Nico HULKENBERG
...
Nicolas Hülkenberg
Geburtsdatum 19 August 1987 - Emmerich (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) - 37 jahre
Land : Deutschland
Großer Preis Debüt :
Bahrain 2010
Letzt Großer Preis :
Saudi-Arabien 2025
Beste Platzierung :
4.
Beste Startposition :
1.
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
Helm
#27
Beste Stelle im Weltmeisterschaft : 7. in  2018
2010
14
2012
11
2013
10
2014
9
2015
10
2016
9
2017
10
2018
7
2019
14
2020
15
2022
22
2023
16
2024
11
2025
11
1
1
1
2
2
3
3
4
8
5
8
6
27
7
18
8
19
9
26
10
29
11
18
12
25
13
7
14
8
15
10
16
9
17
9
18
1
19
5
20
21
22
23
1
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
Platz in Startaufstellung
Durchschnitt: 10,93
1
2
3
3
4
9
5
22
6
21
7
22
8
13
9
19
10
13
11
15
12
14
13
8
14
14
15
6
16
8
17
2
18
3
19
20
1
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
Platz an Ziel
Durchschnitt: 10,32
• Champion de GP2 Series en 2009
• Vainqueur des 24 Heures du Mans en 2015

Nicolas Hülkenberg commence le karting à l'âge de dix ans. En 2001, il remporte le championnat d'Italie junior. Il conserve son titre en 2002 et devient champion d'Allemagne dans la catégorie junior la même année. En 2003, il devient champion d'Allemagne de karting. Son manager est alors le célèbre Willi Weber, qui gère notamment les carrières de Michael et Ralf Schumacher. Ce dernier n'hésite d'ailleurs pas à comparer son jeune protégé au septuple champion du monde.


La monoplace

En 2005, il fait ses débuts en monoplace dans le championnat allemand de Formule BMW. Il y fait une excellente impression puisqu'il remporte huit victoires et décroche le titre devant Sébastien Buemi. Il triomphe aussi lors du championnat du monde de Formule BMW, mais est déclassé pour une manœuvre douteuse sous régime de la voiture de sécurité.


L'année suivante, il passe dans le championnat d'Allemagne de Formule 3. Son ascension irrésistible est alors quelque peu ralentie puisqu'il ne termine que cinquième. C'est surtout au cours de l'intersaison 2006-2007 qu'il se révèle à nouveau, en A1GP. Il y pilote pour l'équipe nationale allemande. Bien que le niveau de cette compétition soit médiocre, il y remporte neuf victoires et offre aisément le titre à son pays. Ce succès, relativement médiatisé malgré le peu d'intérêt de l'épreuve, lui vaut une certaine notoriété.


n 2007, il passe dans la catégorie F3 Euroseries avec l'équipe ASM, une structure prestigieuse. Il ne peut prétendre au titre, contrairement à son équipier Romain Grosjean, mais remporte tout de même quatre belles victoires et se classe troisième. Cette année, il remporte les Masters de F3 à Zolder. Grâce à ses performances et à l'appui de Weber, il peut effectuer ses premiers tours de roues en Formule 1 en décembre, au volant d'une Williams. À l'instar de Nico Rosberg, il voit désormais sa carrière chaperonnée par l'écurie de Sir Frank. Ses bons chronos réalisés lors des essais lui valent ainsi le poste de troisième pilote pour 2008.


La saison suivante, Nico écrase la F3 Euro Series avec sept victoires et remporte le titre. Il est désormais prêt pour l'étape supérieure : le GP2. Pour cela, il poursuit l'aventure avec ASM, rebaptisée ART à ce niveau, tandis que Williams le reconduit au poste d'essayeur.


Durant l'hiver 2008-2009, il dispute quatre courses du GP2 Asia et signe la pole position à Bahreïn, ainsi qu'une victoire au Qatar. Mais l'essentiel reste la saison régulière. Le début du championnat est dominé par Romain Grosjean, tandis que Nico commence très doucement sa saison. Il se réveille à domicile au Nürburgring en remportant les deux courses du week-end, un exploit rare. Il l'emporte ensuite en Hongrie et se rapproche dangereusement de Grosjean. Ce dernier part en F1 au mois d'août, ce qui lui laisse le champ libre. Vainqueur à Valence et au Portugal, il devient le cinquième champion de l'histoire de la GP2 avec cent points tout rond au compteur.


Après avoir remporté tous les titres dans les catégories inférieures, Nico peut faire ses débuts en Formule 1 en 2010. Williams-Cosworth le titularise en effet aux côtés de Rubens Barrichello.


