Daniel RICCIARDO
 D.RICCIARDO
Red Bull Renault
Sebastian VETTEL
 S.VETTEL
Ferrari
Kimi RAIKKONEN
 K.RAIKKONEN
Ferrari

929o Gran Premio

VIII Singapore Grand Prix
Noche
Singapur
domingo, 20 de septiembre de 2015
61 vueltas x 5.065 km - 308.828 km
(Offset: 137 m)
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Bernie le réactionnaire

L'année 2015 avance et on ne sait toujours pas en quoi consisteront les nouvelles normes technologiques annoncées pour 2017, et qui seront d'ailleurs probablement repoussées à 2018. Les différentes parties impliquées, FIA, FOM, écuries, motoristes, ne semblent pas capables de se mettre d'accord sur des orientations précises.

 

Dans un récent entretien, Bernie Ecclestone a dénoncé la « démocratisation » de la « gouvernance » de Formule 1, responsable selon lui de cette inertie. Celui qui bâtit jadis sa fortune en tant que président de la FOCA déplore que les constructeurs aient voix au chapitre depuis la ratification des derniers Accords Concorde qui ont imposé la création du « Groupe Stratégique ». Ecclestone regrette ouvertement la dictature qu'il a exercé de 1991 à 2009 avec son compère Max Mosley. Il estime que si Jean Todt le voulait, la FIA et la FOM pourraient imposer un bouleversement complet aux constructeurs pour relancer le spectacle... et les audiences en berne de la Formule 1. « Mais Jean ne veut pas mettre les gens en colère. Il veut que tout le monde soit heureux et que tout le monde soit d'accord », soupire Bernie. Puis il décrit avec ironie le président de la FIA comme un « roi fainéant » : « Il n'y a rien de mal avec M. Todt parce que, en toute honnêteté, il ne fait rien en Formule 1, il n'interfère pas. Il ne cause pas de problèmes. » Ecclestone n'a sans doute pas tort. L'inertie todtienne a quelque chose de mortifère. On en viendrait presque à regretter les provocations du feu président Balestre...

 

Nuit et brouillard

Le Grand Prix de Singapour, qui se déroule déjà la nuit, pourrait être perturbé cette année par le brouillard. En effet de violents incendies frappent l'île voisine de Sumatra et un épais nuage de brume enveloppe Singapour durant la semaine qui précède la course. L'humidité fixe dans l'air les particules de pollution, et certains craignent que les conditions de visibilité soient trop précaires pour courir, sans compter les risques possibles pour la santé des spectateurs et des participants.

 

La situation s'améliore à partir du mercredi mais demeure critique. L'annulation du Grand Prix n'est cependant pas envisagée. Jenson Button fait part de son inquiétude : « Je pense que ce sera bon pour le week-end, croisons les doigts. Nous savons tous que ce n'est pas bon de respirer de la fumée quand on est dans une voiture de course et que le battement de cœur est très élevé. » D'autres sont plus sereins comme le directeur sportif de Sauber Beat Zehnder, qui évoque ses souvenirs : « Nous avons déjà couru alors que l'air était de mauvaise qualité par le passé. Je me souviens de Mexico en 1989. On n'y voyait pas à plus de 300 mètres avec la brume de pollution alors je ne peux imaginer que telles que les choses sont actuellement il puisse y avoir un problème pour le Grand Prix. »

 

Présentation de l'épreuve

Le circuit de Singapour a été légèrement modifié entre les virages n°11 et 13. Le tracé emprunte maintenant la trajectoire de gauche de l'Anderson Bridge, ce qui change le profil du virage n°12.

 

L'Américain Alexander Rossi a réuni les fonds nécessaires pour s'acheter un baquet chez Manor. Il remplace Roberto Merhi le temps de cinq courses. L'Espagnol venait pourtant de recevoir la confirmation qu'il piloterait jusqu'à la fin de l'année. Rossi a déjà conduit en essais pour Manor-Marussia en 2014, et il aurait pu remplacer Jules Bianchi mais la faillite de l'équipe a anéanti ses espoirs.

 

Renault est muette, que ce soit en ce qui concerne le rachat de l'équipe Lotus ou son divorce avec Red Bull. Les échanges entre le motoriste français et son client autrichien sont toujours aussi aigres. Même le très policé Daniel Ricciardo y ajoute son grain de sel : « La torture a duré trop longtemps... » dit-il à propos de sa collaboration avec Renault. Un partenariat entre Red Bull et Ferrari pour 2016 paraît désormais l'hypothèse la plus probable. On ne devrait pas chômer à Maranello cet hiver puisque Toro Rosso imiterait son équipe-sœur et passerait aussi commande.

