Guy EDWARDS
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Guy Richard Goronwy Edwards
Geburtsdatum 30 Dezember 1942 - Macclesfield (Cheshire) - 82 jahre
Großer Preis Debüt :
Argentinien 1974
Letzt Großer Preis :
Canada 1976
Beste Platzierung :
7.
Beste Startposition :
14.
 
Niemals in Weltmeisterschaft geordnet
1974
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1976
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Platz in Startaufstellung
Durchschnitt: 22,45
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Platz an Ziel
Durchschnitt: 13,12

Guy Edwards n'a pas connu une grande réussite en Formule 1, du moins pas derrière un volant.


Guy est le fils d'un ancien chef d'escadron de la Royal Air Force. Il fait ses études à Liverpool, puis à l'université de Durham en 1960, où il décroche une licence en sciences après trois années de travail. Il s'inscrit ensuite dans une école de pilotage à Brands Hatch et participe à ses premières courses automobiles en 1965, au volant d'une Ford Anglia. Par la suite, il court sur Mini, puis passe aux monoplaces et court le championnat de Formule 3 en 1968. Malheureusement pour lui, il n'a pas les fonds nécessaires pour conserver son volant et doit rapidement abandonner pour piloter des voitures de sport dès 1969. Il obtient sa meilleure performance avec une quatrième place aux 12 Heures de Barcelone.


En 1970, il rejoint Philips Autoradio et court avec une Astra, sans grand succès. En 1971, son passage chez Lola ne lui apporte toujours pas les performances escomptées, malgré une première participation aux 24 Heures du Mans et une cinquième place au Trophée d'Auvergne. Guy décide alors de retenter sa chance en monoplaces et achète une McLaren M10 pour disputer le championnat de Formule 5000 en 1972. L'année suivante, grâce au soutien d'un sponsor, Guy court sur Lola à la fois en voitures de sport et en F5000. Il se classe troisième du championnat européen des voitures de sport 2l.


En 1974, après avoir réuni les fonds nécessaires, il rejoint l'équipe de Formule 1 Embassy Hill, qui utilise des Lola T370. Il se qualifie souvent en fond de grille et termine loin au classement de la course la plupart du temps. Sur le tracé d'Anderstorp, il se classe à la porte des points avec une septième place, derrière son patron Graham Hill. Mais sa saison est écourtée par un accident en F5000 : il se brise le poignet et doit s'absenter des circuits pendant plus d'un an.


Il fait son retour chez Hesketh Racing après avoir dû compter sur deux sponsors très fortunés. Ses quelques courses se déroulent de la même façon : qualifié en fond de grille, il termine parmi les derniers. Son seul fait d'armes important eut lieu en Allemagne lorsqu'il fut l'un des quatre pilotes à porter assistance à Niki Lauda, prisonnier de sa Ferrari en feu. Il sera d'ailleurs décoré de la Queen's Gallantry Medal pour cet acte.


L'année suivante, il se contente de participer au championnat du monde avec une exécrable Stanley-BRM lors de son Grand Prix national, incapable qu'il est de passer les barrages des préqualifications.


Guy préfère poursuivre la suite de sa carrière, dans un premier temps en voitures de sport sur Lola occasionnellement, mais il va également participer au championnat britannique de F1 dénommé Aurora Series. Sur March-Ford, il s'impose à deux reprises, d'abord à Oulton Park, puis à Thruxton. Il ajoute à son palmarès une victoire à Brands Hatch en 1979, puis deux succès supplémentaires à Oulton Park et Snetterton, sur une Arrows cette fois. Puis le championnat disparaissant, Guy se consacre de plus en plus aux voitures de sport, en compagnie d'Emilio de Villota.


En 1981, il remporte enfin ses premiers succès dans la catégorie, au volant de la Lola de l'équipe GRID, lors de la Coppa Florio, puis lors des 1 000 km de Brands Hatch. En 1982, il rejoint Lola Racing, mais sans parvenir à réitérer ses belles performances de l'année précédente. Cette même année, il fait son retour en Formule 1 chez March, mais cette fois en tant que directeur commercial, et ce jusqu'en 1985, après la transformation de March en RAM puis en RAM, et la fermeture de cette nouvelle écurie. Pilote, il a couru pour John Fitzgerald en voitures de sport sur Porsche de 1983 à 1985, est monté sur le podium à Silverstone et Brands Hatch, et a terminé quatrième au Mans.


Après cela, ayant délaissé sa carrière de pilote, il devient chasseur de sponsors indépendant. Dès ses débuts, il fait forte impression en facilitant la tâche à l'équipe de voitures de sport de Jaguar, dirigée par Tom Walkinshaw. En 1987, il convainc Castrol de sponsoriser les Jaguar dans le championnat IMSA. L'année suivante, Guy effectue son retour en tant que pilote dans le championnat britannique de voitures de tourisme jusqu'en 1989, après avoir trouvé un sponsor pour le championnat.


En 1992, il devient directeur du management au sein de l'équipe Lotus, qui possède l'un des plus grands palmarès de la F1 et qui se trouve dans une situation financière critique. Il permet à Castrol de sponsoriser l'équipe pour l'année 1993. Cependant, à la suite d'un désaccord avec Walkinshaw, il quitte l'équipe au milieu de l'année 1994. Peu de temps après, Lotus F1 met définitivement la clé sous la porte.

Julien