La Formule 1 avec Williams

Surnommé « The Hulk », il connaît des débuts assez difficiles. La Williams-Cosworth n'est pas très performante en début de championnat et le jeune Allemand est nettement dominé par un Barrichello toujours aussi performant. Sa seule belle performance en début de championnat est le GP de Malaisie, où il se qualifie cinquième et se classe dixième. Sa deuxième partie de saison est d'un autre acabit. La FW31 s'étant améliorée, il obtient de meilleures qualifications, accroche plus régulièrement les points et dépasse souvent Barrichello. Il termine notamment sixième en Hongrie et septième en Italie, où il se forge une réputation de pilote rugueux, extrêmement difficile à dépasser. Mais le grand moment de sa saison a lieu lors des qualifications pour le Grand Prix du Brésil. Sur une piste humide mais en passe de s'assécher, il fait le pari de chausser des pneus secs en premier, ce qui lui permet de signer une incroyable première pole position. Toutefois, lors de la course, il ne peut éviter de rétrograder et se classe « seulement » huitième. Il termine sa première saison à la 14e place du championnat.


Force India

Après cette année plutôt satisfaisante, il paraît logique que Nico soit reconduit pour 2011. Or, fin 2010, l'équipe Williams subit le départ d'un grand nombre de ses sponsors. Dans ces conditions, Pastor Maldonado, champion de GP2, propose à l'équipe une somme astronomique en échange d'un volant de titulaire. Frank Williams ne peut guère hésiter et l'écurie britannique se sépare alors du jeune Allemand. Il se tourne alors vers l'équipe Force India, dont il espère obtenir le deuxième baquet aux côtés d'Adrian Sutil. Mais Mercedes, qui motorise l'écurie anglo-indienne, obtient la titularisation de Paul di Resta. Nico doit se contenter du poste de troisième pilote et dispute ainsi quatorze séances d'essais libres en 2011 au cours desquelles il se fait positivement remarquer.


C'est donc en toute logique que Mallya annonce l'engagement d'un duo Di Resta/Hülkenberg chez Force India-Mercedes en 2012. Dès le début de la saison, il montre une progression constante, bien qu'il ne marque que quelques points lors des premières courses. Au Grand Prix d'Europe à Valence, il réalise une performance solide en se qualifiant en huitième position et en terminant à la cinquième place. A Spa-Francorchamps, lors du Grand Prix de Belgique, il profite du carambolage au départ pour se hisser en deuxième position pendant quelques tours, avant de rétrograder et de terminer à la quatrième place. On commence alors à parler de lui pour remplacer Massa chez Ferrari ou Hamilton chez McLaren. Il connaît toutefois deux Grands Prix difficiles en Italie et à Singapour. Toutefois, il marque des points à cinq reprises lors des six dernières courses. Au Brésil, Nico s'élance en sixième position et pointe au deuxième rang à la fin de la première vague de ravitaillement. Il parvient à dépasser Button et mène une course pour la première fois de sa carrière. Toutefois, après son deuxième passage aux stands, il s'accroche avec Hamilton et est pénalisé par un drive-through car il est jugé responsable de l'accrochage. Ses espoirs de podium et de victoire s'envolent alors et il termine cinquième. Il termine onzième du championnat, juste devant son coéquipier.


Sauber

Après une année prometteuse avec Force India, Nico est engagé par Sauber pour la saison 2013. Il commence mal sa saison en ne prenant pas le départ du Grand Prix d'Australie à cause d'un problème de pompe à essence. Cependant, dès le Grand Prix de Malaisie, il marque ses premiers points en terminant huitième. Il continue à montrer des performances solides, comme au Grand Prix de Chine où il termine dixième. Le point culminant de sa saison intervient au Grand Prix d'Italie, où il se qualifie à la troisième place, une performance impressionnante compte tenu des limitations de la Sauber C32. Il termine cinquième de la course, son meilleur résultat de la saison. Au Grand Prix de Corée, il se distingue à nouveau en terminant quatrième après s'être défendu contre des pilotes comme Fernando Alonso et Lewis Hamilton. Nico termine également sixième au Grand Prix des États-Unis, après une bataille intense dans le peloton. Il conclut la saison par une huitième place au Brésil. Au championnat, il se classe dixième, démontrant sa capacité à optimiser les performances de sa monoplace malgré les obstacles posés par une voiture peu compétitive.


