Présentation de l'épreuve
La Formule 1 retrouve Mexico City où le public n'a d'yeux que pour son héros Sergio Pérez et prie pour le voir triompher dimanche... bien que celui-ci en semble moins que jamais capable. « Checo » veut pourtant y croire, arguant comme d'habitude que ses prestations reposent sur les réglages de sa RB19. « Je suis davantage à l'aise avec la voiture, mais je n'ai pas pu le montrer à Austin car nous nous sommes égarés dans le set-up, dit-il. Mais désormais, nous avons un cap, et une fois que quelques détails seront réglés, je reviendrai plus fort. » Pérez espère surtout ne pas être trop distancé par son équipier et enfin retrouver un rang digne du niveau de sa monoplace. Une seconde place derrière Max Verstappen ne serait pas humiliante, quoiqu'en pensent ses fans... En tout cas, le natif de Guadalajara est un peu plus serein quant à son avenir immédiat. Sa reconduction par Red Bull pour 2024 paraît probable, d'autant que Daniel Ricciardo, son successeur putatif, n'a pas fait forte impression pour son retour à la compétition à Austin, s'estimant lui-même « un peu rouillé ».
Cependant les récents déboires rencontrés de Pérez ont avivé la rancœur de ses fans à l'encontre de Max Verstappen, accusé de faire l'objet de toutes les attentions de l'équipe de Milton Keynes au détriment du champion national. Ces piètres sentiments sont excités par le père de « Checo » qui accuse RBR de fournir une voiture sur mesure au triple champion du monde, sans se préoccuper des désirs de son fils. À Austin, Verstappen a été conspué sur le podium par des fans mexicains et des messages insultants pullulent sur les réseaux sociaux. La presse n'est pas en reste. Le quotidien sportif mexicain Esto titre à son adresse : « Fais la course et casse toi ! ». La ville de Mexico, craignant des débordements, appose des placards demandant aux spectateurs de respecter tous les pilotes... Quant aux organisateurs, ils restreignent l'accès du paddock pour éviter une éventuelle agression envers un membre du team Red Bull ! Cette ambiance malsaine convainc Red Bull de couvrir Verstappen de deux gardes du corps pour la durée du week-end. « Max n'en voulait pas et est détendu. Mais nous avons une responsabilité envers lui. Nous sommes simplement prudents », commente Helmut Marko. Quant à Pérez, il appelle ses fans à soutenir toute l'équipe Red Bull et non seulement sa propre personne. Pas sûr qu'il soit entendu... Dimanche, dans les tribunes, après l'accrochage entre Pérez et Leclerc, un énergumène provoquera des supporteurs de Ferrari en tribune et leur altercation débouchera sur une bagarre...
Centre de toute l'attention sur sa terre natale, Pérez porte un casque spécial concocté par une étudiante de 22 ans, Karla Lozano. Ce dernier contient un patchwork de symboles liés à la culture mexicaine, hispanique et précolombienne: on y voit des frettes et des alebrijes, mais aussi le dieu-chien aztèque Xoloitzcuintle et des symboles zapothèques. Bref, ce n'est pas un casque, mais une brochure touristique... La Formule 1 joue aussi la carte du folklore : l'hymne officiel de la discipline, exécuté au début de chaque retransmission télévisée, est agrémenté d'un solo de trompette pour faire « mariachi »...
Antonio Pérez Garibay, le père de Sergio, s'active afin d'organiser un second Grand Prix au Mexique, dans la célèbre cité balnéaire de Cancún. Même si la FIA et la F1 souhaitent désormais éviter de programmer deux épreuves dans un même pays, Pérez Sr. assure avoir obtenu leur aval. Le projet serait notamment soutenu par Claudia Sheinbaum, ancienne cheffe du gouvernement de Mexico et candidate à l'élection présidentielle de 2024. Leur objectif est d'organiser une première course dès 2025. Toutefois, ce n'est pas la première fois que surgit un projet de GP à Cancún. Dès 2006, la ville avait acheté des terrains pour construire un circuit, mais un conflit judiciaire avec les particuliers expropriés avait mis un terme à ces velléités.
Encore du changement chez Alpine ! L'usine de Viry-Châtillon accueille un nouveau directeur technique, Éric Meignan, jusqu'alors responsable de la division moteurs chez Ferrari. Cet ingénieur français était arrivé à Maranello en 2020 après avoir exercé pendant quatre ans les fonctions d'ingénieur en chef chez Mercedes Powertrains. Bruno Famin précise que Meignan est spécialement chargé de superviser la construction du futur groupe propulseur Renault génération 2026. Dans le même temps, Mick Schumacher a effectué à Jerez ses premiers tours avec l'hypercar Alpine A424 et se rapproche d'un engagement avec la firme dieppoise pour le championnat du monde d'Endurance 2024. Voilà qui l'éloigne d'autant de la Formule 1...