 

Quel que soit l'avenir de l'équipe d'Enstone, il ne passera pas par Romain Grosjean. Cyril Abiteboul annonce aux micros de Canal + que le pilote français rejoindra la nouvelle écurie Haas en 2016. Emmènera-t-il Total avec lui ? En revanche, Pastor Maldonado a prolongé son contrat. Gérard Lopez a bien besoin de ses bolivares...

 

Après l'explosion de son moteur à Monza, Nico Rosberg doit utiliser son quatrième groupe propulseur de la saison à compter de Singapour. Il devra disputer les sept dernières courses avec ce bloc s'il ne veut pas encourir de pénalité, ce qui paraît presque impossible.

 

A cause de ses ressources limitées, Sauber introduit un nouvel ensemble aérodynamique en une seule fois, et c'est à Singapour. Parmi les principales innovations on découvre un nez court déjà aperçu chez McLaren, Williams et Red Bull. Le nouveau « package » sert bien entendu de premier test aux éléments qui constitueront la C35 de 2016. Williams apporte aussi un certain nombre de pièces destinées à apparaître en 2016. Enfin, Manor a annoncé que finalement elle n'alignera pas de nouvelle monoplace en cette fin de saison et se concentre sur la préparation du modèle de l'année suivante.

 

Essais et qualification: naufrage des Mercedes

Le brouillard redouté s'est un peu dissipé pour le Grand Prix. En tout cas les lumières artificielles assurent aux pilotes une visibilité très satisfaisante. Ce week-end apparaît étonnamment funeste aux Mercedes. Si Rosberg et Hamilton sont en haut de la feuille des temps lors de la première séance d'essais libres, ils sont nettement devancés par Kvyat, puis par Vettel au cours des deux entraînements suivants.

 

Et le samedi soir : patatras ! Les Flèches d'Argent sont absolument incapables de faire monter en température leurs gommes tendres. Hamilton et Rosberg sont repoussés en troisième ligne, du jamais vu depuis le début de la saison ! Le malheur de Mercedes profite à la Scuderia. Vettel réalise la 46ème pole position de sa carrière. C'est la première pole d'une Ferrari depuis le GP d'Allemagne 2012 ! C'est aussi la première fois depuis l'entrée en service des nouveaux moteurs V6, soit depuis 2014, que la position de pointe échappe à un bloc Mercedes. Ricciardo accompagne Vettel en première ligne. Leurs équipiers respectifs Räikkönen et Kvyat se situent sur le second rang. Comme il était à craindre, les Williams sont peu performantes sur ce circuit tortueux, mais Bottas (septième) comme Massa (neuvième) limitent les dégâts.

 

Verstappen obtient une belle huitième place tandis que Sainz (14ème) a fini la Q2 dans le mur. Grosjean (10ème) a hissé sa Lotus en Q3 tandis que Maldonado (18ème) s'est plaint d'un cruel manque d'adhérence. Les Force India-Mercedes (Hülkenberg 11ème, Pérez 13ème) sont plutôt en retrait ici. Alonso acquiert une satisfaisante douzième place avec la McLaren-Honda pendant que Button se contente du quinzième rang. Les évolutions apportées sur les Sauber ne semblent guère porter leurs fruits : Nasr est seizième et Ericsson dix-septième. Les deux pilotes Manor ont reçu une pénalité pour avoir changé de boîte de vitesses, mais cela ne change rien puisqu'ils s'élancent de toute façon depuis la dernière ligne. Stevens devance son nouvel équipier Rossi de quatre dixièmes.

 

Le manque de performance des Mercedes n'est pas expliqué par Paddy Lowe. On sait qu'après l'incident de Monza, Pirelli a défini plus strictement les conditions de mesure de la pression des pneumatiques. Mercedes a-t-elle effectué en ce sens des modifications dommageables ? On l'ignore.

 

Le Grand Prix

Il fait très chaud ce dimanche soir à Singapour. On s'agite dans le garage Mercedes peu avant la mise en grille car la voiture de Rosberg met du temps à démarrer avant que finalement l'électronique daigne fonctionner. Tous les coureurs s'élancent avec les pneus super-tendres.

