Niki LAUDA
 N.LAUDA
Ferrari
Denny HULME
 D.HULME
McLaren Ford Cosworth
Clay REGAZZONI
 C.REGAZZONI
Ferrari

236th Grand Prix

XI Gran Premio de la Republica Argentina
Overcast
Buenos Aires
Sunday, 13 January 1974
53 laps x 5.968 km - 316.304 km
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F1

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Présentation de la saison

Le championnat du monde 1974 de Formule 1 débute dans un contexte troublé par le choc pétrolier. Celui-ci frappe de plein fouet l'industrie automobile et la compétition est atteinte. Les gouvernements européens entendent limiter le nombre d'épreuves sportives pour économiser de l'essence. Le Rallye de Monte-Carlo a ainsi été annulé. Certaines rumeurs annoncent la possible annulation des premières épreuves de la saison de Formule 1 mais il n'en sera rien.

 

Cinq équipes semblent se détacher du lot pour cette nouvelle saison.

Tout d'abord Lotus, championne du monde des constructeurs en titre, qui utilise toujours la 72. Celle-ci accuse cependant quatre ans d'âge et les hommes de Colin Chapman ont lancé la conception d'une nouvelle voiture, la 76. Vainqueur de quatre courses en 1973, Ronnie Peterson semble être le favori de ce championnat. Il est associé à Jacky Ickx qui a répondu aux sollicitations de Chapman après les avoir repoussées un an auparavant. Sur le papier, ce duo apparaît comme le meilleur du plateau.

 

Les ambitions de McLaren sont très grandes. La M23 conçue par Gordon Coppuck a démontré en 73 tout son potentiel. L'équipe bénéficie désormais du soutien de deux importants sponsors, Marlboro et Texaco. Grâce à eux, Teddy Mayer a pu recruter le champion du monde 1972 Emerson Fittipaldi qui entend bien reconquérir sa couronne après une année décevante avec Lotus. Son équipier est le vétéran Denny Hulme qui entame probablement sa dernière saison en Formule 1. L'ingénieur néo-zélandais Alastair Caldwell a été nommé directeur sportif par Mayer. Enfin une troisième voiture est engagée par une équipe semi-officielle sponsorisée par Yardley et dirigée par Phil Kerr. Mike Hailwood pilotera cette machine.

 

L'équipe Tyrrell est très diminuée par le retrait de Jackie Stewart et le décès accidentel de François Cevert. Après avoir envisagé un temps d'aligner un duo Chris Amon - Jacky Ickx, Ken Tyrrell a opté pour l'engagement de deux quasis débutants, Jody Scheckter et Patrick Depailler. Le premier traîne derrière lui une réputation de pilote rapide mais dangereux. Quant au second, encore mal remis d'un accident de motocross contracté en septembre 73, il doit surtout sa titularisation à l'entregent de François Guiter, patron de la compétition chez Elf, le principal sponsor de l'équipe. La nouvelle 007 n'étant pas prête, Scheckter commence l'année avec la 006 tandis que Depailler doit piloter la vieille 005.

 

Bernie Ecclestone a de grandes ambitions pour Brabham après une saison 1973 satisfaisante. La nouvelle BT44 conçue par Gordon Murray fait ses débuts dès l'Argentine et surprend par sa structure pyramidale très fluide. Les flancs du cockpit se fondent vers l'arrière pour intégrer la prise d'air et le capot-moteur en une ligne ininterrompue. Murray place aussi sur la BT44 une nouvelle géométrie de suspension « in-board » à flexibilité variable. Premier pilote indiscutable, Carlos Reutemann est un candidat à la victoire. A ses côtés se trouve désormais le jeune pilote anglais Richard Robarts issu de la F3.

 

L'Irlandais John Watson disputera quant à lui cette saison sur une Brabham BT42 de l'équipe Hexagon dirigée par John Goldie. Le développement de cette machine est confié à l'ingénieur Alan McCall qui travaillait naguère chez Tecno. A noter qu'Hexagon utilisera des pneus Firestone, contrairement à MRD équipée par Goodyear.