La fin de la saison approche et les écuries sont contraintes de prêter leurs bolides à de jeunes pilotes pour les premiers essais du vendredi. Le jeune espoir anglais Oliver Bearman (18 ans), élève de l'Académie Ferrari et révélation de l'actuel championnat de F2, fera ses débuts au volant de la Haas de Kevin Magnussen. Mercedes prête la W14 de George Russell au Danois Frederik Vesti, actuel second de la F2, en lutte pour le titre contre Théo Pourchaire. Ce dernier se glisse dans l'Alfa Romeo de Valtteri Bottas. Hélas, le Grassois ne roulera presque pas à cause d'une panne de freins. Alpine confie l'A523 de Pierre Gasly à son réserviste Jack Doohan. Enfin, AlphaTauri prête le bolide de Yuki Tsunoda au jeune Français Isack Hadjar (19 ans), protégé de Red Bull, qui réalise une première saison mitigée en F2.
Depuis le début du mois d'octobre, des rumeurs susurrent que le projet Audi F1, qui doit débuter en 2026, aurait du plomb dans l'aile et pourrait être purement et simplement abandonné. L'éviction de son initiateur, le P-DG Markus Duesmann, et son remplacement par Gernot Döllner, notoirement hostile à la F1, accréditeraient ses bruits. Selon le Spiegel, le nouveau président souhaiterait que la firme aux anneaux se concentre uniquement sur l'amélioration des véhicules de production et réduise au maximum son engagement dans le sport automobile, de moins en moins populaire outre-Rhin. Döllner aurait déjà signifié aux dirigeants de Sauber le désengagement d'Audi. Quant au groupe propulseur en cours de conception à Neubourg, il serait repris par Porsche, autre marque du groupe Volkswagen, dont le propre projet F1 a été tué dans l'œuf en 2022. Tous ces bruits sont balayés par Audi qui affirme qu'ils sont l'œuvre de concurrents cherchant à nuire à l'entreprise. Dont acte.
Audi surveille en outre de près le marché des pilotes. Le constructeur allemand souhaiterait pouvoir aligner dès 2025 le duo de pilotes qui lancera officiellement le team d'usine en 2026. Andreas Seidl, CEO de Sauber, a quelques noms en tête. Tout d'abord le très expérimenté Nico Hülkenberg qu'il connaît bien puisqu'ils ont travaillés ensemble chez Porsche en Endurance. Seidl songe aussi à Esteban Ocon qui pourrait donner des signes de lassitude face aux multiples déboires d'Alpine-Renault et se laisser séduire par un autre grand nom du sport automobile. Carlos Sainz figure aussi sur les tablettes. Enfin, un autre candidat crédible n'est autre que Sergio Pérez qui a effectué ses débuts en F1 avec Sauber en 2011.
Nico Hülkenberg célèbre ici le 200ème Grand Prix de sa carrière. Présent en Formule 1 depuis 2010 (avec des éclipses), le Rhénan court toujours après son premier podium alors qu'il détient tout de même une pole position, réalisée il est vrai il y a des lustres (au Brésil en 2010, sur Williams). Âgé de 36 ans, il a en outre toutes les chances de battre le triste record de Grands Prix disputés sans victoire détenu par le regretté Andrea de Cesaris (208). Hülkenberg laisse néanmoins l'amertume au vestiaire et regarde vers l'avenir: « Oui, j'ai eu quelques opportunités de monter sur le podium avec des voitures qui n'étaient pas au top, mais cela ne s'est jamais concrétisé. Et si on n'a pas l'un des meilleurs bolides, ces occasions ne se présentent pas souvent. Donc je suppose que j'ai raté quelque chose. Mais je n'ai pas tant de regrets. Faute de boule de cristal, qui peut prédire l'avenir ? Et puis je suis déjà content d'avoir parcouru 200 courses quand je pense au nombre de gars qui voudraient me virer pour en disputer une seule ! »
Si les tristes mondiaux sont attribués, la compétition demeure intense au championnat des constructeurs et notamment en queue de tableau. Williams (26 points) est à peu près assurée de la septième place (son meilleur résultat depuis 2017), mais Alfa Romeo-Sauber (16 pts), Haas (12 pts) et AlphaTauri (10 pts) luttent pour éviter la cuillère de bois. N'oublions pas que du classement final dépendent quelques millions de dollars de droits commerciaux... Or Alfa Romeo et Haas s'alarment du retour d'AlphaTauri. L'AT04 est beaucoup plus performante grâce à son nouveau fond plat et Yuki Tsunoda a doublé le score de l'équipe italienne en inscrivant cinq points à Austin. « Le nouveau plancher apporté à Austin semble bien fonctionner, donc bravo à toute l'équipe ! » salue Franz Tost. Par ailleurs, Peter Bayer révèle avoir conclu un accord avec la firme qui donnera son nom à l'équipe de Faenza en 2024. Mais cette identité demeure encore secrète. Les spéculations vont bon train: on évoque Hugo Boss, Adidas, TAG Heuer...
