Sergio PEREZ
 S.PEREZ
Red Bull Honda RBPT
Max VERSTAPPEN
 M.VERSTAPPEN
Red Bull Honda RBPT
Carlos SAINZ
 C.SAINZ
Ferrari

1093. Großer Preis

XCIV Gran Premio d'Italia
Sonnig
Monza
Sonntag, 3. September 2023
51 Runden x 5.793 km - 295.134 km
(Offset: 309 m)
info
Das Rennen war für 53 Runden angesetzt und wurde nach der zwei Annullierung der Startprozedur auf 51 Runden verkürzt.
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Mercedes prolonge Hamilton et Russell

Après des mois de tractations hautement secrètes, Mercedes annonce le 31 août la prolongation du contrat de Lewis Hamilton jusqu'en 2025. Ne comptons pas sur le septuple champion du monde pour dévoiler les détails de ces pourparlers qui ont paru bien longs, au point d'alimenter les rumeurs d'un départ chez Ferrari. Les résultats très décevants de Mercedes depuis deux saisons n'ont pas anéanti sa confiance envers une équipe avec laquelle il a glané six couronnes mondiales et dominé la Formule 1 pendant de longues années. Hamilton poursuivra donc sa carrière jusqu'à ses 40 ans, avec l'espoir chevillé au corps de conquérir une huitième couronne mondiale qui le placerait seul, devant Michael Schumacher, au pinacle de son sport. Et pour le motiver davantage, son équipe lui offrirait un salaire mirobolant: 58 millions d'euros annuels selon le Daily Mirror ! « Je n'ai jamais eu de doutes, assène Hamilton. Je suis avec Mercedes depuis 2013 et il n'y a nul autre endroit où je souhaiterais être. Dans la vie, il y a des hauts et des bas, certes, mais je suis fier du travail accompli depuis l'an dernier pour résoudre nos soucis. Nous sommes deuxièmes cette année au classement des constructeurs, on a progressé, et on va continuer. Le travail n'est pas fini... »

 

Toto Wolff confirme aussi la présence de George Russell pour les deux prochaines saisons. L'Anglais de 25 ans se sent désormais « marié » avec la firme à l'Étoile qui compte autant sur lui que sur Hamilton. Et il ne fait guère de doute que leur duo est le plus solide du peloton. « George a récompensé la confiance que nous lui avons témoignée, souligne Wolff. Sa première pole position en Hongrie et sa première victoire au Brésil ont été des moments marquants de notre saison 2022. C'est une figure de prou de la nouvelle génération. »

 

Red Bull: Marko allume Pérez

L'incertitude règne toujours autour du sort que réserve Red Bull au décevant Sergio Pérez. Christian Horner et Helmut Marko ne tiennent pas en effet le même discours à ce sujet, comme s'ils prenaient un malin plaisir à maintenir le pauvre Mexicain sous pression. Pendant la trêve estivale, Marko a laissé entendre que Max Verstappen pourrait avoir un nouvel équipier en 2024. A Zandvoort, Horner contredit son acolyte en rappelant que Pérez a un contrat en bonne et due forme pour 2024. A Monza, l'Autrichien réplique qu'« un contrat n'est pas une garantie d'emploi », puis tacle la prestation de Pérez, victime de deux touchettes, lors du Grand Prix des Pays-Bas. « Checo pilote très bien par moments, mais il ne parvient pas toujours à tirer le meilleur parti de la voiture sans commettre d'erreurs ! » grommelle Marko. Les commentateurs sont également sévères à l'égard du second pilote Red Bull. Gerhard Berger pense que celui-ci devrait se trouver une autre équipe pour relancer sa carrière. Ralf Schumacher estime pour sa part qu'après sa piètre prestation de Zandvoort, Pérez ne peut plus rester très longtemps chez Red Bull. « J'espère que Ralf n'entend pas par là nous refourguer son neveu ! » réplique Marko, pince-sans-rire.

 

Dans le même temps, on perçoit la petite ritournelle des contacts entre Lando Norris et Red Bull Racing. Max Verstappen lâche par exemple « qu'il est dommage que Lando soit lié pour si longtemps avec McLaren »... Au soir du GP d'Italie, Helmut Marko développe cette idée: « Sergio n'est pas constant, il n'est pas toujours concentré. Mais il a un contrat jusqu'en 2024 et Norris est lié à McLaren jusqu'en 2025. C'est malheureux parce qu'il serait l'un des candidats. Il est jeune et rapide, et conviendrait très bien. Pérez lui a plus de 30 ans et va avoir son quatrième enfant. Il a d'autres intérêts. » Au moins, Le Mexicain sait ce que l'on pense de lui ...