 

Ferrari prend un nouveau départ cette saison-là. La Scuderia a abandonné le championnat de Sport-Prototypes pour se consacrer à la Formule 1. Elle a désormais à sa tête un jeune aristocrate de 26 ans issu du clan Agnelli, Luca di Montezemolo. Mauro Forghieri a considérablement revu la 312B3 autour du principe de « faible inertie polaire » tandis que le flat 12 a été amélioré. Clay Regazzoni est de retour au bercail comme premier pilote tandis que le jeune et très prometteur Niki Lauda lui est associé.

 

Outre ces cinq équipes, les outsiders ne sont pas nombreux. BRM est très affaiblie par la perte du soutien de Marlboro et n'affiche plus que Motul comme sponsor. Mike Pilbeam a conçu une nouvelle voiture mais en attendant sa construction c'est l'antique P60 qui débute la saison. L'équipe britannique engage un trio tricolore: Jean-Pierre Beltoise est premier pilote, associé à Henri Pescarolo qui retrouve une place de titulaire en F1 et au débutant François Migault.

L'équipe américaine Shadow débute sa deuxième saison avec de nouvelles ambitions. Jackie Oliver et George Follmer sont remplacés par un duo composé de Peter Revson, vainqueur de deux Grands Prix en 1973 avec McLaren, et du jeune espoir Jean-Pierre Jarier, champion de Formule 2. Seul Revson débute la saison avec la nouvelle DN3.

Les turbulents Lord Hesketh et James Hunt démarrent l'année avec leur March 731 améliorée mais ils attendent leur propre voiture pour la saison européenne. L'équipe March officielle, toujours très désargentée, a pu construire une 741 et engager deux pilotes: Howden Ganley et le novice Hans-Joachim Stuck, fils de l'ancienne gloire du sport automobile allemand.

A 45 ans Graham Hill poursuit l'aventure avec son écurie mais cette fois-ci au volant de châssis construits par Lola. De plus il s'associe le pilote anglais Guy Edwards. Frank Williams continue péniblement d'exister en Formule 1 avec une seule Iso conçue par Gian Paolo Dallara et confiée à Arturo Merzario, renvoyé par Ferrari. L'équipe de John Surtees, en difficultés financières, va essayer de survivre grâce à une nouvelle voiture, la TS16, et deux jeunes brillants pilotes, Carlos Pace et Jochen Mass. Enfin Ensign et Rikky von Opel vont tenter de bien faire figurer la N174.

 

Enfin la guerre des manufacturiers de pneumatiques se poursuit même si de fait Goodyear a un net avantage, équipant toutes les grandes équipes (Tyrrell, Lotus, McLaren, Ferrari, Brabham, March et Shadow) tandis que Firestone se contente du fond de la grille (BRM, Surtees, Williams, Embassy-Hill, Ensign, Hesketh, Hexagon). La marque américaine quittera la Formule 1 à la fin de cette saison.

 

Les qualifications

Le Grand Prix d'Argentine se déroule toujours sur le circuit Juan et Oscar Gálvez mais c'est désormais la version « longue » qui est utilisée. Le tracé gagne ainsi deux kilomètres de distance, et deux longues lignes droites ainsi qu'une immense courbe compensent la portion sinueuse.

 

La saison 1974 commence comme a fini celle de 1973: Peterson réalise la pole position, la dixième de sa carrière. Il devance de deux dixièmes Regazzoni qui prouve ainsi les nets progrès de la Ferrari. Fittipaldi est troisième pour sa première sortie avec McLaren tandis que Revson est un étonnant quatrième sur la Shadow. Hunt et Reutemann se partagent la troisième ligne. Ainsi les six premières places sont occupées par six voitures différentes. Ickx est septième et précède Lauda, Hailwood et Hulme. Les Tyrrell sont nettement en retrait: Scheckter et Depailler sont respectivement 12ème et 15ème. Les deux jeunes hommes ont du mal à maîtriser des voitures très « rudes » comme la 006 et la 005. Les BRM sont en grandes difficultés: leur premier pilote Beltoise n'est que 14ème. Le jeune Robarts fait beaucoup moins bien que Reutemann puisqu'il ne se qualifie qu'au vingt-deuxième rang. Edwards et von Opel occupent la dernière ligne. Le pilote Ensign est si déçu des performances de sa machine qu'il décide de ne pas disputer la course et de quitter l'équipe sur le champ.