Comme chaque année, les écuries adaptent leurs bolides à l'altitude du circuit de Mexico (2238 mètres). Rappelons qu'à ces hauteurs, la pression de l'air diminue de 20 % par rapport au niveau de la mer, tandis que la densité diminue de 25 %. Ce déficit d'oxygène obère le refroidissement des moteurs et des freins, d'où des risques accrus de surchauffe. Les turbos travaillent davantage, et comme les appuis aérodynamiques sont réduits, les vitesses de pointe dépassent celles de Monza, frôlant les 365 km/h dans la longue ligne droite. « Les moteurs turbocompressés sont tels que l'efficacité de l'unité de puissance n'est presque pas affectée et donc les capacités d'accélération et de vitesse de pointe, aidées par une traînée aérodynamique réduite, sont parmi les plus élevées du calendrier », explique Thomas Bouché, le directeur de l'ingénierie aérodynamique chez Ferrari. Bien sûr, il n'est pas question de faire tourner les turbos à fond: ils ne résisteraient pas à une telle activité. En ce qui concerne l'aérodynamisme, les voitures « transpercent » l'air moins dense plus facilement qu'ailleurs et génèrent ainsi une faible traînée. «Cette réduction de la densité de l'air est l'un des plus grands défis de la saison, reprend Thomas Bouché. Les forces aérodynamiques sont considérablement réduites et nous nous retrouvons avec des charges d'appui faibles, équivalentes à Monza, tout en adaptant les configurations d'ailerons avant et arrière utilisées à Monaco. » D'où cet étrange paradoxe de F1 dotées d'ailerons ultra-braqués qui battront ici les vitesses de pointe de Monza...
Essais et qualifications
Vendredi après-midi, Verstappen est le plus rapide lors des premiers essais libres (1'19''718'''), un souffle devant un surprenant Albon. Les « rookies » sont en queue de peloton. Bearman est le plus rapide du lot au volant de la Haas. La seconde session libre est très légèrement perturbée par une courte averse, mais tous les pilotes conservent les slicks. Verstappen est encore le plus véloce (1'16''686''') et devance cette fois Norris et Leclerc. Samedi, sous le soleil, Verstappen conserve l'ascendant au cours de la troisième session libre (1'17''887''') et Albon place encore une fois sa Williams au second rang.
Plus tard dans l'après-midi, Leclerc réalise une nouvelle pole position (1'17''166'''), à sa grande surprise car la Ferrari manquait de rythme lors des essais libres. Le Monégasque est d'autant plus méritant qu'il souffre depuis huit jours d'un sévère mal de dents. Sainz (1'17'233''') complète cette première ligne toute rouge. Reste à savoir si les Ferrari sauront tenir leurs pneus en course... Verstappen se contente de la troisième place après avoir commis une petite faute dans son dernier tour lancé. Pérez (5e) n'est pas pleinement satisfait de sa Red Bull. Toujours à l'aise sur ce circuit, Ricciardo fait sensation en amenant son AlphaTauri en quatrième position, un résultat qu'il qualifie de « fou ». Tsunoda (18e) encaisse une lourde pénalité parce qu'il a monté un groupe propulseur neuf. Il se contente d'offrir l'aspiration à son équipier. Les Mercedes (Hamilton 6e, Russell 8e) sont assez instables et paraissent moins fringantes qu'à Austin. Chez McLaren, Piastri (7e) est déçu du comportement de sa voiture tandis que Norris (17e) est éjecté dès la Q1: il rate ses tours en pneus médiums et tendres, puis est gêné par un drapeau jaune provoqué par Alonso.
Les Alfa Romeo sont toujours irrégulières: cette fois Bottas (9e) et Zhou (10e) atteignent tous deux la Q3. Les Alpine-Renault ne sont pas performantes. Gasly (11e) sauve les meubles alors que Ocon (15e), gêné par le trafic, ne franchit pas la Q1. Les Haas surchauffent leurs gommes et comme souvent Hülkenberg (12e) s'en tire mieux que Magnussen (16e). Dotées de leur nouveau package, les Aston Martin paraissent revenues à leur niveau de 2022: Alonso (13e) se distingue par un tête-à-queue en Q1 et Stroll est aussitôt éjecté, comme d'habitude ou presque. Le Montréalais partira des stands après avoir modifié son AMR23 sous parc fermé. Chez Williams, Albon (14e) ne concrétise pas les espoirs entrevus aux essais. Le Thaïlandais est éliminé en Q2 après que son dernier chrono a été annulé pour passage hors piste. Gêné par ses collègues s'arrêtant dans la voie des stands ou se traînant en piste, Sargeant (19e) n'a même pas l'occasion de boucler un tour ! Il est du reste pénalisé de 10 places pour non-respect des drapeaux jaunes.
