Jacques Laffite fait partie des meilleurs pilotes français, un pilier de la "French Connection" des années fin 70-début 80.
Jacques court en Formule Renault au début des années 70, il est champion de France en 1972. Cette même année, il participe aux 24 heures du Mans. En 1973, il devient champion de France de Formule 3.L'anné suivante ; il court en Formule 2 et y remporte sa première victoire à Salzbourg avec une March-BMW, pour finir à la fin troisième du championnat. Ce qui suffit pour convaincre Frank Williams pour le faire débuter en F1 en 1974.
Jacques débute au Grand Prix d'Allemagne avec une Iso FW, écurie qui deviendra Williams l'année suivante. La voiture n'est pas compétitive, il faudra attendre l'année 1975 et la Williams pour que Jacques monte sur le podium, sur le Nürburgring. Cette même année, il remporte les trois épreuves de voitures de sports auxquelles il participe et avec six victoires en F2, il remporte la couronne européenne. En 1976, il court pour l'écurie Ligier, avec qui il monte trois fois sur le podium. C'est en 1977 que Jacques va remporter sa première victoire sur le circuit d'Anderstorp et manque de moins de deux secondes la victoire aux Pays-Bas. La saison 1978 est moins bonne que les précédentes, malgré deux podiums.
En 1979, l'arrivée du moteur Ford Cosworth va permettre à Jacques de gagner les deux premières épreuves de la saison et de mener au championnat jusqu'aux Etats-Unis où Villeneuve passe devant lui. Une deuxième place en Belgique et trois troisièmes places consécutives lui valent de terminer la saison à la quatrième place du championnat. En 1980, il remporte le Grand Prix d'Allemagne et termine de nouveau à la quatrième place au championnat du monde. En 1981, Ligier retourne au moteur Matra et Jacques remporte deux épreuves, monte sur cinq autres podiums. Il termine, une nouvelle fois, quatrième d'un championnat très serré, il n'a que six points de retard sur le champion du monde Nelson Piquet. Jacques nourrit de bons espoirs pour la saison 1982. Mais la voiture est moins compétitive que les saisons précédentes. La voiture est peu fiable, il ne monte qu'une seule fois sur le podium. Déçu de ces contre-performances, il part pour Williams dès 1983.
Non seulement Jacques ne monte pas sur un podium de toute la saison, mais il est régulièrement dépassé par Keke Rosberg, manquant de sa qualifier pour deux courses en 1983. Il termine à la onzième place du classement en 1983, puis treizième en 1984. A l'issue de ses deux saison ratée, Jacques resigne chez Ligier.
En 1985, avec la nouvelle Ligier-Renault, Jacques renoue avec les belles performances, il termine trois fois sur le podium. La saison 1986 s'annonce encore meilleure, d'entrée, il termine troisième au Brésil, et à Detroit, il couvre treize tours en tête. En Grande-Bretagne, Jacques s'apprête à disputer sa 176ème course de F1, devenant le recordman de participation. Il court également son 132ème Grand Prix pour Ligier, un record de fidélité qui tiendra près de 20 ans. Mais il ne profite pas longtemps de son record. Dès le départ, il est victime d'un carambolage qui élimine quatre voitures, sa Ligier percute un rail de front et Jacques se brise les jambes. C'est la fin de la F1, en tant que pilote. En 1990, il revient pour disputer les 24 heures du Mans, de même qu'en 1993, 1994 et 1996.
De 1997 à 2012, Jacques Laffite est commentateur pour la chaîne TF1, où il s'est fait remarquer par quelques phrases, notamment un "Ooooh, quel con ! Aaaah...MEEEERDE !" en voyant Schumacher heurter Villeneuve au Grand Prix d'Europe 1997, et quelques cafouillages. Notons qu'en 2003, Jacques a repris le volant pour les 24 heures de Spa-Francorchamps.
Julien