 

Présentation de l'épreuve

Ce Grand Prix d'Italie est l'occasion pour le président de l'Automobile Club d'Italie Angelo Sticchi Damiani de s'entretenir du futur de l'épreuve avec son compatriote Stefano Domenicali. Le président de la Formule 1 souhaite que la légendaire épreuve de Monza demeure au calendrier mondial, mais en échange d'une sérieuse amélioration de ses infrastructures. En juillet, Domenicali a proposé un nouveau contrat jusqu'en 2030 conditionné à des travaux de grande ampleur. La F1 réclame la construction d'une nouvelle route d'accès à l'autodrome et de quatre passages souterrains, la modernisation les tribunes, la réfection du bitume, la pose de nouveaux vibreurs et l'amélioration de l'éclairage et du drainage. « Les travaux ont jusqu'ici toujours été reportés pour x raisons, tonne Domenicali. Nous avons été patients. Il faut maintenant lancer un signal de renouveau pour ce circuit, offrir un service adapté au prix déboursé par les spectateurs. » La facture est estimée à 21 millions d'euros. Or l'ACI et le circuit de Monza n'ont pas cette somme sous la main. Si le recours aux investisseurs privés est envisagé, Sticchi Damiani réclame l'aide des pouvoirs publics. Il semble avoir été entendu puisque le président du conseil Mme Giorgia Meloni est présente ce dimanche 3 septembre pour assister au Grand Prix. Domenicali confirme de son côté que le gouvernement italien a donné des garanties et que les travaux tant attendus pourront commencer sous peu.

 

Ce Grand Prix d'Italie pourrait devenir historique. Max Verstappen a en effet de grandes chances d'y remporter sa dixième victoire consécutive, une performance ahurissante qui lui permettrait de battre le record codétenu par Alberto Ascari et Sebastian Vettel. Bien qu'il feigne le détachement, le jeune Néerlandais espère bien entendu réaliser cet exploit. Au risque de lasser le public, car il faut bien admettre que le futur triple champion du monde, aussi prodigieux soit-il cette saison, éteint tout suspens. Certains estiment en outre que cette moisson de lauriers est facilitée par l'absence d'un coéquipier qui serait capable de le titiller. Sans surprise, Lewis Hamilton partage cette opinion: « Je ne suis pas aussi impressionné par Verstappen que je ne l'étais par Michael Schumacher ou Sebastian Vettel. Pour ma part, j'ai affronté dans la même équipe Fernando Alonso, Jenson Button, Nico Rosberg, Valtteri Bottas et George Russell. Tous ces gars étaient très forts et constants. Max n'a jamais couru contre quelqu'un comme ça ! » Hamilton oublie le Daniel Ricciardo de la grande époque et surestime (un peu) Valtteri Bottas qui, en cinq ans à ses côtés chez Mercedes, ne fut jamais rien d'autre qu'un faire-valoir...

 

Ferrari clarifie son organigramme suite aux multiples réorganisations de ces derniers mois. En effet, jusque fin 2022, Mattia Binotto cumulait les casquettes de directeur d'équipe et de directeur technique. Ce dernier poste était depuis officiellement vacant. A Monza, Frédéric Vasseur révèle que c'est Enrico Cardile qui en hérite tout en gardant ses responsabilités à la tête du département châssis, le département moteurs étant toujours dirigé par Enrico Gualtieri. Vasseur confirme en outre que Ferrari a lancé une grande campagne de recrutement d'ingénieurs qui porte déjà ses fruits, même si les noms des futurs transfuges demeurent encore confidentiels. Par ailleurs, comme l'an passé, Ferrari participe au Grand Prix d'Italie avec une livrée spéciale. Des touches de jaune sont ajoutées sur le museau et le capot moteur pour saluer la victoire de l'Hypercar 499P aux 24 heures du Mans, deux mois et demi plus tôt. Alfa Romeo adopte de son côté les trois couleurs du drapeau national italien, tout en faisant la promotion de la dernière-née des ateliers du Quadrifoglio, la supercar 33 Stradale.

 

Le marché des transferts est toujours atone en ce début septembre. Deux pilotes paraissent néanmoins sur la sellette. Le premier est Guanyu Zhou chez Alfa Romeo-Sauber. Le jeune Chinois, qui semblait en passe d'être renouvelé pour une troisième saison avant la trêve estivale, serait désormais menacé en raison de défauts de paiements de certains de ses sponsors. A Monza, Zhou qualifie ces bruits de « pures inventions », tout en admettant que les négociations autour de sa prolongation prennent du retard. Chez Williams, Logan Sargeant paraît lui aussi en danger. Le Floridien peine à s'adapter à la Formule 1 et ne parvient pas à exister face à Alexander Albon. Pis, à Zandvoort, il a subi deux violents accidents fort dommageables pour le budget de son écurie. Même si le second crash, survenu en course, est imputable à une défaillance de direction assistée, Sargeant s'est fait remonter les bretelles. « Je lui ai dit que la F1 est une méritocratie et qu'il doit prouver qu'il mérite sa place », déclare James Vowles. Si Sargeant devait être limogé, Williams pourrait faire appel à l'un des protégés de son partenaire Mercedes, comme Mick Schumacher ou le jeune Danois Frederik Vesti.