Après les qualifications, Verstappen, Alonso et Russell sont convoqués par les commissaires pour avoir trop ralenti, voire s'être tout simplement arrêtés dans la voie des stands. Les trois pilotes arguent qu'il s'agit simplement de la conséquence du temps maximal que la FIA impose entre les deux lignes de Safety Car lors du tour de sortie. Certes, le règlement rappelle que pour respecter ce chrono, les pilotes sont tenus de ne pas stopper dans la pit-lane... mais le fait n'est pas formellement qualifié d'illicite ! Les trois pilotes sont donc logiquement, et ces embouteillages ubuesques semblent devoir entrer dans les mœurs. Certains team managers, notamment Andrea Stella, demandent cependant aux autorités d'agir pour faire cesser cette mascarade.
Samedi soir, une terrible fusillade éclate aux abords immédiats du circuit des frères Rodríguez. Des policiers prennent en chasse une voiture volée et essuient des tirs de la part des malfrats. On relève deux morts, dont un policier. Cet événement, très symptomatique de la terrible insécurité qui règne au Mexique, ne remet toutefois pas en cause la tenue du Grand Prix.
Le Grand Prix
Il se déroule dans la chaleur (26°C), dans une atmosphère électrique. Les fans mexicains massés dans le Foro Sol ovationnent Sergio Pérez à chacune de ses apparitions tandis que son équipier Max Verstappen est comme prévu accueilli par des sifflets... Tous les pilotes s'élancent en pneus médiums (C4), sauf Albon et Ocon qui sont en durs (C3) et Norris qui démarre en tendres (C5). La grande majorité du peloton prévoit un arrêt, mais Verstappen opte lui pour deux changements de pneus.
Départ: Verstappen démarre bien mieux que les Ferrari et s'immisce entre celles-ci. Si Sainz est gêné par le Néerlandais à droite, Leclerc reste au niveau de ce dernier. À l'approche du freinage surgit Pérez tout à l'extérieur. Leclerc est pris en sandwich entre les Red Bull. Alors que Pérez a une petite longueur sur ses deux concurrents, il braque trop tôt, escalade la roue avant-gauche de Leclerc avec sa roue arrière-droite, bondit et atterrit dans la pelouse. Leclerc coupe le virage.
1er tour: Leclerc sort du gazon devant Verstappen avec un aileron un peu endommagé. Il laisse logiquement passer le Néerlandais. Suivent Sainz, Hamilton et Ricciardo. Dans le peloton, Piastri déborde hardiment Russell par l'extérieur au virage n°12. En fin de tour, Verstappen devance Leclerc, Sainz, Ricciardo, Hamilton, Piastri, Russell, Hülkenberg, Gasly et Zhou. Pérez rejoint son stand et met pied à terre, son plancher et ses pontons étant endommagés. Cris de désolation dans les tribunes.
2e: Leclerc poursuit bien qu'une dérive de son aileron avant soit brinquebalante. Il concède une seconde et demie à Verstappen.
4e: Verstappen compte deux secondes d'avance sur Leclerc dont l'équilibre semble peu souffrir de son aileron abîmé. Sainz roule à une seconde et demie de son équipier.
5e: Leclerc perd finalement son morceau d'aileron au bout de la ligne droite principale. La « voiture de sécurité virtuelle » est enclenchée pour une minute, le temps pour un commissaire de ramasser le morceau de carbone.
6e: Le drapeau vert est brandi. Verstappen devance Leclerc (1.9s.), Sainz (3.3s.), Ricciardo (4.3s.), Hamilton (5s.), Piastri (6.2s.), Russell (8s.), Hülkenberg (10.6s.), Gasly (11.3s.), Zhou (12s.), Albon (12.8s.) et Bottas (14.1s.). Norris est 15e.
7e: Hamilton est aux trousses de Ricciardo. Tsunoda tire droit dans l'herbe au virage Solana en attaquant Magnussen pour la 13e place.
9e: Verstappen tourne en 1''23''218'''. Tsunoda chausse les pneus durs au cours d'un pit-stop bien long (10s.).
10e: Verstappen précède Leclerc (2.6s.), Sainz (5s.), Ricciardo (6.8s.), Hamilton (7.6s.), Piastri (9.4s.), Russell (10.2s.), Hülkenberg (15.2s.), Gasly (15.7s.), Zhou (16.5s.), Albon (17.3s.) et Bottas (18s.).
11e: Hamilton ouvre son aileron mobile dans la grande pleine charge et dépasse Ricciardo par l'intérieur au tournant n°1.
12e: Les bolides commencent à surchauffer et les pilotes doivent appliquer le « lift and coast ». Norris s'empare des gommes dures (3s.).
14e: Verstappen mène tranquillement avec trois secondes et demie d'avance sur Leclerc, sept secondes sur Sainz.
15e: Albon s'empare de la dixième place aux dépens de Zhou, en lui faisant l'intérieur au virage Solana.
16e: Verstappen mène devant Leclerc (4.2s.), Sainz (7.4s.), Hamilton (8.4s.), Ricciardo (10s.), Piastri (12s.), Russell (13.7s.), Hülkenberg (22.3s.), Gasly (23s.) et Albon (25.5s.).
