Disparition de Jack Brabham
Le 19 mai le sport automobile a appris le décès de Sir Jack Brabham à l'âge de 88 ans. Véritable légende vivante, le pilote australien avait remporté trois titres de champion du monde en 1959, 1960 et 1966. Avec son compère Ron Tauranac, il fonda Motor Racing Developments en 1962. En quatre années, il mena son écurie au succès avec l'aide de ses pilotes Dan Gurney et Denny Hulme, mais c'est lui-même qui remporta le titre mondial avec sa propre machine en 1966, exploit jamais égalé à ce jour. En 1970, il raccrocha son casque, vendit son équipe à Tauranac avant de se retirer dans son Australie natale.
Une banderole est déployée sur la grille de départ du Grand Prix en hommage à cet homme d'exception.
Présentation de l'épreuve
Mercedes pourrait devenir à Monaco la première équipe depuis McLaren-Honda en 1988 à remporter les six premières épreuves du championnat du monde. Les dernières fois qu'une écurie a gagné les cinq premières manches, en 1992 (Williams-Renault avec Nigel Mansell) et en 2004 (Ferrari avec Michael Schumacher), cette série s'est achevée sur le Rocher.
La course s'annonce particulièrement cruciale pour Nico Rosberg. En effet, résidant monégasque et vainqueur de l'épreuve en 2013, il est très à l'aise dans les rues de Monte-Carlo, au contraire de Hamilton qui n'y a jamais vraiment brillé. Une victoire lui permettrait de relancer l'intérêt du championnat, tandis qu'a contrario une cinquième défaite de rang face à son équipier pourrait l'atteindre fatalement au moral.
Comme c'est la coutume depuis quelques années, le rendez-vous monégasque est l'occasion pour certains pilotes d'arborer des casques spéciaux plus hideux les uns que les autres. A noter tout de même que Marcus Ericsson porte un casque inspiré de celui du regretté Ronnie Peterson qui a triomphé ici même quarante années plus tôt.
A Barcelone, le V6 Renault de Red Bull a gagné douze chevaux grâce à une nouvelle essence apportée par Total. Celle-ci est désormais fournie aux autres équipes motorisées par le constructeur français, à savoir Lotus, Toro Rosso et Caterham.
Pirelli propose aux équipes des pneus tendres et « super-tendres », mais qui ne satisfont toujours pas les pilotes qui les estiment trop durs. Romain Grosjean explique ainsi que les « super-tendres » de 2014 sont en fait les « tendres » de 2013, et les « tendres » de 2014 les « médiums » de 2013.
Essais et qualifications
La première séance d'essais du jeudi matin est dominée par les Mercedes. Une averse de grêle survient ensuite et les conditions de piste changeantes permettent à Fernando Alonso de signer le meilleur chrono l'après-midi. Mais le samedi matin les Flèches d'argent reprennent le dessus.
Les qualifications se déroulent sous un beau soleil. La Q1 est marquée par un petit accrochage entre Ericsson et Massa à Mirabeau. Les Sauber, les Marussia et les Caterham occupent dans cet ordre le fond de la grille. En Q2 on note les éliminations de Button, de Bottas, de Hülkenberg et de Grosjean. A la fin de la Q3, lancé dans son dernier tour rapide, Rosberg tire tout droit à Mirabeau tandis qu'il détenait le meilleur chrono. Les drapeaux jaunes sont agités, ce qui empêche Hamilton alors second, d'améliorer son temps. Cet incident n'est pas sans rappeler celui provoqué par Michael Schumacher à Anthony Noguès en 2006... Mais les commissaires jugent que Rosberg a commis une simple erreur, et l'Allemand conserve la pole position devant Hamilton. Les Red Bull de Ricciardo et de Vettel occupent la seconde ligne et précèdent les Ferrari d'Alonso et de Räikkönen. Les Toro Rosso sont très en verve sur cette piste puisque Vergne est septième et Kvyat neuvième. Ils encadrent la McLaren de Magnussen. Suivent Pérez, Hülkenberg et Button. Les Williams-Mercedes déçoivent car Bottas est treizième et Massa, éliminé par son contact avec Ericsson, seulement seizième.
