C'est à la libération que le pilote belge Georges Berger débute sa carrière en sport auto.
En 1947 et 1948 il court sur une Alvis et en 1950, il termine troisième du Grand Prix des Frontières à Chimay sur une F2 Jicey-BMW. Trois ans après il pilote une Simca-Gordini T 15 de F1 et termine cinquième de ce même Grand Prix des Frontières. Un mois plus tard on le trouve au départ du Grand Prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps mais un problème mécanique l'oblige à abandonner au quatrième tour après être parti de la dernière place. En 1954 il rejoint l'équipe Gordini et se retrouve au volant d'une T16 d'usine au Grand Prix de l'ACF sur le circuit de Reims, mais là encore il abandonne au dixième tour: moteur cassé. Il s'aligne ensuite à Bordeaux (septième), et à Rouen les Essarts (quatrième).
Par la suite il abandonne les monoplaces pour les courses d'endurance. En 1956 il court sur une Maserati 150S sans grand succès. Aux 24 heures du Mans 1958 il finit au neuvième rang au volant d'une AC Ace-Bristol en équipe avec le suisse Hubert Patthey. Après avoir été engagé par l'écurie Francorchamps il va connaitre son heure de gloire au tour de France auto où en 1959 il finit deuxième avec Willy Mairesse sur une Ferrari 250 GT. En 1960 le même équipage enlève l'épreuve et récidive en 1961 année où il termine sixième du Grand Prix de Spa et seizième des 1000 km du Nürburgring avec "Beurlys" comme co-équipier. En 1962 il participe aux 1000 km de Paris (sixième) avec le français André Simon, au Grand Prix d'Angola (Fortaleza) il est cinquième et quatrième de la coupe de Bruxelles sur le circuit du Heysel. En 1964 il renoue avec la victoire au Tour de France auto avec Lucien Bianchi sur une Ferrari 250 GTO.
En 1967 on le retrouve au départ du Marathon de la route (84 h) sur le Nürburgring, épreuve qui remplace le rallye Liège-Rome-Liège. "Jojo" est au volant d'une Porsche 911 Sportomatic, il perd le contrôle à Pflanzgarten, tombe dans un ravinet et se blesse mortellement, il avait 48 ans.
Michel