 

Le jour de la course, 100 000 spectateurs ont fait le déplacement pour soutenir leur héros: Carlos Reutemann dit Lole. On trouve aussi une importante colonie brésilienne venue encourager Fittipaldi et Pace. Surtout, le président Juan Domingo Perón a fait le déplacement pour assister à l'épreuve et entend bien remettre les lauriers de la victoire à Reutemann.

 

Le Grand Prix

Lors du warm-up, les mécaniciens de Brabham remplacent en urgence un roulement de moyeu grippé sur la voiture de Reutemann. Cette longue réparation les empêche de remplir scrupuleusement le réservoir de sa machine. Ils oublient ainsi de verser un des cinq bidons d'essence prévus à cet effet...

 

Avant le départ la foule envahit la piste et c'est Juan-Manuel Fangio en personne qui doit intervenir pour demander aux spectateurs de regagner les tribunes.

 

Départ: Au signal donné par Fangio, Peterson conserve l'avantage et devance Hunt et Reutemann qui ont pris un bon départ. Revson heurte Hailwood au premier freinage et part en travers de la piste, créant la panique à l'Esse del Ciervo. Surpris, Regazzoni part en tête-à-queue tandis que Jarier percute Revson. Watson et Merzario abîment leurs voitures dans le carambolage tandis que Scheckter passe par le gazon pour les éviter. Jarier abandonne.

 

1er tour: A l'épingle Entrado a mixtos Hunt attaque Peterson mais commet une erreur et part en tête-à-queue. Le jeune Anglais parvient à repartir mais chute au vingt-deuxième rang, ruinant ainsi sa course.

Peterson mène devant Reutemann, Fittipaldi, Hailwood, Ickx, Hulme, Pace, Lauda, Beltoise et Depailler. Regazzoni est reparti 20ème. Watson, Scheckter et Revson entrent aux stands. Si le Nord-Irlandais et le Sud-Africain repartiront, l'Américain met pied à terre. Les deux Shadow se sont donc auto-éliminées dans ce premier tour.

 

2e: Reutemann met la pression sur Peterson qui ne semble pas très rapide. Fittipaldi et Hailwood sont en embuscade. Migault est arrêté à son stand et y reste un long moment.

 

3e: Reutemann s'empare de la première place aux dépens de Peterson. Le public exulte. Merzario s'arrête à son stand pour réparer son nez avant endommagé dans la collision du premier tour.

 

4e: Fittipaldi ralentit et doit s'arrêter à son stand pour rebrancher un fil de bougie. Hulme s'empare de la quatrième place après avoir doublé Ickx.

 

5e: Reutemann s'échappe en tête de la course et possède trois secondes d'avance sur Peterson.

 

6e: Hulme est à la poursuite de Hailwood tandis que Lauda menace la sixième place de Pace. Fittipaldi reprend la piste mais a dégringolé à la dix-neuvième place.

 

7e: Hulme prend l'avantage sur Hailwood, lequel est bientôt menacé par Ickx. Lauda s'impose face à Pace.

 

8e: Ickx prend la quatrième place à Hailwood. Regazzoni est déjà revenu à la onzième place.

 

9e: Reutemann mène avec cinq secondes d'avance sur Peterson qui commence à rencontrer des problèmes avec ses pneus. Le Suédois est sous la pression d'un trio composé de Hulme, Ickx et Hailwood. Lauda est sixième et précède Pace, Beltoise, Depailler et Ganley. Regazzoni part en tête-à-queue à Ombu et perd trois places.