Beaucoup de journalistes se demandent si Rosberg n'est pas volontairement sorti de la piste en Q3. C'est en tout cas ce que semble penser Lewis Hamilton qui ne félicite pas son équipier pour sa pole et n'est clairement pas de bonne humeur le samedi soir.
Ericsson est pénalisé pour avoir heurté Massa et devra s'élancer des stands. Bianchi reçoit une pénalité de cinq places pour avoir changé sa boîte de vitesses.
Le Grand Prix
La majorité des coureurs s'élancent en pneus super-tendres. Hülkenberg, Bianchi, Ericsson, Chilton, Sutil et Maldonado partent en pneus tendres.
Tour de formation : Maldonado reste bloqué, visiblement à cause d'un problème de pompe à essence. Il est poussé vers les stands et ne pourra prendre part à la course.
Départ : Rosberg conserve facilement l'avantage devant Hamilton. Vettel est troisième tandis que Ricciardo est mal parti et se fait déborder par l'extérieur par Räikkönen à Sainte-Dévote.
1er tour : A la sortie de Mirabeau, Pérez est percuté à l'arrière par Button qui l'envoie dans la barrière. La Force India est en travers de la piste et la voiture de sécurité entre en jeu.
A l'issue de ce tour, Rosberg mène devant Hamilton, Vettel, Räikkönen, Ricciardo, Alonso, Magnussen, Vergne, Kvyat et Hülkenberg. Impliqués dans l'accrochage Button-Pérez, Grosjean et Sutil passent par les stands.
2e : Les voitures se placent derrière la voiture de sécurité pendant que la machine de Pérez est évacuée.
4e : La voiture de sécurité s'efface et Rosberg s'élance en tête devant Hamilton. Vettel se fait passer par Räikkönen puis par une bonne partie du peloton. Il subit une brutale perte de puissance, souci qui l'a déjà affecté en qualifications. Il regagne les stands en fin de boucle.
5e : Rosberg et Hamilton sont très proches tandis que les mécaniciens de Red Bull examinent la RB10 de Vettel. Celui-ci est finalement renvoyé en piste juste au niveau de son équipier Ricciardo, avec un tour de retard.
7e : Vettel est de nouveau rappelé à son stand et doit abandonner, son problème n'était pas résolu.
8e : Huit dixièmes de seconde séparent Rosberg de Hamilton. Suivent Räikkönen (3.5s.), Ricciardo (4.5s.) et Alonso (6s.).
9e : Pour l'heure Räikkönen parvient à ne pas perdre trop de terrain sur les Mercedes. Dépassement osé de Sutil sur Grosjean à l'épingle du Loews. Kvyat tourne au ralenti.
10e : Kvyat regagne le stand Toro Rosso pour renoncer à cause d'un problème d'échappement.
11e : Rosberg mène devant Hamilton (1.1s.), Räikkönen (6.8s.), Ricciardo (10.5s.), Alonso (13s.), Magnussen (17.4s.), Vergne (19.2s.), Hülkenberg (21s.), Button (24.2s.) et Bottas (28.4s.).
12e : Sutil double Ericsson à l'épingle.
13e : Rosberg a une seconde et demie d'avance su Hamilton.
15e : L'écart est stable entre les deux Mercedes. Räikkönen est à neuf secondes de la tête de course, Ricciardo à treize secondes.
16e : Sutil est déchaîné : il effectue un nouveau dépassement, cette fois-ci sur Chilton, à la chicane.
19e : Bianchi et Gutiérrez sont pénalisés d'un passage aux stands pour ne pas s'être correctement installés à leurs emplacements sur la grille.
