Comte et avocat de sa profession, le pilote suisse était avant tout un "gentleman-driver" assez fortuné mais pas réputé pour être véloce.
Il va donc acquérir tout au long de sa carrière différentes monoplaces tant en F2 qu'en F1. Sa longue carrière débute en 1947 pour se terminer en 1973. C'est au volant de sa Bugatti T57 qu'il va essayer, mais en vain, de se qualifier au Grand Prix de Berne 1947 couru en ouverture du Grand Prix de Suisse.
Entre courses de côtes et circuits il va s'aligner au volant de divers châssis.
En 1952 il rachète la Ferrari 166F2 de Franco Cortese. Il abandonne au Grand Prix de l'Autodrome à Monza et termine troisième à la course de côte de Maloja Pass.
Il se tourne ensuite vers Maserati, dont il achète divers châssis, soit en son nom propre soit avec le baron "Toulo" de Graffenried autre pilote suisse du moment, mais les résultats ne seront pas toujours au rendez-vous. En 1954 les deux suisses se partagent le volant au Grand Prix d'Espagne mais c'est l'abandon. En 1955 il termine septième du Grand Prix de Naples, onzième du Redex Trophy et abandonne (transmission) au Grand Prix de Syracuse. En 1956 il termine sixième du Grand Prix d'Allemagne, le tout sur un châssis A6GCM.
Il utilise également un châssis 250F1 et abandonne au Grand Prix de Naples 1957 et termine onzième au Grand Prix d'Italie en compagnie du français André Simon.
A partir de 1959 il va courir uniquement sur Alfa-Roméo en Grand-Tourisme et ce jusqu'à 1972 et là aussi avec des résultats mitigés pour cesser toute activité sportive l'année suivante.
Michel