 

Liam Lawson retrouve le baquet de l'AlphaTauri de Daniel Ricciardo et le conservera pour le Grand Prix de Singapour, deux semaines plus tard. L'Australien souffre en effet d'une fracture sévère au métacarpien de la main gauche et il pourrait ne reprendre la piste qu'au Japon (22-24 septembre), voire au Qatar (6-8 octobre). Une bien mauvaise nouvelle car son suppléant a délivré à Zandvoort une prestation estimable et se montre très performant à Monza. Le jeune Lawson pourrait bien être un sérieux rival pour l'obtention d'un volant à temps plein en 2024.

 

Le champion en titre de Formule 2 Felipe Drugovich participe à sa première séance d'essais de la saison au volant de l'Aston Martin de Lance Stroll. Ce n'est pas la première fois que le jeune Brésilien supplante le Canadien puisqu'il l'avait déjà remplacé à Bahreïn lors des essais hivernaux. Il réalise ce vendredi le 18e temps des premiers essais libres. Au vu des performances assez calamiteuses de Stroll (47 points inscrits contre 168 pour Fernando Alonso), beaucoup se demandent si Drugovich ne ferait pas mieux dans la seconde AMR23...

 

Les séances d'essais de Formule 1, mais aussi celles de la F2 et de F3, sont fortement perturbées par les ralentissements des pilotes dans le dernier kilomètre du circuit. Ceux-ci cherchent en effet un air propre avant de se lancer pour un tour rapide, mais génèrent du même coup de sérieux embouteillages. Une collision a même lieu à cause de cela lors des essais de F3. Afin de fluidifier le trafic, le directeur de course Niels Wittich publie une note obligeant les coureurs de F1 à effectuer un chrono maximal d'1'41'', mesuré entre les deux lignes de Safety Car. Tout pilote roulant plus lentement pourra désormais faire l'objet d'une sanction. Avec quelques accommodements possibles, comme on le verra par la suite...

 

Comme chaque année, la plupart des équipes présentent des ailerons spécifiques pour ce tracé de Monza, afin de générer le moins possible de traînée. Ce n'est toutefois pas le cas de Red Bull qui se contente d'échancrer le volet supérieur de l'aileron utilisé en Belgique. Ferrari apporte une aile inédite, très plate, qui va donner à la SF-23 une excellente vitesse de pointe. La McLaren MCL60 poursuit son évolution: outre de nouveaux ailerons, elle comprend des écopes de frein renouvelées à l'avant comme à l'arrière. AlphaTauri présente beaucoup de nouveautés, au niveau des ailerons, du beam wing, des écopes et même des rétroviseurs. Williams présente un nouvel aileron avant, réservé à Albon... Après ses crashs à Zandvoort, Sargeant n'a plus toute la confiance de son équipe.

 

Essais et qualifications

Vendredi, en début d'après-midi, le meilleur chrono de la première séance d'essais revient à Verstappen (1'22''657'''), un souffle devant Sainz (1'22''703'''). Un peu plus tard, l'Espagnol de Ferrari, en forme le jour de ses 29 ans, est le plus rapide de la seconde session libre (1'21''355''') devant Norris et Pérez. Celui-ci provoque un drapeau rouge en heurtant les glissières à faible allure à la sortie de la Parabolica. Samedi, lors des derniers essais libres, Sainz devance Verstappen (1'20''912''' contre 1'20''988'''), non sans gêner une fois encore son nouvel ami Piastri...

 

Comme en Hongrie, les pilotes doivent composer en qualifications avec une allocation de pneus obligatoire: les durs en Q1, les médiums en Q2 et les tendres en Q3. C'est une mauvaise nouvelle en vue de la course car en raison de la chaleur, les écuries prévoient d'utiliser dimanche les pneus durs et les médiums. Or, des jeux de ceux-ci devront donc être utilisés et usés en Q1 et Q2...