20e : Rosberg est premier devant Hamilton (1.2s.), Räikkönen (10.8s.), Ricciardo (13.3s.), Alonso (16.9s.), Magnussen (26s.), Vergne (30.2s.), Hülkenberg (35.5s.), Button (36.5s.) et Bottas (39.8s.).
21e : Ricciardo se rapproche de Räikkönen tandis que Hülkenberg et Button sont en bagarre pour le huitième place.
23e : Les Mercedes ont en vue les premiers retardataires, à savoir Ericsson et Grosjean.
24e : Grosjean laisse passer les Mercedes sous le tunnel. Ricciardo est juste derrière Räikkönen.
25e : Grosjean fait changer ses pneus. Sutil commet une erreur au freinage à la sortie du tunnel. Il perd l'arrière de sa Sauber et la fracasse contre le rail interne. La voiture finit sa course dans l'échappatoire de la chicane, tandis qu'un débris atterrit en pleine piste avant la Piscine.
26e : La voiture de sécurité intervient. En fin de tour, Rosberg entre aux stands pour chausser des pneus tendres, imité par Hamilton, mécontent de ne pas avoir pu bénéficier de cette opportunité un tour plus tôt. De plus, il perd un petit peu de temps en repartant car il doit laisser passer Alonso qui lui-même stoppe à son stand.
27e : Ricciardo, Räikkönen, Magnussen, Vergne, Hülkenberg, Button, Bottas etc. s'arrêtent pour mettre des pneus tendres. Seul Massa demeure en piste. En repartant de son stand, Vergne manque de très peu de heurter Magnussen. Les commissaires se penchent sur cet incident.
28e : Tandis que la Safety Car est toujours là, Räikkönen est heurté par Chilton, relégué à un tour. Le Finlandais est victime d'une crevaison et regagne le stand Ferrari. Il fait changer son pneu crevé mais dégringole ainsi au 14ème rang.
29e : Bianchi effectue sa pénalité, ce qui n'est pas permis sous régime de voiture de sécurité.
30e : Tandis que la voiture de sécurité est dans son dernier tour, le classement de la course est le suivant : Rosberg premier devant Hamilton, Ricciardo, Alonso, Massa, Magnussen, Vergne, Hülkenberg, Button, Bottas, Gutiérrez, Kobayashi, Räikkönen, Bianchi, Grosjean, Ericsson et Chilton, ce dernier à un tour.
31e : La course reprend, sans changement au commandement. Magnussen double Vergne à la Rascasse.
32e : Magnussen rend sa place à Vergne à la demande de son écurie. Au Portier, Hülkenberg réalise un magnifique dépassement par l'intérieur sur le Danois.
33e : Rosberg a neuf dixièmes d'avance sur Hamilton et réalise son meilleur chrono de l'épreuve. Räikkönen, qui a doublé Bianchi, attaque Kobayashi à la chicane mais bloque ses roues et doit passer par l'échappatoire.
34e : Hamilton bat le meilleur tour de Rosberg (1'19''361''').
35e : Vergne est pénalisé d'un Drive-through suite à l'incident l'ayant opposé dans les stands à Magnussen. Sous la pression de Räikkönen, Kobayashi perd le contrôle de sa voiture à la chicane et tire tout droit. A la Rascasse, Bianchi le double non sans se frotter à la Caterham
36e : Rosberg mène devant Hamilton (0.8s.), Ricciardo (6.6s.), Alonso (8.7s.), Massa (12.2s.), Vergne (15.2s.), Hülkenberg (16.5s.), Magnussen (17.9s.), Button (20.3s.) et Bottas (22.1s.).
38e : Vergne effectue sa pénalité et chute au treizième rang.
39e : Grosjean double Kobayashi à la chicane du port.
42e : L'écart entre Rosberg et Hamilton varie entre sept et neuf dixièmes. Ricciardo est à onze secondes du leader.