Retour chez Force India

Alors qu'il espérait décrocher un volant dans une écurie de pointe pour 2014, il retourne chez Force India où il formera avec Sergio Pérez. Dès le début de la saison, il se montre extrêmement régulier, marquant des points lors des dix premières courses. Une performance remarquable pour une écurie de milieu de grille. Il commence la saison avec une sixième place au Grand Prix d'Australie, puis réalise une cinquième place impressionnante à Bahreïn, se distinguant par une bataille acharnée avec Fernando Alonso et Daniel Ricciardo. Au Grand Prix de Monaco, il réalise une course solide et termine cinquième, démontrant son talent à naviguer sur un circuit exigeant et étroit. En Grande-Bretagne, il s'élance de la quatrième position mais ne termine que huitième. La seconde moitié de la saison est plus mitigée, avec des performances légèrement inférieures à la première partie de l'année. Il continue toutefois à marquer des points, avec notamment une neuvième place au Grand Prix de Singapour et une huitième au Japon. Il termine sa saison à la sixième place lors du Grand Prix d'Abou Dhabi. Nico termine la saison à la neuvième place du championnat, juste devant son coéquipier Perez, mais avec 37 points d'avance. Il a joué un rôle clé dans la réussite de Force India, aidant l'écurie à terminer à la sixième place du classement des constructeurs. La saison 2014 confirme sa réputation de pilote fiable et combatif, même dans des conditions où la voiture n'était pas toujours compétitive.


En 2015, sa saison avec Force India est marquée par des performances solides, mais sans éclat particulier. Il commence la saison avec une septième place au Grand Prix d'Australie. Mais il ne marque pas de points lors des cinq manches suivantes, car la Force India VJM08 souffre de problèmes de compétitivité, ce qui limite ses opportunités de se qualifier régulièrement dans les points. Début juin, il termine huitième au Canada. Le point culminant de sa saison intervient en dehors de la Formule 1, lorsqu'il participe aux 24 Heures du Mans avec Porsche. Associé à Earl Bamber et Nick Tandy, il pilote une Porsche 919 Hybrid et remporte la course dès sa première participation, une performance exceptionnelle qui attire l'attention du monde du sport automobile. De retour en Formule 1, il se qualifie en cinquième position en Autriche et termine la course à la sixième place. Il enchaîne par une septième place en Grande-Bretagne. La seconde moitié de la saison est marquée par des résultats plus mitigés, même s'il continue à marquer des points régulièrement, il abandonne à trois reprises lors d'accrochages. Il termine la saison à la dixième place du championnat et permet à Force India de décrocher la cinquième place du classement des constructeurs.


Il commence la saison 2016 en difficulté face à son coéquipier Sergio Pérez, qui prend l'ascendant lors des premières courses en parvenant à terminer à deux reprises sur le podium. Son premier résultat notable intervient lors du Grand Prix de Monaco, où il termine sixième après avoir maîtrisé la course. L'été marque un tournant mitigé : après une belle qualification en Autriche, qui le place sur la deuxième marche du podium, il est contraint à l'abandon lors de la course. Il se rattrape à Spa-Francorchamps, où il manque de peu le podium en terminant quatrième, soit son meilleur résultat de la saison. Il enchaîne ensuite avec une série de résultats solides, se classant huitième en Malaisie et au Japon, et conclut sa saison par trois septièmes places. Sa constance contribue à la quatrième place de Force India au championnat des constructeurs, un résultat historique pour l'équipe. En octobre, il annonce son départ pour Renault en 2017. Sa régularité et sa capacité à saisir les opportunités caractérisent sa saison 2016, même s'il n'a toujours pas réussi à décrocher un podium.


Renault

Après trois saisons chez Force India, Nico rejoint Renault en 2017, une équipe en pleine reconstruction après son retour en Formule 1 en 2016. Dès le début de la saison, il montre qu'il est capable de tirer le meilleur parti d'une monoplace encore en développement. Après avoir terminé hors des points lors des deux premières manches, il obtient son premier résultat notable au Grand Prix de Bahreïn, où il décroche la neuvième place. Il enchaîne avec une huitième place en Russie puis réalise une solide performance en Espagne, où il termine sixième. A Bakou, il profite du chaos de la course pour se hisser dans le top 5, mais une erreur le fait heurter le mur, mettant fin à ses espoirs. La seconde moitié de la saison est marquée par des résultats réguliers dans les points, avec trois autres sixièmes places en Grande-Bretagne, en Belgique et à Abou Dhabi. Il termine la saison à la dixième place et contribue à la progression de Renault, qui finit sixième au championnat des constructeurs.


Renault progresse et Nico en profite pour signer sa meilleure saison en F1. Dès la première course en Australie, il termine septième, démontrant que l'équipe est désormais en mesure de se battre régulièrement pour les points. Il enchaîne avec deux sixièmes places. Son premier grand résultat de l'année arrive en Allemagne, où il décroche une cinquième place devant son public. Il marque le pas lors de la deuxième partie de la saison, mais se classe tout de même sixième aux Etats-Unis et au Mexique. Son duel avec son coéquipier Carlos Sainz est équilibré, mais il termine devant lui au classement général. Il achève la saison à la septième place du championnat des pilotes, ce qui constitue son meilleur classement en carrière.