 

Sainz a décidément mangé du lion ce week-end et offre à Ferrari une pole position à domicile (1'20''294'''), saluée par une ovation des tifosi. Leclerc (3e) ne concède que sept centièmes à son coéquipier. Verstappen (2e) ne manque la pole que pour 13 millièmes et s'affirme confiant pour le Grand Prix. Sur l'autre Red Bull, Pérez (5e) a perdu du temps à cause d'un souci de moteur en EL3. A la peine en Q1 et Q2 avec les composés les plus durs, la Mercedes se revigore en Q3 avec les pneus tendres et Russell décroche une satisfaisante quatrième place. Hamilton (8e), plus en retrait, déplore un mauvais set-up. Les Williams sont, comme chaque année, avantagées sur ce circuit réclamant peu d'appui. Albon décroche une superbe sixième position. Sargeant (15e) échoue en Q2, faute d'avoir su exploiter les Pirelli médiums.

 

La McLaren génère ici trop de traînée pour être compétitive. Piastri (7e) s'en sort néanmoins mieux que Norris (9e). Le même symptôme frappe l'Aston Martin, d'où la piètre prestation d'Alonso (10e). Stroll se classe 20e et bon dernier après avoir perdu son vendredi puisqu'il a prêté sa voiture à Drugovich, puis a connu une panne de moteur. Les AlphaTauri reconfigurées brillent à domicile: Tsunoda (11e) et le néophyte Lawson (12e) échouent aux portes de la Q3. Les Alfa Romeo souffrent d'instabilité en courbe. Bottas (14e) atteint la Q2, contrairement à Zhou (16e) qui prétend avoir été gêné par Sainz. Hülkenberg (13e) franchit la première étape avec sa Haas, contrairement à Magnussen (19e) qui pointe du doigt les pneus durs. Enfin, l'Alpine souffre ici des faiblesses du moteur Renault qui rendrait 20 chevaux à la concurrence. Comme l'A523 déteste en outre les pneus durs, Gasly (17e) et Ocon (18e) sont éliminés d'entrée de jeu.

 

Si les tifosi célèbrent la pole de Carlos Sainz, seuls les plus optimistes d'entre eux imaginent Ferrari terrasser l'invincible Max Verstappen le lendemain. En effet, les bolides italiens ont déjà rivalisé cette saison avec la RB19 sur un seul tour, mais en course ils sont incapables de tenir la distance, notamment à cause d'une forte dégradation de leurs pneumatiques. Aussi, Carlos Sainz reste réaliste quant à ses chances de succès: « La voiture a été très bonne tout au long du week-end, surtout sur un tour. D'après ce que j'ai vu lors des longs runs, je ne vais pas mentir, c'est plus délicat. Ce n'est pas la même chose qu'en qualifications. Mais rien n'est impossible et je ferai mon possible pour rester devant Verstappen. »

 

D'autre part, les deux pilotes Ferrari n'ont pas respecté la nouvelle règle imposant un temps maximum, roulant plus lentement que la barre d'1'41''. Chacun s'attend alors à l'ouverture d'une enquête. En vain. Niels Wittich précise en effet que cette nouvelle norme ne doit pas primer sur la fluidité du trafic. En clair, un pilote ne saurait en gêner un autre pour respecter ce chrono d'1'41''. Or justement, Sainz et Leclerc ont été contraints de ralentir pour ne pas perturber certains collègues lancés à pleine vitesse. « La règle est que l'on peut dépasser le temps maximum si on ralentit pour laisser passer quelqu'un, et c'est ce qui est arrivé à nos pilotes », conclut Frédéric Vasseur.

 

Le Grand Prix

Cette course se déroule dans une atmosphère très estivale (30°C), devant des tribunes bondées de tifosi qui veulent croire à un exploit de Carlos Sainz. La grande majorité des pilotes partent en pneus médiums (C4), sauf Hamilton, Bottas et Magnussen munis d'enveloppes dures (C3). Pirelli prévoit un unique changement de gommes malgré la chaleur ambiante.

 

Tour de formation: Le moteur de Tsunoda se tait dans le Rettifilo Centrale. Le Japonais se gare dans la pelouse.

 

Du fait de l'abandon de Tsunoda, le départ est annulé et la direction de course renvoie les bolides pour un second tour d'installation. Mais l'AlphaTauri du Japonais n'est toujours pas dégagée à l'issue de celui-ci, si bien que le coup d'envoi est finalement reporté d'un quart d'heure. Les mécaniciens interviennent sur les bolides pendant ce laps de temps. Puis, Niels Wittich relance la troupe pour une troisième boucle d'installation. En raison de ce contretemps, le Grand Prix est amputé de deux tours.

 

Départ: Verstappen prend un meilleur départ que Sainz mais celui-ci lui coupe la trajectoire. Le Hollandais se déporte vers la gauche avant le premier freinage, mais reste derrière l'Espagnol. Leclerc tente en vain de se porter à la hauteur de Verstappen. Suivent Russell et Pérez.