17e: Hamilton réduit son retard sur Sainz tandis que Gasly se montre menaçant derrière Hülkenberg.
19e: Verstappen commence à se plaindre de l'usure de ses pneumatiques. Hamilton est dans le sillage de Sainz, sans pouvoir l'attaquer: la vitesse de pointe de la Ferrari fait la différence à l'accélération.
20e: Verstappen stoppe chez Red Bull, chausse des gommes dures (2.4s.), puis se relance en septième position.
21e: Leclerc est le nouveau leader devant Sainz (6s.), Hamilton (6.6s.), Ricciardo (10.1s.), Piastri (12.6s.), Russell (14s.), Verstappen (15.5s.), Hülkenberg (25.7s.), Gasly (28.5s.), Albon (32.2s.), Zhou (33s.) et Bottas (33.5s.).
22e: Verstappen efface facilement Russell. Zhou bascule sur les pneus blancs.
23e: Sept secondes séparent les pilotes Ferrari. Verstappen double Piastri au premier virage. Norris est remonté en 14e position après son arrêt. Changement de pneus pour Sargeant.
24e: Hülkenberg et Magnussen se succèdent au stand Haas pour s'emparer des Pirelli blancs.
25e: Hamilton passe chez Mercedes pour mettre les enveloppes dures (2.5s.). Verstappen dépasse Ricciardo puis améliore le record du tour (1'22''354''').
26e: Piastri chausse à son tour le composé blanc (3.3s.). Il repart derrière Bottas dont il se défait aussitôt. Norris poursuit sa remontée et prend la 11e place à Stroll.
27e: Leclerc compte huit secondes d'avance sur Sainz. Ferrari choisit de les laisser en piste le plus longtemps possible. Mais Verstappen est déjà sur les talons du pilote madrilène... Russell change de gommes (2.6s.) et repart entre Bottas et Norris.
28e: Ricciardo s'empare des enveloppes dures (2.3s.) et redémarre en sixième position. Piastri déborde Albon et Russell efface Bottas.
29e: Verstappen est si rapide qu'il se défait de Sainz, DRS ouvert, avant même le premier freinage. Russell double Albon. Norris dépasse Bottas par l'extérieur au virage n°4. Gasly chausse les pneus durs (2.8s.) et fait une mauvaise affaire car il se retrouve à nouveau derrière Hülkenberg.
30e: Leclerc précède Verstappen (6.5s.), Sainz (10s.), Hamilton (25.5s.), Ricciardo (35.3s.), Piastri (37.4s.), Russell (39.1s.), Albon (42.5s.), Norris (43s.) et Tsunoda (45s.). Alonso puis Stroll changent d'enveloppes.
31e: Sainz bascule sur les pneus durs (2.3s.) et repart derrière Hamilton. Norris dépasse Albon. Bottas et Stroll changent de gommes. En lutte avec Sargeant, Magnussen vire au large dans le dernier virage et semble avoir du mal à maîtriser sa Haas.
32e: Leclerc est chez Ferrari pour mettre les pneus durs (2.4s.) et ressort second, cédant le commandement à Verstappen. Suite à un bris de suspension à l'arrière-gauche, Magnussen dérape au virage n°8. Sa Haas pivote brusquement vers la gauche et se pulvérise par l'arrière dans les glissières de sécurité. Le choc est très rude. Le Danois, sain et sauf, quitte son épave dont les freins s'enflamment.
33e: La voiture de sécurité intervient. Aussitôt, Verstappen s'engouffre aux stands pour changer de pneus. Il est imité par Norris.
34e: Les commissaires interviennent sur la Haas accidentée et s'aperçoivent que les glissières en Tecpro sont désarticulées suite au choc. Logiquement, le drapeau rouge est déployé. Les bolides regagnent la voie des stands.
L'interruption dure vingt minutes, le temps d'évacuer la Haas de Magnussen, de ramasser les très nombreux débris de carbone et de remettre les barrières en état. Ferrari profite de ce temps mort pour doter Leclerc d'un nouvel aileron avant, remplaçant celui endommagé au départ. Les pilotes montent les pneumatiques avec lesquels ils couvriront cette seconde moitié de course. La majorité, dont Verstappen et Leclerc, est en gommes dures, mais Hamilton, Piastri, Russell, Hülkenberg, Norris, Albon, Ocon et Sargeant sont munis de médiums. La seconde grille de départ s'établit comme suit: Verstappen devant Leclerc, Hamilton, Sainz, Ricciardo, Piastri, Russell, Tsunoda, Hülkenberg, Norris, Gasly, Albon, Zhou, Ocon, Sargeant, Bottas, Stroll et Alonso.
35e: Le peloton parcourt une boucle d'installation derrière la voiture de sécurité qui rentre à son terme.
