Luigi Piotti a essentiellement couru en voitures de sport, avec quelques bonnes performances, avant de passer à la Formule 1 mais sans une grande réussite.
Luigi, homme d'affaires, est également un pilote occasionnel, débutant dans quelques courses de voitures de sport dans les années 50, d'abord avec Alfa Romeo. Cette année-là, il s'impose dans sa catégorie GT lors d'une épreuve mineure, la Coppa Inter-Europa, et se hisse également sur le podium d'une autre course hors championnat courue en Italie.
En 1951, il prend le départ de l'une des deux courses principales de voitures de sport dans son pays natal, les Mille Miglia, mais il est contraint à l'abandon. En 1952, il décroche la victoire dans sa catégorie lors du tour de Sicile sur une OSCA, et termine également sur le podium des 12 heures de Pescara avec une Ferrari.
L'année 1954 est une bonne année pour le pilote italien qui termine troisième du classement général de la Targa Florio, et décroche une nouvelle victoire lors des 12 heures de Hyères, en compagnie du français Maurice Trintignant. L'année suivante, il remporte le Grand Prix de Tunisie sur une Ferrari 750 Monza. Il va également faire ses premiers pas dans la Formule 1, lors du Grand Prix d'Italie il est engagé par l'équipe Arzani Volpini, mais il ne peut pas prendre le départ de la course, à cause d'un problème moteur. Hors championnat, il se classe septième à Syracuse.
En 1956, il débute la saison de F1 avec une Maserati 250F. En Argentine, la course se termine pour lui dans un accident. Engagé au Grand Prix d'Allemagne, il doit laisser sa voiture à son coéquipier Luigi Villoresi. Puis arrive son Grand Prix national, lors duquel Luigi se hisse à l'arrivée au sixième rang, juste aux portes des points. Mais il aura surtout fait une sacrée impression, en utilisant sa voiture pour pousser celle de Stirling Moss dans les stands, quand ce dernier est tombé en panne sèche. Le britannique peut faire le plein, reprendre la course, et remporte la course devant Fangio !
En 1957, il s'inscrit à quatre reprises dans le championnat du monde de F1, il ne se classe qu'une fois en Argentine, une non-qualification à Monaco et deux casses moteurs font le reste de la saison de F1. En voitures de sport, Luigi retrouve le succès lors d'une épreuve mineure à Monza. Il s'engage pour la dernière fois en F1 à Monaco l'année suivante, sur une OSCA, mais avec le vingt-cinquième temps des qualifications (pour remplir une grille de départ de seize concurrents), la saison se termine rapidement. Après quelques courses supplémentaires en voitures de sport, Luigi arrête la compétition au début des années 60.
Julien