Daniel, surnommé «Danny on the gas » débute sa carrière à vingt ans en pilotant les dragsters. Repéré par l'équipe Parnelli, il reste dans cette discipline de nombreuses années avant de s'orienter vers les voitures de sport, toujours avec Parnelli, puis en formule 5000 au milieu des années 1970. Il y effectue de belles performances qui lui permettent d'accéder au firmament du sport automobile américain : l'USAC. Au côté des meilleurs pilotes Américains, il remporte une victoire au Michigan.

En parallèle à son activité en monoplaces, il dispute le championnat IMSA, avec là aussi de beaux résultats.

Le rêve continue en 1977 pour le jeune Hawaïen qui est engagé pour deux Grands Prix au sein du Interscope Racing. Au volant d'une Penske PC4, il dispute deux courses honnêtes sur les circuits de Watkins Glen et de Mosport Park sur lequel il termine d'ailleurs à la porte des points avec la septième place. L'année suivante, il tente de continuer l'aventure de la formule 1, au volant d'une Shadow puis d'une Ensign, mais les résultats ne sont plus au rendez-vous. Il se rabat donc sur le championnat USAC, où il triomphe à cinq reprises en 1979. Là aussi ses résultats suivent une pente descendante puisqu'il ne parvient plus à rééditer ses bonnes performances les années suivantes. Seule la catégorie IMSA lui permet de se racheter : il remporte entres autres les 24 heures de Daytona.

Mais le drame survient en mai 1981. Lors des 500 miles d'Indianapolis, il est victime d'un accident, qui le laisse grièvement blessé. Pour autant, Danny ne laisse pas tomber la compétition. Il dispute encore quelques épreuves du championnat CART (ex-USAC), et en IMSA où il continue à être un sérieux concurrent à la victoire.

Et c'est seulement en 1997 que Danny a définitivement raccrocher le casque, après une dernière course en IndyCar. A noter que l'année précédente, il avait terminé à la septième place des 500 miles d'Indianapolis, à près de 54 ans !