 

Départ : Vettel prend un envol moyen mais dans le même temps les roues de Ricciardo patinent. L'Allemand conserve donc la première place devant l'Australien. Suivent Räikkönen, Kvyat, Hamilton, Rosberg, Bottas et Massa. Verstappen reste immobilisé à cause d'un souci électronique. Il est poussé vers les stands par les commissaires.

 

1er tour : Vettel s'envole et compte déjà trois secondes d'avance sur Ricciardo. Viennent ensuite Räikkönen, Kvyat, Hamilton, Rosberg, Bottas, Mass, Hülkenberg et Pérez.

 

2e : Vettel accroît son avance. Verstappen démarre finalement depuis les stands avec un tour de retard.

 

3e : Cinq secondes séparent Vettel et Ricciardo. Räikkönen prend de la marge sur Kvyat. Les Williams sont proches des Mercedes décidément peu rapides.

 

5e : Vettel mène devant Ricciardo (5.3s.), Räikkönen (6.6s.), Kvyat (8.7s.), Hamilton (11.1s.), Rosberg (13.7s.), Bottas (15.1s.), Massa (16.5s.), Hülkenberg (17.8s.) et Pérez (18.6s.). Suivent Alonso, Sainz, Grosjean et Nasr.

 

6e : L'écart se stabilise autour de cinq secondes entre Vettel et Ricciardo.

 

8e : Räikkönen se rapproche de Ricciardo, mais pas suffisamment pour pouvoir enclencher le DRS. Hamilton a semé Rosberg, désormais menacé par les deux Williams.

 

9e : Rosberg emmène un peloton comportant Bottas, Massa, Hülkenberg, Pérez, Alonso et Sainz. Grosjean change ses pneus le premier.

 

10e : Vettel a quatre secondes et sept dixièmes d'avance sur Ricciardo. Alonso, Sainz, Ericsson et Maldonado changent leurs pneus. L'arrêt de Sainz dure trop longtemps à cause d'un souci de fixation de roue.

 

11e : Alonso est reparti derrière Grosjean et tente de le doubler, sans succès. Arrêt de Hülkenberg dont la voiture est très instable.

 

12e : Vettel précède Ricciardo (3.8s.) et Räikkönen (6.4s.). Kvyat entre aux stands en fin de parcours, imité par Massa.

 

13e : Kvyat et Massa chaussent de nouveaux pneus super-tendres. En sortant des stands, Massa découvre Hülkenberg déboulant sur sa droite et ne cède pas le passage. L'Allemand percute la Williams avec sa roue arrière-gauche. Il part en vrille et atterrit dans le muret. La procédure de « voiture de sécurité virtuelle » est enclenchée. Massa peut poursuivre sa route.

 

14e : Vettel, Ricciardo, Räikkönen, Hamilton, Rosberg, Bottas, Pérez, Nasr et Button s'arrêtent aux stands pour changer leurs pneus. Les deux pilotes Mercedes, Pérez et Nasr mettent des Pirelli tendres ; tous les autres rechaussent des super-tendres. Kvyat se retrouve derrière Hamilton et Rosberg.

 

15e : La voiture de sécurité entre en piste car il y a beaucoup de débris de carbone au virage n°1. On évacue la Force India de Hülkenberg. Massa repasse par son garage pour mettre les pneus tendres.

 

17e : Les bolides se regroupent derrière la Safety Car. Verstappen reçoit l'autorisation de rattraper sa boucle de retard et revient se placer à l'arrière du peloton.

 

18e : La voiture de sécurité s'apprête à s'effacer. Vettel occupe le premier rang devant Ricciardo, Räikkönen, Hamilton, Rosberg, Kvyat, Bottas, Pérez, Nasr, Grosjean, Alonso, Maldonado, Massa, Ericsson, Button, Rossi, Stevens, Sainz et Verstappen. Sainz a chuté au classement car son moteur s'est mis un instant au neutre.

 

19e : La course est relancée. Vettel conserve la tête devant Ricciardo. Pas d'incident à signaler.

 

20e : Vettel précède Ricciardo (0.7s.), Räikkönen (1.4s.), Hamilton (3.4s.), Rosberg (4.8s.), Kvyat (5.8s.) et Bottas (6.9s.).

 

21e : Vettel, Ricciardo et Räikkönen sont regroupés et distancent les Flèches d'Argent.

 

22e : Ricciardo n'est qu'à six dixièmes de Vettel. Rosberg contient les assauts de Kvyat.