 

10e: Peterson est vraiment en difficulté et cède la deuxième position à Hulme.

 

11e: Ickx double à son tour Peterson. Mass renonce suite à une panne de moteur. Pendant ce temps-là Hunt revient à son stand à faible allure et va devoir renoncer à cause d'une surchauffe du moteur Cosworth.

 

13e: Hailwood et Lauda sont maintenant sur les talons de Peterson.

 

14e: Ganley prend la neuvième place à Depailler.

 

15e: Peterson doit laisser passer Hailwood et Lauda. L'Autrichien en profite pour doubler la Yardley McLaren.

 

16e: C'est au tour de Pace de doubler Peterson. Le Suédois est contraint à la plus grande prudence dans les virages serrés du dernier secteur. Regazzoni est maintenant dixième après avoir passé Depailler.

 

18e: Tandis que Reutemann caracole en tête, Regazzoni menace Beltoise et Ganley.

 

20e: Reutemann compte quatorze secondes d'avance sur Hulme. Ickx est à quelques secondes du Néo-Zélandais. Plus loin navigue Lauda qui précède Hailwood et Pace. Peterson est septième devant Beltoise, Ganley et Regazzoni. Fittipaldi est seizième, Scheckter dix-neuvième. Merzario abandonne suite à une surchauffe de son moteur.

 

21e: Regazzoni double Ganley puis Beltoise.

 

22e: Le moteur de Pace cesse de fonctionner, contraignant le jeune Brésilien à l'abandon. Regazzoni entre ainsi dans les points.

 

24e: Scheckter est de retour au stand Tyrrell.

 

25e: Ickx commence à être sous la menace de Lauda. Le Belge souffre en fait d'une crevaison lente.

 

27e: Ickx doit céder la troisième place à Lauda et ralentir pour éviter la sortie de route.

 

28e: Ickx s'arrête au stand Lotus pour changer de pneus. Il repart en treizième position après une longue réparation. De son côté Scheckter met pied à terre à cause d'un souci de joint de culasse. Il était dernier. C'est le premier abandon d'une Tyrrell sur panne technique depuis le GP d'Espagne 1973.

 

30e: Rien n'inquiète Reutemann qui possède une vingtaine de secondes d'avance sur Hulme. A trente secondes roule Lauda qui précède Hailwood, Peterson et Regazzoni. Beltoise est septième devant Ganley, Depailler et Pescarolo.

 

31e: Regazzoni menace désormais Peterson qui doit ménager ses pneus et ses freins.

 

32e: Regazzoni prend la cinquième place à Peterson dans la partie sinueuse du tracé.

 

33e: Stuck renonce suite à une panne d'embrayage. Il occupait la onzième place de sa première course en F1.

 

34e: Regazzoni est à l'attaque derrière Hailwood. Migault rentre à son garage après que son radiateur a été percé, entraînant une fuite d'eau sur sa BRM.

 

35e: Vingt-cinq secondes séparent Reutemann et Hulme. Rien n'arrête Regazzoni qui s'empare de la quatrième position aux dépens de Hailwood.

 

37e: Regazzoni est le pilote le plus rapide en piste mais il compte encore plus de vingt secondes de retard sur son équipier Lauda. Cela va mal pour Peterson dont la tenue de route est désastreuse. Le voici sous la menace de Beltoise.

 

38e: Peterson cède la sixième place à Beltoise. Ganley et Depailler reviennent aussi sur le Suédois. C'est la débâcle chez Lotus puisque Ickx regagne le garage avec un bris d'arbre de roue. Robarts renonce aussi après avoir perdu l'usage de son cinquième rapport. Il était quinzième. Regazzoni réalise le meilleur tour en course : 1' 52'' 10'''.

 

39e: Reutemann voit sa prise d'air se fissurer et s'affaisser vers le sol, mais celle-ci ne tombe pas et cela semble pour l'heure sans conséquence. Toutefois le pilote Brabham peut aussi recevoir la pièce sur la tête...

