Le passage en Formule 1 d'Alex Yoong, l'unique pilote malaisien de F1, n'aura pas été des plus resplendissant.
Alexander commence par le motocross en 1984. Dix ans plus tard, on retrouve le pilote en Formule Asia, Alex y remporte une première victoire sur le circuit de Zhuhai. En 1995, il décroche huit victoires et mais termine le championnat à la deuxième place. Il passe en 1996 au championnat britannique de Formule Renault. Mais après deux saisons plutôt infructueuses en résultats, il préfère se tourner vers le championnat britannique de Formule 3 avec une Dallara. Sa première saison n'est pas très brillante mais il enchaine sur une deuxième saison où il réussit à terminer deux fois sur le podium.
Cette même année, il fait ses premiers pas en F3000 dans le championnat italien avec une deuxième place comme meilleur résultat. En 2000, il retourne au Japon disputer le championnat de Formule Nippon avec le Team Malaysia. Il se classe au mieux neuvième en course, et septième l'année suivante.
Mais en 2001, l'écurie de Formule 1 Minardi fait appel à lui pour remplacer Tarso Marques pour les trois dernières épreuves de la saison. Les Minardi ne sont pas les meilleures voitures du plateau, il n'y a pas de miracles pour le pilote qui abandonne deux fois avant de terminer seizième au Japon. Il conserve cependant son volant pour la saison 2002. Lors du Grand Prix d'ouverture en Australie, il termine à une encourageante septième place, mais ensuite, cette saison se résumera à une dure bataille face à la barre des 107 % du meilleur temps des qualification, qu'il perdra à quatre reprises. Alex est remplacé par Anthony Davidson pour deux courses mais termine quand même la saison tout en sachant qu'il ne sera pas reconduit pour la saison suivante.
Alex va ensuite participer au ChampCar en 2003, puis au championnat de Porsche Carrera Cup Asie, au championnat australien de V8 SuperCar en 2004. En 2006, il court en endurance avant de retrouver la monoplace en A1GP où il va remporter quelques courses. On le retrouve ensuite au volant d'une Audi R8 avec laquelle, en 2013, il termine deuxième du championnat Audi R8 LMS Cup China avant de remporter ce championnat les trois années suivantes.
Julien