Avec l'arrivée de Daniel Ricciardo en 2019, la pression est forte pour le pilote allemand, qui doit prouver qu'il peut rivaliser avec son nouveau coéquipier. Il commence bien la saison avec une septième place en Australie, mais connaît rapidement des difficultés. Les courses suivantes sont marquées par des performances irrégulières et plusieurs abandons. Il parvient tout de même à terminer dans les points au Canada et en France. En Allemagne, sous la pluie, il est en position de marquer un excellent résultat, mais il sort de la piste à la suite d'une erreur. Son meilleur résultat de la saison est une cinquième place en Italie. Malgré quelques bonnes performances, il peine à rivaliser avec Ricciardo, qui le devance au championnat. A la fin de la saison, Renault décide de ne pas renouveler son contrat pour 2020.


Intérimaire chez Racing Point

Après avoir quitté Renault, il se retrouve sans équipe, mais son expérience lui permet de jouer les remplaçants de luxe. Son premier retour en piste intervient au Grand Prix de Grande-Bretagne, où il est appelé en urgence par Racing Point pour remplacer Sergio Pérez, testé positif au coronavirus. Malgré une préparation limitée, il se qualifie solidement en treizième position, mais ne peut prendre le départ à cause d'un problème mécanique. La semaine suivante, il participe au Grand Prix du 70e anniversaire, toujours avec Racing Point. Cette fois-ci, il impressionne en qualifiant sa monoplace à la troisième place, mais il ne termine « que » septième lors de la course. Son troisième et dernier remplacement a lieu au Grand Prix d'Eifel, où il doit pallier l'absence de Lance Stroll, malade. Arrivé tardivement sur le circuit, il ne décroche que la 20e place sur la grille. En course, il parvient à se hisser jusqu'à la huitième place, réalisant ainsi une belle performance malgré son manque de préparation. Avec ces trois apparitions, il prouve qu'il reste un pilote fiable et performant, capable de s'adapter rapidement aux circonstances.


Réserviste chez Aston Martin

Toujours sans baquet en 2021, Nico est toutefois engagé en tant que pilote de réserve pour Aston Martin, le nouveau nom de Racing Point. Il participera néanmoins aux deux premiers Grands Prix de la saison 2022 pour remplacer Sebastian Vettel, testé positif au Covid-19. A Bahreïn, il se qualifie en 17e position et termine la course à la même place. Puis, il se classe à la même position en Arabie saoudite et termine 12e. Malgré son absence en compétition, il continue à travailler en coulisses avec l'équipe, participant aux essais sur simulateur et contribuant au développement de la monoplace.


Titulaire chez Haas

Après trois ans d'absence en tant que titulaire, Nico est engagé par Haas. Dès les premières courses, il montre qu'il n'a rien perdu de sa pointe de vitesse, dominant son coéquipier Kevin Magnussen lors des qualifications. Son premier résultat notable intervient au Grand Prix d'Australie, où il termine septième, profitant d'une fin de course chaotique marquée par un drapeau rouge et un deuxième départ. Il parvient à se hisser à plusieurs reprises en Q3, notamment en Espagne, au Canada et en Autriche, mais ne parvient cependant pas à marquer de points en course. Il se distingue toutefois lors de la course sprint en Autriche en décrochant la sixième place après s'être illustré face à Sergio Pérez. Cependant, il ne marque plus aucun point au cours de la saison, car la Haas VF-23 souffre d'une gestion catastrophique des pneus, ce qui limite ses performances en course. Il participe à son 200e Grand Prix lors de la manche mexicaine et termine la saison à la 16e place du championnat.


En 2024, Haas présente la VF-24, une monoplace plus rapide et polyvalente. Nico en profite pour marquer un point dès la deuxième manche en Arabie saoudite, puis deux autres en Australie, un en Chine et deux à Miami. Il prend clairement l'ascendant sur Magnussen, qu'il domine tout au long de la saison. Son meilleur résultat intervient en Autriche, où il décroche une sixième place, qu'il réitère à Silverstone. Ces performances permettent à Haas de lutter pour la sixième place du championnat. Après une période plus difficile, il marque de nouveau des points à cinq reprises lors des sept derniers Grands Prix. Il manque de peu la dixième place du championnat des pilotes, subtilisée in extremis par Pierre Gasly. Haas termine finalement septième chez les constructeurs, juste derrière Alpine. A la fin de la saison, Nico quitte Haas pour rejoindre Sauber en 2025, en vue de l'arrivée d'Audi en 2026. Son passage chez Haas aura confirmé qu'il reste un pilote fiable et performant, capable de maximiser les résultats malgré des voitures souvent en retrait.

.