Ce jeune pilote transalpin connu la notoriété en 1974 lorsqu'il devint Champion de Formule 3 en Italie. L'année suivante, il passe en Formule 2, au volant d'une March à moteur BMW. Mais Alberto devra se contenter d'une écurie privée. Malgré cela, il réalise quelques bonnes performances. Pour ses débuts en 75, il ne finit que 26è du championnat avec une seule petite unité à son compteur. L'année suivante n'est guère plus reluisante car s'il finit à la 17è place du championnat, il ne marque toujours qu'un seul petit point. Néanmoins, il finit à une belle seconde place au Championnat Italien. En 1977, il fait sa meilleure saison puisqu'il finit 8è avec 18 points au niveau européen et dans le même temps, il prend la seconde place de son championnat national, derrière Ricardo Patrese.
Pour Alberto, il est grand temps de changer d'air. Il veut grimper dans la hiérarchie pour éviter l'oubli. Il tente de se faire incorporer en Formule 1 mais aucune des équipes engagées ne lui fait confiance. Mais il est contacté par Gunther Schmidt pour remplacer Jean Pierre Jarier chez ATS. Mais la HS1 n'est pas une voiture de pointe et il est difficile pour Colombo de la mettre au point. Le résultat est sans appel lors du GP de Belgique 1978. Il finit à plus d'une seconde des minima qualificatifs. En Espagne, le résultat sera le même. Le constat de ces 2 premiers GP est très négatif pour Alberto. L'autoritaire président d'ATS décide de se séparer du pilote italien.
Plus tard dans la saison, Arturo Merzario décide d'engager une seconde voiture à l'occasion de son GP national et choisit Colombo comme coéquipier. Alberto se retrouve donc engager dans la difficile épreuve de pré qualifications au volant de la Merzario A1. Mais une fois, de plus, l'échec est au rendez vous. Alberto finit dernier de la séance et son week-end prend donc fin. Ce qu'il ne sait pas, c'est que sa carrière en F1 vient également de prendre fin. Pendant sa période sans F1, Alberto a quand même réussi à prendre une belle 10ème place au Championnat Européen de F2. Il retournera dans cette discipline en 1979 et 1980, mais les résultats ne sont plus à la hauteur de ceux du passé et Alberto est obligé de tirer un trait définitif sur ses rêves de F1.
Alex Mondin