Second départ: Verstappen prend un envol parfait et garde l'ascendant devant Leclerc et Hamilton qui ne parvient pas à se hisser à la hauteur du Monégasque. Russell dépasse Piastri et Ricciardo. Norris patine et perd de nombreuses places. Transparent jusqu'ici, Ocon double plusieurs concurrents, dont son équipier Gasly.
36e: Verstappen mène devant Leclerc, Hamilton, Sainz, Russell, Ricciardo, Piastri, Tsunoda, Albon et Hülkenberg. Norris est seulement 14e.
38e: Verstappen tourne en 1'22''185''' et compte deux secondes d'avantage sur Leclerc, menacé par Hamilton. L'usage du DRS est autorisé.
39e: Malgré le DRS, Hamilton ne parvient pas à attaquer Leclerc: le moteur Ferrari est trop puissant. De même, Russell bute sur Sainz. Piastri est sous la menace de l'étonnant Tsunoda.
40e: Verstappen signe son meilleur chrono du jour (1'21''644'''). Hamilton ouvre son aileron mobile et déboîte Leclerc par la droite après le passage de la ligne. Ce dernier lui laisse peu d'espace mais le Britannique n'hésite pas à mettre deux roues dans la poussière pour passer en force et s'imposer au freinage.
41e: Verstappen devance Hamilton (3.2s.), Leclerc (4.6s.), Sainz (7s.), Russell (7.5s.), Ricciardo (8.3s.), Piastri (10.4s.), Tsunoda (11.2s.), Albon (12.2s.), Hülkenberg (13s.), Ocon (13.8s.) et Gasly (14.6s.).
42e: Malgré ses pneus médiums, Hamilton ne remonte pas sur Verstappen et au contraire perd du terrain. Il lui concède quatre secondes.
45e: Verstappen compte cinq secondes d'avance sur Hamilton, huit secondes sur Leclerc. Bloqué derrière Sainz, Russell désespère de le doubler, d'autant que Ricciardo demeure sur ses talons. Norris a effacé Bottas et déborde maintenant Gasly.
46e: Verstappen précède Hamilton (5.7s.), Leclerc (10.2s.), Sainz (12.6s.), Russell (13.2s.), Ricciardo (15.1s.), Piastri (17s.), Tsunoda (17.6s.), Albon (20.7s.) et Hülkenberg (22.4s.). Norris double Ocon au virage Solana.
47e: Sainz coupe l'aspiration de Russell en louvoyant dans la longue ligne droite, y compris au freinage, ce dont se plaint le pilote Mercedes. Norris poursuit sa remontée et avale Hülkenberg.
48e: Tsunoda se montre pressant derrière Piastri. Piteux 17e, Alonso rejoint les stands et renonce. Son Aston Martin était endommagée depuis le départ après avoir heurté un débris provenant de Pérez.
49e: Tsunoda déborde Piastri par l'extérieur au premier tournant, mais il braque trop tôt et heurte la roue avant-gauche de la McLaren. L'AlphaTauri exécute un tête-à-queue dans la pelouse et le jeune Nippon rejoint la piste après avoir perdu huit places. Norris dépasse Albon.
50e: Verstappen mène devant Hamilton (8s.), Leclerc (13.6s.), Sainz (17.3s.), Russell (18.7s.), Ricciardo (20.4s.), Piastri (24.4s.), Norris (27s.), Albon (29.2s.), Hülkenberg (30.7s.), Ocon (31s.) et Gasly (31.8s.).
52e: L'intervalle entre Verstappen et Hamilton atteint dix secondes. Sainz a désormais semé Russell. Gasly défend vaillamment sa 12e place face aux assauts de Bottas.
54e: Pour une fois, les pneus de la Haas semblent tenir le coup puisque Hülkenberg défend sa 10e place contre Ocon. Gasly, Bottas et Stroll suivent ce duo.
55e: Verstappen devance Hamilton (11s.), Leclerc (16.4s.), Sainz (20.2s.), Russell (22.8s.), Ricciardo (24.8s.), Piastri (27.2s.), Norris (28s.), Albon (36.3s.), Hülkenberg (43.7s.), Ocon (44.3s.) et Gasly (44.9s.).
56e: McLaren demande à Piastri de laisser passer Norris afin que celui-ci prenne Ricciardo en chasse. Le jeune Australien s'exécute.
58e: Leclerc a repris quelques dixièmes à Hamilton dont les gommes jaunes commencent à s'altérer. Norris fait la jonction avec Ricciardo.
60e: Verstappen compte douze secondes de marge sur Hamilton. Norris assaille Ricciardo par l'extérieur au virage n°4. Il se porte à la hauteur de l'AlphaTauri dans la chicane, leurs roues se frôlent, mais à la réaccélération le pilote anglais conquiert la sixième place.
61e: Verstappen précède Hamilton (12.3s.), Leclerc (18.3s.), Sainz (22.3s.), Russell (27.1s.), Norris (30.4s.), Ricciardo (32.1s.), Piastri (35s.), Albon (42.5s.), Hülkenberg (48.8s.), Ocon (49.2s.) et Gasly (50s.).
