Aldo Gordini courut toujours sur des voitures de son père, majoritairement en Formule 2, et une fois seulement en Formule 1.
Fils d'Amédée Gordini, Aldo se retrouve naturellement impliqué dans le sport automobile en prenant part à plusieurs épreuves de l'entre-deux-guerres. Il se met également à construire ses propres monoplaces, jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale mette brutalement un terme à cette aventure, l'usine de Gordini ayant été totalement détruite par les bombardements.
En 1946, les courses automobiles reprennent et Aldo Gordini devient mécanicien. Mais il a un grand désir de piloter et a l'opportunité de prendre part à plusieurs courses. Il se classe honorablement à la Coupe du Salon à Montlhéry en 1948 et 1949, et il décroche également la victoire à la Coupe d'argent, une course de Formule 2. En 1950, Aldo court en F1 toute la saison. Parmi ses principaux faits d'armes, on peut noter une deuxième place à Cadours, ainsi qu'une cinquième place au parc Barbieux, à Coteaux et à Aix-les-Bains. En 1951, il termine à nouveau cinquième à Aix-les-Bains et participe à son unique course de F1 en championnat lors du Grand Prix national, se retrouvant finalement dernier avant d'abandonner la compétition automobile.
Julien