Ce pilote japonais a fait ses classes dans les championnats locaux avant de s'exiler en Europe en 1972. Pendant deux saisons, il va faire parti des principaux animateurs du peloton européens de Formule 3. L'année suivante, il est promu en F2 au volant d'une March semi-officielle. En 10 courses, il ne ralliera l'arrivée qu'à 5 reprises, mais obtiendra une belle 4è place lors de la manche suédoise à Karlskoga. Ses autres résultats furent moins brillants (8è à Pau, 9è à Barcelone, 11è au Mugello et 13è à Hockenheim) ce qui l'obligea à monter sa propre structure pour 1975. Toujours au volant de sa March à moteur BMW, Masami ne verra l'arrivée qu'une seule fois en 14 épreuves. Il prendra une médiocre 12è place à Silverstone. Faute de budget, il est obligé de revenir courir au Japon. Il parviendra dès 1976 à remporter les titres nationaux en Sports et F2.

Cela encouragera l'écurie RAM de lui confier une Brabham pour le GP du Japon 1976. Mais finalement, RAM déclare forfait et Masami trouve refuge chez Wolf pour courir sur une Williams. Avec son budget, il prend la place de Binder. Réussissant un temps suffisant pour se qualifier, il se prépare à passer la 2è séance de qualification à préparer sa voiture pour la course. Malheureusement, peu avant le début de cette séance, les sponsors de Masami s'envole dans la nature sans régler leur dû à Walter Wolf. Aussi tôt appris, Masami est mis à pied et remplacé par... Binder !!! Celui-ci parviendra à faire un temps suffisant pour se qualifier même si celui-ci restait inférieur à la performance du pilote japonais.

Finalement, il n'aura plus l'occasion de recourir en F1 et se tournera de nouveau vers les championnats japonais, avec un certain succès. Depuis, il est devenu le team manager du Team Sri Lanka en championnat GT japonais.