 

1er tour: Russell assaille Leclerc avant la seconde chicane, sans réussite. Sainz mène devant Verstappen, Leclerc, Russell, Pérez, Piastri, Albon, Norris, Hamilton et Hülkenberg.

 

2e: Sainz compte une seconde d'avance sur Verstappen. Albon déborde Piastri par l'extérieur à la Variante della Roggia.

 

3e: L'usage du DRS est autorisé. Verstappen revient à moins d'une demi-seconde de Sainz. Leclerc reste au contact du pilote Red Bull.

 

4e: Verstappen déclare par radio qu'il voit déjà Sainz glisser en courbe. Les pneus de la Ferrari seraient-ils déjà à la peine ? Cependant la vitesse de pointe des voitures rouges reste impressionnante.

 

5e: Sainz précède Verstappen (0.3s.), Leclerc (1.3s.), Russell (2.8s.), Pérez (3.3s.), Albon (6s.), Piastri (7.2s.), Norris (8.3s.), Hamilton (9.2s.), Hülkenberg (10.1s.), Alonso (11s.) et Lawson (11.7s.).

 

6e: Verstappen actionne son DRS et tente de déborder Sainz par l'extérieur au premier freinage, mais celui-ci ne lui laisse aucun espace. Le champion du monde insiste, mais il finit par escalader le vibreur pour éviter le contact.

 

7e: Sainz, Verstappen et Leclerc évoluent dans la même seconde. Russell et Pérez ne sont pas encore semés.

 

8e: Pérez met une forte pression sur Russell. Alonso prend la 10e place à Hülkenberg au virage n°1.

 

10e: Sainz devance Verstappen (0.5s.), Leclerc (1.3s.), Russell (3.4s.), Pérez (4s.), Albon (7.5s.), Piastri (9.1s.), Norris (10s.), Hamilton (10.4s.) et Alonso (14s.). Les Alpine végètent en queue de peloton. Gasly chausse déjà les pneus durs au cours d'un long arrêt de six secondes.

 

12e: Verstappen ne parvient pas à se hisser à la hauteur de Sainz. Russell résiste toujours à Pérez. Zhou bascule sur les gommes dures. Magnussen prend lui les pneus médiums.

 

14e: Pérez déborde Russell par l'extérieur avant le premier tournant, mais tous deux freinent tard et coupent la chicane. Le Mexicain repart devant l'Anglais, mais il rend logiquement la position un peu plus loin. Lawson chausse les enveloppes dures.

 

15e: Pressé par Verstappen, Sainz bloque sa roue avant-gauche au premier freinage. C'est l'erreur qu'attendait Verstappen qui attaque aussitôt à la réaccélération et déborde Sainz par l'extérieur dans la Curva Grande. Tous deux abordent la Variante della Roggia côte à côte. Le Néerlandais, placé à l'intérieur, a l'avantage et s'empare de la première place. Hülkenberg et Sargeant prennent les pneus blancs.

 

16e: Verstappen prend une seconde et demie d'avance sur Sainz. Leclerc se rapproche de son équipier. Pérez ouvre son DRS dans la ligne droite principale et cette fois-ci dépasse proprement Russell par l'intérieur. Albon chausse les gommes dures (3s.).

 

17e: Verstappen précède Sainz (2.4s.), Leclerc (2.8s.), Pérez (5.4s.), Russell (6.2s.), Piastri (13.6s.), Norris (14.5s.), Hamilton (15.1s.), Alonso (17.4s.), Bottas (25.2s.), Ocon (27.8s.) et Stroll (29.6s.).

 

18e: Leclerc se plaint du manque de rythme de Sainz qui a usé ses pneus arrière et subit du sur-virage. Les Ferrari sont repoussées à trois secondes de Verstappen. Hamilton (en gommes dures) suit de près les deux McLaren (en pneus médiums).

 

19e: Sainz entre aux stands pour s'emparer des gommes dures (3.3s.) et repart en neuvième position. Russell chausse lui aussi ce composé (2.6s.). Pérez revient à grandes enjambées sur Leclerc.

 

20e: En quittant les stands, Russell se retrouve derrière Ocon. Le Britannique bloque une roue au freinage, tire tout droit et passe ainsi devant l'Alpine. Verstappen se saisit des pneus durs (2.5s.) et se relance derrière Alonso. Leclerc s'empare aussi de ces enveloppes (2.3s.) et repart juste derrière Sainz qui s'est défait de Bottas. Stroll change également de pneus.