44e : Rosberg mène devant Hamilton (0.9s.), Ricciardo (12.3s.), Alonso (14.5s.), Massa (26.3s.), Hülkenberg (29.6s.), Magnussen (32.4s.), Button (36.3s.), Bottas (38.8s.) et Gutiérrez (40.1s.). Räikkönen est onzième, à une seconde Gutiérrez.
45e : Massa s'arrête au stand Williams pour chausser des gommes tendres et ressort en onzième position, derrière Räikkönen. Sa stratégie décalée semble n'avoir pas mal fonctionné.
47e : Les Mercedes arrivent derrière Chilton et Ericsson qui les laissent facilement passer.
49e : Vergne harcèle Bianchi pour le gain de la douzième place.
50e : Rosberg a une seconde et demie de marge sur Hamilton. Suivent Ricciardo (15s.), Alonso (18s.) et le reste du peloton à plus de trente-cinq secondes.
52e : A la sortie du tunnel, de la fumée sort de la voiture de Vergne. Un problème d'échappement contraint le jeune Français à un nouvel abandon.
53e : Hamilton est revenu à une seconde de Rosberg. L'écart est stable entre Ricciardo et Alonso.
55e : Un quatuor composé de Bottas, Gutiérrez, Räikkönen et Massa s'étale sur à peine deux secondes. Gutiérrez attaque Bottas à la chicane : ce dernier tire tout droit et demeure devant.
56e : Le moteur de Bottas explose à Mirabeau. Le Finlandais continue pourtant sa route pour stopper à la sortie de l'épingle du Loews. Les drapeaux jaunes sont brandis.
58e : Une grue retire la Williams de Bottas à l'épingle.
59e : Rosberg est premier devant Hamilton (1.7s.), Ricciardo (15.4s.), Alonso (20.1s.), Hülkenberg (55.4s.), Magnussen (56.5s.), Button (59.4s.), Gutiérrez (1m. 09s.), Räikkönen (1m. 10s.) et Massa (1m.11s.).
60e : Gutiérrez touche le rail interne en tournant à la Rascasse et part en tête-à-queue. Il sort de sa voiture et de nouveau les drapeaux jaunes sont agités.
61e : Pour la première fois depuis le départ, deux secondes pleines séparent Rosberg et Hamilton. La Sauber de Gutiérrez est déjà évacuée.
62e : Grâce à l'abandon de Gutiérrez, Bianchi hisse sa Marussia à la dixième place, soit dans la zone des points.
63e : A la faveur des dépassements de retardataires, Hamilton est revenu à huit dixièmes de Rosberg.
65e : Hamilton a perdu deux secondes par rapport à Rosberg. Ricciardo n'est qu'à onze secondes de l'Anglais. Magnussen attaque Hülkenberg pour la cinquième place.
66e : Hamilton lâche prise : il a quatre secondes de retard sur Rosberg et a du mal à prendre un tour à Massa.
68e : Hamilton a cinq secondes de retard sur Rosberg. Ricciardo le rattrape peu à peu. Beaucoup plus loin, Hülkenberg, Magnussen, Button et Räikkönen sont roues dans roues, en lutte pour la cinquième place.
70e : Ricciardo est revenu à six secondes de Hamilton. Alonso commet une petite faute à la chicane et tire tout droit.
71e : Ricciardo n'est plus qu'à trois secondes et demie de Hamilton. L'Australien a complètement semé Alonso, relégué à quinze secondes.
72e : Rosberg prend un tour au quatuor Hülkenberg - Magnussen - Button - Räikkönen.
73e : Ricciardo est à une seconde de Hamilton. Reste à le dépasser, ce qui s'annonce très difficile.
74e : Button attaque et double Magnussen à Sainte-Dévote. Surgissent derrière le Danois Hamilton et Ricciardo, qui le doublent au Casino. A l'épingle du Loews, Räikkönen retarde son freinage pour doubler Magnussen : les deux hommes se heurtent et finissent coincés contre le rail. Les drapeaux jaunes sont déployés. Au prix d'une périlleuse marche arrière, ils repartent, mais Massa, Bianchi et Grosjean leur sont entretemps passés devant.