 

24e : Vettel devance Ricciardo (1s.), Räikkönen (1.9s.), Hamilton (3.6s.), Rosberg (6s.), Kvyat (6.8s.), Bottas (8.1s.), Pérez (10.4s.), Nasr (13.8s.) et Grosjean (15.8s.).

 

26e : Vettel hausse le rythme et porte son avance sur Ricciardo à trois secondes. Second changement de pneus pour Grosjean qui cède la dixième place à Alonso.

 

27e : Hamilton ralentit. Suite à la rupture d'un manchon de raccordement, la Mercedes ne peut plus donner sa pleine mesure à l'accélération. L'Anglais dégringole au huitième rang.

 

28e : Vettel précède Ricciardo (3.4s.) et Räikkönen (4.8s.). Hamilton continue de perde des places. Sa voiture est très lente en ligne droite. Massa rencontre aussi des difficultés puisque sa boîte ne cesse de se bloquer au point mort.

 

29e : Ericsson et Sainz changent de pneus.

 

30e : Vettel devance Ricciardo (4.2s.), Räikkönen (7s.), Rosberg (14.9s.) et Kvyat (17.3s.). Massa emprunte la voie des stands... et ne s'y arrête pas !

 

31e : Massa regagne le garage Williams, cette fois-ci pour mettre pied à terre. Hamilton ne cesse de chuter dans le peloton.

 

33e : Hamilton arrive à son stand. Après un court examen de la part de ses mécaniciens, il quitte son baquet et abandonne pour la première fois en 2015.

 

34e : Kvyat stoppe au stand Red Bull pour chausser des pneus tendres et perd un peu de temps à cause d'une roue arrière-droite récalcitrante. Alonso renonce avec une boîte de vitesses bloquée.

 

35e : Vettel mène la course devant Ricciardo (4.3s.), Räikkönen (9.8s.), Rosberg (20.6s.) et Bottas (27.4s.). Pérez et Nasr qui les suivaient effectuent leur second changement de gommes.

 

36e : Kvyat prend la sixième place à Button. Pérez se débarrasse de Grosjean tandis que Verstappen, remonté en huitième position, passe par la case stand pour mettre des pneus super-tendres.

 

37e : Un spectateur est descendu sur la piste et marche le long des grillages de sécurité. Probablement ivre, l'homme titube, l'œil hagard. La voiture de sécurité entre immédiatement sur la piste tandis que les commissaires s'emparent de l'importun. Vettel, Ricciardo, Räikkönen, Rosberg, Bottas, Button et Kvyat entrent aux stands et chaussent des pneus tendres. Sainz les imite mais choisit lui les Pirelli super-tendres.

 

38e : Ces arrêts n'ont entraîné aucun changement au commandement. La Safety Car demeure en action car la police cherche à déterminer où a pu s'infiltrer le spectateur pour pouvoir pénétrer sur la piste.

 

39e : Derrière la voiture de sécurité on trouve dans cet ordre Vettel, Ricciardo, Räikkönen, Rosberg, Bottas, Kvyat, Pérez, Grosjean, Maldonado, Button, Nasr, Verstappen, Sainz, Ericsson, Rossi et Stevens.

 

40e : L'épreuve est toujours neutralisée. Attardés, Rossi et Stevens reçoivent l'autorisation de se dédoubler mais n'en font rien. Cela est particulièrement gênant dans le cas de Rossi qui se trouve entre Ricciardo et Räikkönen.

 

41e : La course reprend. Rossi et Stevens gênent le peloton et doivent s'écarter de la trajectoire pour laisser passer les autres pilotes. Button convoite la neuvième place de Maldonado. A la sortie du virage qui précède le petit tunnel, le Vénézuélien donne un méchant coup de frein. Surpris, Button heurte l'arrière de la Lotus et perd son aileron avant. Il doit regagner les stands.

 

42e : Vettel demeure intouchable et possède deux secondes et demie d'avance sur Ricciardo. Seuls pilotes chaussés de pneus super-tendres, Verstappen et Sainz effacent Maldonado. Button redémarre après avoir fait réparer son capot avant.

 

44e : Vettel est premier devant Ricciardo (2.7s.), Räikkönen (4.1s.), Rosberg (5.3s.), Bottas (7.2s.), Kvyat (8.7s.), Pérez (10.2s.), Grosjean (15.2s.), Verstappen (16.7s.) et Sainz (17.7s.).