 

21e: Pérez est le nouveau leader, onze secondes devant Piastri. Le Mexicain rejoint toutefois les stands en fin de parcours et chausse à son tour les Pirelli blancs (2.3s.). Russell efface Bottas. Alonso prend aussi les pneus durs (3.1s.).

 

22e: Piastri recueille le commandement et devance toujours Norris et Hamilton de quelques dixièmes. Verstappen (4e) est le leader virtuel. Pérez est reparti derrière les Ferrari. En fin de tour, Norris chausse les pneus durs dans un arrêt-éclair (2.1s.).

 

23e: Piastri s'empare des pneus durs (2.7s.) et repart juste derrière Norris. Hamilton se retrouve en tête. Sainz, Leclerc et Pérez évoluent roues dans roues. Russell reçoit cinq secondes de pénalité pour sa manœuvre litigieuse sur Ocon.

 

24e: Piastri tente de doubler Norris par l'intérieur à la première chicane. Il échoue et touche son équipier à l'arrière-droit. Verstappen remonte rapidement sur Hamilton.

 

25e: Verstappen déborde Hamilton sur la ligne de chronométrage et retrouve la première place. Ocon chausse les pneus durs.

 

26e: Verstappen mène devant Hamilton (3.4s.), Sainz (4.6s.), Leclerc (5.3s.), Pérez (5.6s.), Russell (10.9s.), Albon (20.4s.), Norris (22.4s.), Piastri (23.5s.), Alonso (28.5s.), Lawson (30.5s.) et Zhou (31.2s.). Bottas se munit de gommes médiums.

 

27e: Pérez tente d'attaquer Leclerc, mais celui-ci bénéficie du DRS puisqu'il évolue juste derrière Sainz. Le pilote Red Bull ronge son frein. A l'agonie avec ses pneus durs, Hamilton cède devant ces trois pilotes, puis entre aux stands pour chausser les gommes médiums (2.8s.). Il quitte les stands en 10e position derrière Alonso.

 

28e: Verstappen améliore le meilleur tour (1'25''434''') et compte plus de cinq secondes d'avance sur le trio Sainz - Leclerc - Pérez.

 

29e: Albon est menacé par les deux McLaren. Hamilton dépasse Alonso par l'intérieur à la Variante del Rettifilo.

 

30e: Pérez attaque Leclerc et tente de se faufiler à l'intérieur au premier freinage, mais il lui manque quelques mètres pour doubler la Ferrari. Norris bloque ses roues au même endroit en voulant menacer Albon.

 

31e: Leclerc n'a plus l'usage du DRS et Pérez l'attaque par l'extérieur avant le premier freinage. Le Monégasque parvient à freiner tard sans bloquer ses roues et reste devant. Il verrouille toutes les issues à la réaccélération. Pérez pointe son nez à l'extérieur avant la Variante della Roggia, mais Leclerc le tasse au freinage et le Mexicain met deux roues dans l'herbe pour éviter la collision.

 

32e: Pérez ouvre son aileron mobile et déboîte Leclerc par la droite au passage de la ligne. « Checo » se lance aux trousses de Sainz. Gasly remet des pneus médiums. Les Alpine évoluent aux deux derniers rangs...

 

33e: Verstappen précède Sainz (6.7s.), Pérez (9.1s.), Leclerc (9.5s.), Russell (15.2s.), Albon (29s.), Norris (29.9s.), Piastri (30.8s.), Hamilton (35s.) et Alonso (37.2s.). Lawson et Zhou prennent un second jeu de pneus médiums.

 

34e: Sainz s'est forgé une avance de deux secondes sur Pérez. Leclerc reste dans le sillage de celui-ci. Second pit-stop pour Magnussen.

 

36e: Verstappen compte huit secondes de marge sur Sainz. Pérez est revenu à une seconde et demie de l'Espagnol. Norris roule dans l'ombre d'Albon sans pouvoir doubler la Williams, très rapide à l'accélération.

 

38e: Norris tente de déborder Albon par l'extérieur au premier virage, mais ce dernier ne lui laisse pas d'espace et le pilote McLaren finit par tirer tout droit. Norris revient en piste devant Albon et lui rend sa position.

 

39e: Verstappen est premier devant Sainz (9s.), Pérez (10s.), Leclerc (10.6s.), Russell (18.8s.), Albon (37s.), Norris (37.3s.), Piastri (38.2s.), Hamilton (39s.), Alonso (43s.), Sargeant (56s.) et Bottas (56.5s.). Seulement 15e, Ocon ressent un blocage sur son volant et préfère abandonner par précaution.

 

40e: Hamilton attaque Piastri par l'extérieur à la Variante della Roggia. Tous deux freinent tard et traversent l'échappatoire, l'Australien restant devant le Britannique. Hülkenberg change de pneus une seconde fois. Les Haas sombrent et seront les seules voitures attardées.

