Team Principal :
• Andrea Sassetti
(1992)

Début 1992, l'italien Andrea Sassetti, rachète les châssis C4 de la défunte écurie Coloni pensant pouvoir ainsi s'acquitter de la caution de 100 000 $ réclamée par la FISA pour toutes nouvelles écuries s'inscrivant en F1. Mais sa grande erreur est d'enregistrer son équipe sous le nom d'Andrea Moda.
Les pilotes du début de saison sont Alex Caffi et Enrico Bertaggia. L'écurie est exclue du Grand Prix d'Afrique du Sud suite au problème de caution. Pour courir sous le nom « Andrea Moda », La FISA impose à l'écurie de construire ses propres voitures. Au Mexique, l'écurie déclare forfait, la nouvelle voiture, la S921, n'étant pas prête. Devant tous ces problèmes, Caffi et Bertaggia préfèrent se retirer.
Pour le Grand Prix du Brésil Sassetti engage alors Roberto Moreno et Perry McCarthy. Ce dernier se voit refuser sa super-licence tandis que son co-équipier réussi à boucler un tour mais plus de vingt-deux secondes de la pole...
En Espagne, McCarthy parvient à parcourir quinze mètres avant de tomber en panne...
Moreno réussi l'exploit de qualifier sa S921 à moteur Judd lors du Grand Prix de Monaco mais il abandonne rapidement à cause de son moteur.
Au Canada, l'équipe se retrouve sans moteur suite à un étrange problème de transport. Grâce au prêt d'un moteur Judd de Brabham, Moreno peut néanmoins faire quelques tours mais à dix-huit secondes de l'avant dernier.
L'écurie déclare forfait pour le Grand Prix de France, invoquant un cas de force majeure (afin de ne pas payer d'amende), ses camions étant bloqués par la grève des routiers alors que toutes les autres écuries avaient réussi à rejoindre le circuit.
Les S921 vont enchainer les non-qualifications lors des quatre Grands Prix suivants.
Les hauts dirigeants de la FISA prirent alors la décision d'exclure définitivement l'équipe lors du week-end du Grand Prix d'Italie après une sombre histoire de fausses factures impayées (Sassetti ayant été arrêté en Belgique et fait 24 heures de prison pour cette histoire).
Sassetti, ayant prouvé son innocence, fit appel mais en vain, et c'est ainsi que prit fin l'une des histoires les plus loufoques du paddock.
Kimika