75e : Ricciardo est à une demi-seconde de Hamilton. Les deux doublent Button puis Hülkenberg. Räikkönen s'arrête chez Ferrari pour faire changer son nez. Il repart en douzième position.
76e : Rosberg à huit secondes d'avance sur Hamilton et Ricciardo. Alonso est à trente secondes du leader. Ce sont les seuls pilotes à être dans le même tour.
77e : Pour la gloire, Räikkönen réalise le meilleur tour de l'épreuve : 1'18''479'''.
78ème et dernier tour : Nico Rosberg remporte pour la deuxième année consécutive le Grand Prix de Monaco. Hamilton finit deuxième après avoir résisté jusqu'au bout à Ricciardo, lequel monte sur son second podium d'affilé. Alonso finit quatrième après une course sage. Hülkenberg termine cinquième et Button sixième. Massa est septième pour la troisième fois de l'année. Jour de gloire pour Marussia : l'équipe inscrit enfin ses premiers points grâce à la huitième place de Bianchi. Grosjean et Magnussen prennent les derniers points. Viennent ensuite Ericsson, Räikkönen, Kobayashi et Chilton.
Après la course
Bianchi reçoit une pénalité de cinq secondes pour avoir effectué son drive-through sous le régime de Safety Car. Il recule ainsi au neuvième rang, ce qui a peu d'importance tant que Marussia inscrit de précieux points. Ceux-ci sont un coup terrible porté à Caterham qui n'a ainsi presque aucune chance d'éviter la cuillère de bois en fin de saison.
Ce doublé est le cinquième consécutif pour Mercedes Grand Prix, performance qui n'avait pas été réalisée depuis par 2002 par Ferrari. Grâce à sa victoire, Rosberg reprend le commandement du championnat avec quatre points d'avance sur Hamilton. Chez les constructeurs, Mercedes a 141 points d'avance sur Red Bull-Renault...
La cérémonie du podium est l'occasion pour Lewis Hamilton de manifester son mécontentement. Il ne dit pas un mot à son équipier et, après les félicitations de la famille princière et l'hymne allemand, va sabler le champagne dans son coin. Rosberg l'ignore également et demeure avec Ricciardo. Tout le monde perçoit alors une rupture entre les deux pilotes Mercedes.
Rupture entre Hamilton et Rosberg
Et en effet, Hamilton se répand en déclarations peu amènes. Il commence par justifier sa baisse de rythme en fin d'épreuve par de la poussière qui se serait logée dans un de ses yeux, explication qui ne convainc pas grand monde. Mais surtout il s'en prend à Mercedes qui a refusé de le faire rentrer au stand un tour plus tôt, c'est-à-dire au moment même où la Safety Car entrait en piste pour permettre l'évacuation de la voiture d'Adrian Sutil. Il ose même affirmer que cela ne se serait pas passé ainsi s'il était resté chez McLaren. Mais il est clair pour beaucoup que le pilote britannique n'a surtout pas digéré l' « erreur » de Nico Rosberg en qualifications. Lorsqu'on lui parle de sa relation avec celui-ci, il déclare : « On n'est pas amis. On est collègues. »
Niki Lauda, mécontent de l'attitude de Hamilton, révèle à la télévision allemande que la mésentente entre les deux hommes remonterait au Grand Prix d'Espagne, à l'issue duquel Rosberg aurait reproché à Hamilton d'avoir modifié les réglages de son moteur en fin de course pour le distancer, et ce sans l'accord de l'équipe. Mais l'Allemand aurait lui-même agi de la sorte à Bahreïn... Bref, la vieille amitié entre Hamilton et Rosberg semble appartenir au passé, et Lauda a fort à faire pour les raisonner.
Tony