 

45e : Les deux Toro Rosso sont revenues derrière Grosjean.

 

46e : Verstappen prend la huitième place à Grosjean.

 

47e : Sainz dépasse Grosjean au virage n°1, avec autorité puisqu'il le contraint à prendre l'échappatoire. Maldonado est sous la menace des Sauber.

 

48e : Trois secondes séparent Vettel et Ricciardo. Räikkönen ne peut pas les suivre.

 

50e : Vettel devance Ricciardo (2.9s.), Räikkönen (6.8s.), Rosberg (11.6s.), Bottas (14.2s.), Kvyat (16.7s.), Pérez (20.8s.), Verstappen (23.5s.), Sainz (27.5s.) et Grosjean (38s.).

 

52e : Ricciardo met le pied sur le champignon et réalise le meilleur tour de la course : 1'50''041'''.

 

53e : Vettel répond à Ricciardo en réalisant son propre meilleur chrono (1'50''069'''). Verstappen et Sainz sont dans les roues de Pérez. Comme Alonso, Button abandonne à cause d'une boîte de vitesses déréglée.

 

54e : Vettel a trois secondes de marge sur Ricciardo. Nasr puis Ericsson dépassent Maldonado dont les pneus sont détruits.

 

55e : Maldonado est chez Lotus pour changer ses pneus. Nasr rattrape Grosjean dont les Pirelli sont en aussi mauvais état que ceux de son coéquipier.

 

57e : Vettel est toujours leader devant Ricciardo (3.6s.), Räikkönen (11.8s.), Rosberg (19.9s.), Bottas (27.4s.), Kvyat (29.6s.), Pérez (39.3s.), Verstappen (39.8s.), Sainz (40.9s.), Grosjean (1m. 09s.), Nasr (1m. 11s.) et Ericsson (1m. 17s.).

 

59e : Grosjean essaie de résister à Nasr, mais il glisse au virage n°7 et laisse filer le Brésilien, ainsi qu'Ericsson un peu plus tard. Le Franco-Suisse décide de regagner son garage et de quitter la course.

 

60e : Pérez résiste toujours aux assauts des Toro Rosso. Franz Tost ordonne à Verstappen de laisser passer Sainz qui semble plus véloce, mais le jeune Hollandais envoie vertement promener son directeur.

 

61ème et dernier tour : Sebastian Vettel remporte pour la quatrième fois le GP de Singapour. Ricciardo termine deuxième pendant que Räikkönen monte sur son second podium de la saison. Rosberg arrache la quatrième place, seul satisfecit d'un très mauvais week-end pour Mercedes. Bottas finit cinquième devant Kvyat. Pérez résiste jusqu'au bout à Verstappen et à Sainz. Le dernier point est pour Nasr. Ericsson, Maldonado, Rossi et Stevens rallient aussi l'arrivée.

 

Après la course

Sebastian Vettel s'installe sur la plus haute marche du podium pour la quarante-deuxième fois et dépasse ainsi Ayrton Senna. Les mécaniciens italiens sont si contents qu'ils bousculent quelques vigiles, ce qui leur vaudra une réprimande de la part de la fédération. Maurizio Arrivabene est à la fois ravi et inquiet : il a en effet promis qu'en cas de quatrième victoire de la Scuderia cette année il courra tout nu dans les rues de Maranello...

 

Lewis Hamilton n'est pas trop déçu puisqu'il abandonne le jour où il ne pouvait rien tirer de sa Mercedes. Nico Rosberg ne lui reprend que douze points, un moindre mal. L'atmosphère est moins légère dans le stand Toro Rosso où Carlos Sainz reproche à Max Verstappen de ne pas l'avoir laissé passer. Franz Tost finit par donne raison à « Mad Max » de ne pas lui avoir obéi ! Les commissaires sportifs, assistés pour l'occasion de Martin Donnelly, infligent à Nico Hülkenberg une sévère pénalité de trois places sur la prochaine grille pour sanctionner son accrochage avec Felipe Massa. Quant à l'hurluberlu qui est descendu sur la piste au 37ème tour, la police singapourienne déclare qu'il s'agissait d'un ivrogne venu prendre des photos au plus près des bolides...

 

Malgré son abandon Hamilton demeure nettement en tête du championnat avec 252 pts. Vettel (203 pts) se rapproche dangereusement de Rosberg (211 pts). Räikkönen (107 pts) et Bottas (101 pts) repassent devant Massa (97 pts).

Tony