Alain PROST
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Alain Marie Pascal Prost
Geburtsdatum 24 Februar 1955 - Lorette (Loire) - 69 jahre
Land : Frankreich
Großer Preis Debüt :
Argentinien 1980
Letzt Großer Preis :
Australien 1993
Beste Platzierung :
1.
Beste Startposition :
1.
 
Weltmeister in  1985, 1986, 1989, 1993
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Platz in Startaufstellung
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Platz an Ziel
Durchschnitt: 2,96

Alain Prost est incontestablement, le meilleur pilote français de F1, mais aussi l'un des meilleurs de tous les temps, avec un peu plus de chance, il aurait déjà pu égaler Juan Manuel Fangio.

 

Alain est comme le veut l'époque, un grand supporteur des Verts de l'AS Saint-Étienne, et lui aussi désire devenir footballeur. Mais c'est son frère qui lui transmet le virus de la course automobile. Il travaille dur pour pouvoir se payer un kart et commencer sa carrière. En 1973, il est champion de France junior et d'Europe. En 1974, il est champion de France senior avant d'échouer deux fois en championnat du monde. En 1975, Alain commence sa carrière en monoplaces.

 

Il remporte ainsi le volant Elf et en 1976, il va remporter le championnat de France de Formule Renault d'une manière écrasante :avec douze victoires en treize courses. Il passe au championnat d'Europe l'année suivante et le remporte. En 1979, il est champion d'Europe de Formule 3, en enlevant au passage le Grand Prix de Monaco. Jean-Marie Balestre, président de la FISA, lui propose un volant en F2, mais Prost refuse. Seule la catégorie reine l'intéresse. On lui propose des volants pour la fin de l'année 1979, mais le pilote français préfère attendre le début de saison et profiter de l'hiver pour peaufiner sa voiture. En 1980, Prost entame sa longue carrière en Formule 1.

 

Avec une McLaren-Ford Cosworth, il impressionne dès son premier Grand Prix en Argentine, en marquant son premier point grâce à sa sixième place. Mais dans l'ensemble, la saison sera décevante, d'autant que les problèmes mécaniques de sa voiture, lui causeront deux violents accidents. Bien qu'encore en contrat, Alain décide de partir chez Renault. En 1981, il bénéficie d'une voiture irrégulière pour jouer dans le haut de tableau final, mais cela ne l'empêche pas de remporter à domicile, son premier Grand Prix. Quand il n'abandonne pas, il est sur le podium. Il termine cinquième au championnat. La saison 1982 est du même calibre, mais des tensions apparaissent au sein de l'équipe, René Arnoux refusant de se plier à la tactique visant à favoriser Prost, ce dernier n'étant pas défendu par le directeur sportif Gérard Larrousse.

 

En 1983, Prost et Renault ont chacun l'occasion de briller, grâce à la maturité enfin acquise de leur bon vieux turbo. Malgré quatre victoires, Alain vit une fin de saison désastreuse avec le retour en force de Nelson Piquet avec sa Brabham-BMW, qui remporte le titre, tandis que Renault se fait dépasser par Ferrari. Comme si cette double défaite ne suffisait pas, Renault se désagrège et Larrousse décide de renvoyer Prost qui fait pourtant partie des meilleurs pilotes. Recruté par Ron Dennis, Alain retourne alors chez McLaren. Commence la gloire, que Renault a refusé de connaître.

 

En 1984, Prost et Lauda mènent le bal avec leurs McLaren-TAG-Porsche. Bien plus rapide que son coéquipier, et avec sept victoires dans la saison, Alain voit tout de même le titre mondial s'échapper au profit de Lauda, pour seulement un demi-point. Que de déception ! Mais qu'importe, Alain sait que le titre est à portée de main. Aussi 1985 apparaît comme une simple formalité, nul ne vient remettre en cause sa domination et il remporte son premier titre de champion du monde. En 1986, il double la mise, bien que devant faire face aux puissantes Williams-Honda de Mansell et Piquet. IL remporte son deuxième titre sur le circuit d'Adélaïde, lors d'une course mémorable. Mais en 1987, la réussite n'est pas au rendez-vous. Les Williams-Honda sont trop puissantes, mais Alain réussit tout de même à gagner trois fois, dont le Grand Prix du Portugal, sa vingt-huitième victoire, détenant ainsi le record de victoires, devant Jackie Stewart.

 

En 1988, deux nouveautés : McLaren passe au moteur Honda et son coéquipier s'appelle Ayrton Senna. Le début du plus grand duel que la F1 ait connu. Les McLaren-Honda en imposent, avec quinze victoires en seize courses. C'est le brésilien qui remporte le titre au final, grâce à ses onze meilleurs résultats. Alain est battu de trois points, alors qu'en comptant tous les résultats, il termine avec onze points de plus que le brésilien. Une autre déception, après celle de 1984.

 

En 1989, Alain va prendre sa revanche face à Senna, les deux hommes se détestant de plus en plus. A Imola, Senna viole un pacte de non-agression, les deux pilotes s'envoient des fleurs par media interposé. Et en fin de saison, au Japon, Prost s'accroche avec le brésilien, qui est ensuite disqualifié, Alain est champion du monde pour la troisième fois. Dans le même temps, il annonce son départ de McLaren pour la Scuderia Ferrari.

 

En 1990, la lutte Senna-Prost continue. Ce n'est pas une maigre réconciliation à Monza qui efface leur dispute. Au Japon, voulant se venger de l'année précédente, Senna va dès le départ s'accrocher avec la Ferrari français. La FIA ne prendra pas de mesures, Ayrton remporte un nouveau titre. Alain s'en prend à Cesare Fiorio, son directeur sportif, sous prétexte qu'il n'ait pas donné d'ordre à Mansell pour lui donner des points. C'est la fin d'une belle entente, et cela s'en ressent en 1991. C'est la guerre chez Ferrari. Alain ne remporte pas le moindre Grand Prix et une critique envers la voiture lui vaudra un limogeage de la part des dirigeants. Prost passe la saison 1992 en tant que commentateur, avant de réaliser son come-back en 1993.

 

C'est au volant d'une Williams-Renault que l'on retrouve le pilote français. Au volant de la voiture la plus rapide du plateau, il remporte sept victoires et le titre, son quatrième. Mais ses relations avec Williams sont difficiles, et lorsqu'on parle d'incorporer Ayrton dans le team, Alain préfère s'en aller, bien qu'un contrat le lie jusqu'en 1994. Au final, Alain aura remporté 51 courses, sera monté sur 106 podiums et aura marqué 798.5 points. Trois records qui tiendront une petite dizaine d'années, avant de tomber au profit de Michael Schumacher.

 

En 1997, Alain Prost décide de devenir chef d'écurie. Il reprend l'écurie Ligier et la rebaptise à son nom. Malgré un bon début (deux podiums), et un Jarno Trulli en tête de la course en Autriche, Prost va vite déchanter, avec les contre-performances de la voiture, ses ruptures avec Olivier Panis et Jean Alesi. L'écurie vivra cinq saisons, avant d'être mise en liquidation judiciaire.

 

En 2003, Alain reprend le volant dans le trophée Andros, championnat de course sur glace, avec Toyota.

 

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Julien