Trussardi était la dernière tentative de John Macdonald de réussir en Formule 1. Ce ne sera finalement pas le cas.
Après son association avec Mick Ralph, depuis la fin des années 1960, John Macdonald s'était engagé dans divers projets d'équipes en F1 : en 1976 (le Ralph Macdonald Racing (RAM), décide d'entrer en F1 avec un packaging Brabham BT44B - Ford Cosworth - pilotes payants [l'écurie arrête au bout d'une saison]), puis reviendra en 1981 avec RAM-March (après plusieurs tentatives avortées pour revenir en F1) puis, un an plus tard, où RAM décide alors de construire sa propre voiture (expérience sans grand succès achevée en 1985 après l'accumulation de dettes dues au salaire de Manfred Winkelhock...).
Macdonald, persévérant malgré un nouvel échec de retour (avec Mike Thackwell) en 1986 , tente alors de faire son retour en seconde moitié de la saison 1987. Il souhaite utiliser la Benetton B186 sous le nom d'engagement Middlebridge-Trussardi (Middlebridge est le consortium japonais qui rachètera plus tard Onyx et Brabham, Trussardi une marque de jeans italiens). Motorisée par un Megatron (même si la voiture gardera le mini-logo BMW sur le museau), l'utilisation de l'ancienne F1 est déclarée illégale et ni Pirro ni Suzuki ne pourront courrir suite aux retraits de l'équipe (qui auraient été bannies cependant).
Cet échec mettra un terme (quasi) définitif aux ambitions de Macdonald en F1 même si on pourra le revoir comme sous traitant avec sa structure Superpower, qui aura courru en F3 et F3000... Avant d'être nommé coordinateur de la F3000, avant d'être nommé team-manager de MiddleBridge-Brabham F1 en 1991 !... Avant de se concentrer sur le développement de Superpower, toujours en sous-traitance de la F1, qu'il vendra peu de temps après à l'autrichien Pankl.
Guillaume