 

41e: Pérez recolle à Sainz et tente de se porter à sa hauteur, en vain pour le moment. Leclerc reste sur les talons de ce duo. Hamilton assaille Piastri par l'extérieur dans la Curva Grande. Il arrive ainsi à la seconde chicane par l'intérieur, mais se rabat trop tôt devant l'Australien. La roue avant-gauche de la McLaren heurte l'arrière-droit de la Mercedes. Toutes deux virent au large pour revenir en piste. Mais si Hamilton continue sans problème, Piastri doit regagner les stands avec un aileron avant cassé.

 

42e: Verstappen a dix secondes d'avance sur Sainz qui peine de plus en plus à contenir Pérez. Piastri remplace son museau, chausse des pneus médiums et se relance en 14e position.

 

43e: Sainz louvoie face à Pérez au premier freinage. Le Mexicain essaie tout de même de forcer le passage au tournant, mais il doit finalement tirer tout droit. Il retrouve la piste devant Sainz mais lui rétrocède la position. Bottas prend la dixième place à Sargeant. Piastri réalise le meilleur tour de la course (1'25''072'''). Hamilton reçoit 5 secondes de pénalité pour le contact avec ce dernier.

 

44e: Verstappen mène devant Sainz (12s.), Pérez (12.3s.), Leclerc (12.8s.), Russell (21.3s.), Albon (42s.), Norris (42.5s.), Hamilton (42.8s.), Alonso (46.5s.), Bottas (1m. 04s.), Sargeant (1m. 06s.) et Stroll (1m. 14s.).

 

45e: Pérez tente de nouveau l'extérieur sur Sainz à la Variante del Rettifilo et doit encore emprunter l'échappatoire faute d'espace. Cette fois, le pilote Red Bull attend la Curva Grande pour redonner la place au Madrilène. Hamilton déborde Norris par l'extérieur au premier virage. Il se lance ensuite aux trousses d'Albon.

 

46e: Pérez sort de la parabolique très proche de Sainz, ouvre son aileron mobile et passe par l'extérieur au passage de la ligne. L'Espagnol contre-attaque au freinage, mais cette fois c'est le Mexicain qui ne laisse pas d'espace. Les deux Red Bull sont en tête. Leclerc roule dans les échappements de son équipier. Albon repousse une première attaque d'Hamilton.

 

47e: DRS ouvert, Leclerc déboîte Sainz au passage devant les stands, mais il bloque ensuite les roues au freinage. A la réaccélération, l'Espagnol contourne son équipier par l'extérieur, puis se retrouve idéalement placé pour aborder la Variante della Roggia. Tous deux freinent tard, Sainz davantage que Leclerc, mais le premier l'emporte sur le second. Hamilton dépasse Albon en force, par l'extérieur au premier tournant. Le Thaïlandais doit ensuite contenir Norris.

 

48e: Verstappen compte douze secondes d'avance sur Pérez. Leclerc assaille de nouveau Sainz au premier virage, mais il allume ses roues arrière. Le même scénario se répète au tour suivant.

 

49e: Norris déborde Albon au virage n°1, mais le pilote Williams reprend l'ascendant à la seconde chicane. Verstappen est premier devant Pérez (10.6s.), Sainz (13.2s.), Leclerc (13.5s.), Russell (20.1s.), Hamilton (43s.), Albon (46s.), Norris (46.5s.), Alonso (47.8s.) et Bottas (1m. 05s.). Piastri double Lawson en coupant la seconde chicane, ce qui va lui valoir une pénalité.

 

50e: Leclerc tente de faire l'extérieur sur Sainz au premier virage, sans succès. L'Espagnol supplie son équipe de lui laisser sa troisième place... Mais les pilotes Ferrari ont carte blanche. Sargeant reçoit 5 secondes de pénalité pour s'être frotté à Bottas à la Variante della Roggia.

 

51e et dernier tour: Leclerc esquisse un dernier assaut sur Sainz avant la Variante del Rettifilo. Il tente de plonger à l'intérieur, puis à l'extérieur pendant que son équipier louvoie en plein freinage. Leclerc finit par bloquer ses roues avant et tire tout droit dans l'échappatoire... Les tifosi ont eu très chaud !

 

Max Verstappen remporte sa dixième victoire consécutive devant son équipier Pérez. C'est aussi la 15ème victoire de rang pour Red Bull. Sainz (3e) monte enfin sur son premier podium en 2023. Leclerc se classe quatrième. Russell (5e) et Hamilton (6e) conservent leurs positions malgré leurs pénalités. Albon décroche une belle septième place. Norris finit huitième. Alonso se classe 9e après un week-end morose. Bottas (10e) donne à Alfa Romeo son premier point depuis trois mois. Suivent Piastri, Lawson, Sargeant, Zhou, Gasly, Stroll, Hülkenberg et Magnussen. Piastri recule au 12e rang en raison de sa punition.

