2 manches disputées à Mallory Park ainsi que celle de Brands Hatch. Parallèlement, il retente sa chance en Championnat du Monde au volant d'une McLaren M23, engagée par l'écurie Iberia Airlines, son fidèle sponsor. Qualifié en 23è position, il sera l'auteur d'une bonne course, luttant pour la 10è place avant d'être dépassé dans les derniers tours et finalement terminer 13è. Il tentera sa chance à 7 autres reprises mais se retrouvera non qualifié à 6 occasions. Son seul autre départ aura lieu lors du GP d'Autriche où il réalisa le 26è et dernier temps avant de finir la course par un accident, cela ne l'empêchant pas d'être classé à la 17è et dernière place.

En 1978, il continue sa route en championnat Aurora, conduisant successivement une Mc Laren M23, une Boxer P2 puis finalement une McLaren M25. Il finira le championnat à une belle 3è place mais ne remportera aucune victoire, ne faisant pas mieux que 2è par deux fois. Il fera une nouvelle tentative mondiale à l'occasion de son GP national mais il sera une nouvelle fois non-qualifié.

Pour 1979, il quitte ses ambitions mondiales et sa McLaren qu'il troque contre une Lotus 78. S'il ne remporte pas le championnat Aurora (une nouvelle fois 3è), il va tout de même parvenir à remporter 4 succès (International Whitsuntide, Daily Express Trophy, Rivet Supply Trophy et le GP de Nogaro). Néanmoins, Emilio est toujours à la recherche de la voiture qui pourra lui donner le titre.

Il la trouvera l'année suivante en faisant l'acquisition d'une Williams FW07. Il finira le championnat avec 33 points d'avance sur son poursuivant immédiat, le chilien Eliseo Salazar. Il en profitera pour glaner 5 succès au cours du Sun Trophy, du Monza Lottery GP, de l'ATV, du Pece Petroleum et du Pentax Trophy. Cette bonne voiture et ces bons résultats permettent à Emilio de se qualifier pour le GP d'Espagne 1980. Mais celui-ci est boycotté par les grands constructeurs et sera finalement compté comme course hors championnat. Emilio parviendra à s'y qualifier mais sera contraint à l'abandon.

En 1981, le championnat Aurora disparaît, et Emilio sait qu'il doit vite trouver un bon volant afin de ne pas ternir sa côte qui remonte en flèche. Ainsi, il va faire équipe avec Guy Edwards dans les courses d'endurance. Avec leur Lola T600, ils remportent 2 succès à Enna et Brands Hatch. Ces belles performances, accompagnées par le titre Aurora 81 font que certains team managers de F1 s'intéressent à Emilio.

Et quand ils se rendent compte qu'il a, de plus, un portefeuille bien garni, March n'hésitent pas à le faire signer pour un programme de 5 courses. Malheureusement, la F1 n'est ni l'Endurance ni l'Aurora et Emilio ne parvient pas à se qualifier une seule fois. Sa carrière se termine à l'occasion du GP des Pays Bas où il est non préqualifié à plus de 7 secondes de la pole de René Arnoux.

On le verra ensuite en Groupe C au volant d'une Porsche aux côtés de Firmin Velez jusqu'en 1986, année où il mettra un terme à sa carrière.
Alex Mondin