 

40e: Les Argentins croient de plus en plus à la victoire de Lole qui a 25s. d'avance sur Hulme et 40s. d'avance sur Lauda. Regazzoni est à près d'une minute du leader.

 

42e: Peterson rejoint le stand JPS Lotus. Les mécaniciens vont changer ses pneus, rajouter du liquide de freins, et le Suédois regagne la piste au bout de cinq minutes. Il n'est plus que quatorzième et dernier.

 

45e: Reutemann mène avec 29s. d'avance sur Hulme. Toutefois la défaillance de sa prise d'air altère le fonctionnement de son moteur et celui-ci perd des tours/minute dans les lignes droites. Les deux Ferrari viennent plus loin, Regazzoni se rapprochant peu à peu de Lauda. Hailwood est cinquième devant Beltoise. Viennent ensuite Ganley, Depailler, Pescarolo et Hill.

 

47e: Reutemann est en difficulté et perd son avance sur Hulme. Hill doit abandonner à cause d'une surchauffe de son moteur. Fittipaldi récupère la dixième place.

 

49e: Hulme est revenu à quelques secondes de Reutemann dont la Brabham est très lente à l'accélération.

 

50e: Reutemann ralentit car il est au bord de la panne sèche, conséquence de la négligence de ses mécaniciens... Il ne compte plus que quelques secondes de marge sur Hulme.

 

51e: A deux tours du but, Hulme est dans les échappements de Reutemann.

 

52e: Hulme s'empare de la première place à l'insu de Reutemann qui espère au moins terminer la course. Ses milliers de supporteurs s'arrachent les cheveux.

 

53ème et dernier tour: Reutemann tombe en panne sèche et doit s'arrêter dans l'herbe. Il sort en larmes de voiture. C'est une cruelle désillusion pour lui qui avait dominé la course. Ganley est aussi à court d'essence et ne verra pas le drapeau à damiers.

 

Denny Hulme remporte donc sa huitième victoire en carrière avec neuf secondes d'avance sur Lauda qui monte sur son premier podium en Formule 1. Regazzoni est troisième. Les deux Ferrari sont ainsi sur le podium, ce qui n'était plus arrivé depuis la saison 1972. Hailwood obtient un belle quatrième place avec la troisième McLaren. Beltoise est cinquième tandis que Depailler inscrit son premier point en F1. Reutemann est classé septième devant Ganley. Les autres pilotes classés sont Pescarolo, Fittipaldi, Edwards, Watson et Peterson.

 

Après la course

Denny Hulme reconnaît sur le podium que sa victoire est très chanceuse. Toutefois personne ne prête attention au vainqueur et ses poursuivants. Le public porte Carlos Reutemann en triomphe et le mène jusqu'à la tribune présidentielle où il est félicité par le président Perón. « Lole » est fêté comme s'il avait gagné la course, et il faut bien avouer qu'il en est le vainqueur moral. « C'était mon Grand Prix, dira-t-il plus tard, et j'imaginais l'explosion de la foule si j'avais gagné. J'étais près de la victoire, tout près ; les spectateurs, debout, se penchaient par-dessus la balustrade, attendant le drapeau à damiers... » On imagine son immense désarroi lorsque son moteur s'est tu.

 

Cette première course a démontré que le duel que se livraient depuis deux ans Lotus et Tyrrell est désormais révolu. Les McLaren M23 sont très compétitives, les nouvelles Ferrari sont « dans le coup » et surtout la Brabham BT44 a impressionné tous les observateurs. Il semble que Bernie Ecclestone ait réussi son pari de replacer Brabham au plus haut niveau. Carlos Reutemann est en tout cas un prétendant sérieux à la couronne mondiale, au même titre qu'Emerson Fittipaldi ou Peterson.

 

Sources :

- Doug Nye, L'écurie Williams - Au cœur de la Formule 1, Paris, Solar Sports, 1983.

Tony