63e: Norris est maintenant lancé aux trousses de Russell. Ocon se morfond toujours derrière Hülkenberg.
65e: Hamilton a repoussé Leclerc à huit secondes. Norris est revenu à moins d'une seconde de Russell.
66e: Treize secondes séparent Verstappen et Hamilton. Ocon se laisse aspirer par Hülkenberg dans la grande ligne droite, se déporte à l'extérieur et s'impose enfin au freinage. Le voici 10e. Gasly dépasse dans la foulée l'Allemand dont les pneus sont à l'agonie.
67e: Norris quitte l'enchaînement des virages n°4 et 5 dans la boîte de Russell, prend une courte aspiration, puis se jette à intérieur à l'épingle n°6. L'Anglais de McLaren s'impose ainsi face à celui de Mercedes. Stroll déborde Bottas par l'intérieur au virage n°13, mais en sortie de courbe le Finlandais harponne la roue arrière-droite de l'Aston Martin qui part en toupie.
68e: Ricciardo menace maintenant Russell. Stroll s'est relancé, mais il rejoint directement les stands pour abandonner. Pour la première fois en 2023, aucune Aston Martin ne verra l'arrivée.
69e: Verstappen devance Hamilton (14.2s.), Leclerc (21.6s.), Sainz (26s.), Norris (34.2s.), Russell (36s.), Ricciardo (37s.), Piastri (40.6s.), Albon (47s.), Ocon (1m.), Gasly (1m. 03s.) et Hülkenberg (1m. 06s.).
71e et dernier tour: Max Verstappen remporte sa 16e victoire de la saison devant Hamilton qui arrache de justesse le point du meilleur chrono (1'21''334'''). Les Ferrari de Leclerc et de Sainz sont respectivement troisième et quatrième. Norris conclut une belle remontée à la cinquième place. Russell finit sixième. Ricciardo (7e) inscrit ses premiers points depuis son retour à la compétition. Piastri est huitième. Albon et Ocon prennent les derniers points. Suivent Gasly, Tsunoda, Hülkenberg, Bottas et Zhou. Victime d'une panne de pompe à essence, Sargeant, alors 13e, rentre directement aux stands sans recevoir le drapeau à damiers.
Jugé responsable de la collision avec Stroll, Bottas écope de cinq secondes de pénalité et recule au 15e rang.
Après la course: Pérez dans les cactus
Le drapeau rouge n'a pas réussi à rendre cette épreuve palpitante. Max Verstappen a tué tout suspens en prenant deux envols canons, avant une tranquille balade dominicale qui débouche sur sa 16ème victoire de la saison (nouveau record), la 51e de sa carrière, ce qui lui permet de rejoindre Alain Prost au palmarès. Le Hollandais est toutefois presque déçu: son équipe avait concocté une stratégie originale à deux arrêts et il n'a pas pu en démontrer l'efficacité ! On peut penser qu'il s'en remettra. « Pour être honnête, on vit une saison incroyable ! » ajoute-t-il tout de même.
C'est un Sergio Pérez groggy, au bord des larmes, qui est apparu dans la pit-lane après l'accident qui a mis un terme à son Grand Prix national dès le premier virage. Le Mexicain, auteur d'un superbe départ depuis la troisième ligne, pointait presque en tête lorsqu'il a péché par optimisme en se rabattant bien trop tôt devant Charles Leclerc au freinage. « J'ai pris un très bon départ, le meilleur de la saison, et la seule chose que je voulais était gagner cette course, lâche-t-il. Je ne voulais pas me contenter d'un podium comme les années précédentes. J'ai donc pris un risque et j'en ai payé le prix, mais je ne m'attendais pas à ce que Charles freine aussi tard. Il était pris en sandwich entre Max et moi, et avait donc moins de marge de manœuvre. Je suis bien sûr désolé pour tous les gens qui sont venus me soutenir, mais je rentre à la maison l'esprit tranquille, en sachant que j'ai tout donné. » Ni Christian Horner ni même Helmut Marko n'accablent leur pilote, mettant cet abandon sur le compte d'un simple « fait de course ». Peut-être voulaient quitter le Mexique vivants ?
Plus sérieusement, cette incroyable bévue démontre hélas la fragilité psychologique de Sergio Pérez qui depuis le printemps semble incapable de se ressaisir. Cet excellent pilote, qui fut pendant deux saisons le parfait lieutenant de Max Verstappen, ne se remet pas d'avoir cru pouvoir disputer à celui-ci le titre mondial 2023. Les chiffres sont terribles pour le Mexicain: son retard au championnat sur son équipier (251 pts) dépasse son propre total de points (240) ! Pis, Lewis Hamilton a désormais de bonnes chances de lui chiper la seconde place du championnat des pilotes, alors que la Mercedes ne vaut pas la Red Bull, et de très loin. Bref, ce 29 octobre au soir, Checo Pérez est plus que jamais sur un siège éjectable.
Après un abandon au Qatar et sa disqualification à Austin, Lewis Hamilton est très heureux de décrocher une deuxième place qui lui permet de revenir à seulement 20 points de Sergio Pérez au classement. Ce dimanche, Sir Lewis a tiré profit d'une bonne stratégie lors de la deuxième partie de la course. Parti en pneus médiums, il s'est défait de Charles Leclerc, monté en durs, et a su préserver ses gommes jusqu'à la fin, comme il l'explique au micro de son ancien équipier Jenson Button: « C'est un bon résultat si je me rappelle que je partais sixième ! Cela me permet de rebondir après la déception d'il y a huit jours. Pour le deuxième relais, je ne pensais pas que les pneus médiums allaient tenir, mais j'ai adopté un pilotage très doux, en finesse, comme toi ! » George Russell est moins heureux de sa sixième place. Le jeune Anglais exploite décidément moins bien cette capricieuse W14 que son aîné et attend 2024 avec une impatience visible.
Pour la onzième fois consécutive, Charles Leclerc n'a pas transformé une pole position en victoire, mais cela ne surprend plus personne. « Nous n'avons pas une voiture pour gagner le dimanche ! » assène le Monégasque, qui du reste peut s'estimer heureux de ne pas avoir été éliminé suite à sa collision avec Sergio Pérez. Celle-ci lui vaut sur le podium une bronca du public mexicain. « J'étais au milieu des deux Red Bull, et malheureusement j'ai touché Checo, mais je n'avais nulle part où aller ! » lâche-t-il, agacé, au micro de Button. « J'ai eu des dégâts sur l'aileron avant et j'ai perdu 10 ou 15 points d'appui aérodynamique. Mais j'ai pu continuer. Cependant j'aurais pu finir deuxième, mais lors du second relais, je n'étais pas à l'aise avec les pneus durs tandis que Hamilton n'a pas eu la dégradation que nous attendions avec ses médiums. Bravo à lui. » « Troisième et quatrième, c'était le mieux que nous puissions faire », confirme son équipier Carlos Sainz qui avoue s'être ennuyé ce dimanche après-midi. En tout cas, Mercedes et Ferrari marquent ici exactement le même nombre de points (27) et demeurent en bagarre pour la seconde place du championnat des constructeurs, la firme à l'Étoile comptant 22 longueurs d'avance sur celle au Cheval cabré.
Lando Norris a opéré une splendide remontée des profondeurs du classement jusqu'à la cinquième place, et ce au moyen de beaux dépassements, notamment sur George Russell. Sa performance est d'autant plus impressionnante qu'il a complétement manqué son deuxième départ. « Aujourd'hui, il n'y avait pas une hiérarchie très claire des monoplaces, explique-t-il. Il fallait surtout ménager les pneus, et c'est là-dessus que j'ai été très bon. Je suis d'autant plus content que j'étais nul en ce domaine voici quelques années, voire quelques mois ! Je ne m'attendais pas à remonter aussi haut, et dépasser Ricciardo puis Russell fut une vraie surprise. » Si son ingénieur William Joseph pense que c'est l'une des meilleures performances de Norris en F1, Andrea Stella estime carrément que celui-ci n'a jamais été aussi bon: « Réaliser autant de dépassements ici, où c'est si difficile, tout en gérant les températures du moteur, et en faisant du lift and coast... je suis tout simplement impressionné. De toute ma carrière, c'est l'une des meilleures courses d'un de mes pilotes ! » Et Stella a travaillé avec Michael Schumacher, Kimi Räikkönen et Fernando Alonso...
Enfin, la grande performance du jour est signée Daniel Ricciardo. L'Australien finit septième et empoche six points précieux qui permettent à AlphaTauri de bondir de la 10e à la 8e place du championnat des constructeurs. Danny Ric affiche sa plus belle banane : « Je ressens beaucoup d'émotions et je suis également soulagé. Lors du premier départ, j'ai pris la quatrième place et je l'ai gardée, ce qui était excellent si l'on considère que l'AlphaTauri génère plus de traînée aérodynamique que les autres. Lorsque j'ai vu le drapeau rouge, j'ai cru que cela allait me nuire. Il a fallu repartir en pneus durs face à d'autres voitures équipées de médiums. Mais je n'ai perdu qu'une seule place. C'était vraiment le meilleur scénario possible. Se battre avec la Mercedes de Russell à la fin conclut ce grand week-end pour nous. » Il aurait pu être encore plus grand si Yuki Tsunoda ne s'était pas bêtement accroché avec Oscar Piastri... En tout cas, Ricciardo sait que cette belle septième pourrait marquer un nouveau départ dans sa carrière. Sergio Pérez étant plus que jamais fragilisé chez Red Bull, il se tient prêt à la remplacer en 2024...
Sources :
- https://www.autohebdo.fr/actualites/f1/altitude-mexico-quest-ce-que-ca-change.html
Tony