 

A noter que Lewis Hamilton, qui perd deux points sur son « permis » suite à son accrochage avec Oscar Piastri, vient personnellement présenter ses excuses au jeune Australien. C'est la classe des champions.

 

Après la course: dix à la suite pour Verstappen

Les tifosi acclament le podium de Carlos Sainz, mais c'est bien Max Verstappen qui trône au sommet de la « boîte » pour la dixième fois de suite. Un nouveau record battu par le jeune Néerlandais aux 47 victoires en Grand Prix. « Au début de la saison,k je n'aurais jamais cru qu'une telle chose fuit possible, confie-t-il. Alors oui, je suis très fier. Ce que nous réalisons en ce moment, gagner toutes les courses, est quelque chose de rare que nous apprécions à sa juste valeur, parce que ce genre d'années ne se reproduit pas très souvent. » Si l'on complète par des statistiques donnant le tournis, Verstappen a remporté 27 des 36 Grands Prix qui se sont tenus depuis 2022 et l'entrée en vigueur de la nouvelle réglementation. En outre, sans le GP de São Paulo de l'an passé gagné par George Russell, Red Bull en serait à sa 23ème victoire consécutive... Christian Horner salue l'invincibilité de ses hommes et de Verstappen en particulier: « Tout d'abord, c'est un effort d'équipe, et chaque membre a contribué à cette aventure de 15 victoires de suite. C'est un moment magique, nous sommes incroyablement fiers de nous. Et pour Max, c'est incroyable d'avoir ces dix victoires d'affilée. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un au monde en ce moment qui puisse le battre dans cette voiture. Ce record lui tenait à cœur. Je ne dirais pas qu'il était nerveux, mais il était encore plus concentré que d'habitude. Cela signifiait quelque chose pour lui. »

 

Cependant, certains font la fine bouche devant l'exploit de Verstappen, notamment Toto Wolff, le patron de Mercedes, qui donne libre cours à son aigreur... et à sa mauvaise foi: « Pour moi, ce genre de records n'a aucune importance. Quand nous gagnions avec Mercedes, je ne sais pas combien de courses nous avons emportées d'affilée. Je ne savais même pas qu'il existait un tel décompte. Cela n'a jamais joué un rôle dans ma vie jusqu'à ce que j'en entende parler hier. Ce n'est pas quelque chose d'important, ces chiffres, c'est pour Wikipédia et personne ne lit ça de toute façon. Je serais par contre impressionné si Red Bull gagnait toutes les courses cette année. » Difficile de ne pas voir dans ces propos du dépit à l'égard des succès de Red Bull...

 

Sergio Pérez apporte non sans mal un doublé à Red Bull. Il lui a fallu en effet aller au charbon pour déborder Charles Leclerc et surtout Carlos Sainz. Selon le Mexicain, la RB19 souffrait ici d'un léger déficit de vitesse de pointe par rapport à la Ferrari, ce qui a entravé sa remontée. « Ce fut beaucoup plus difficile de doubler que nous le pensions. Il me manquait de la vitesse en ligne droite. Je sortais très bien de la Parabolica mais ce n'était pas suffisant. La plupart du temps, j'étais à 0,2 ou 0,3 seconde de la Ferrari. À 0,2, j'avais une chance de doubler mais pas à 0,3,. J'ai eu un mal fou à dépasser Leclerc, puis Sainz, et j'ai beaucoup usé mes pneus. J'ai même failli me décourager. » Pérez affirme cependant se sentir beaucoup plus à l'aise au volant de la Red Bull depuis quelques semaines. On attend donc qu'il mette prochainement fin à la série de victoires de son équipier. Il est tout de même le mieux placé pour cela...

 

Sainz le coriace

Même si Red Bull triomphe au final, Ferrari n'a pas à rougir de sa prestation à Monza. Les bolides flanqués du cheval cabré ont donné beaucoup de fil à retordre à ceux du taureau rouge, et la Scuderia a du reste assuré le spectacle en laissant ses pilotes se battre jusqu'au dernier mètre. « Pour la première fois cette saison, nous avons été capables de nous battre avec Red Bull », se réjouit Frédéric Vasseur. « Leur rythme était meilleur évidemment, mais nous sommes restés devant eux une bonne partie de la course. Je suis également plus qu'heureux pour Carlos qui, à mon sens, a franchi un palier ce week-end. Il a répondu présent de son premier tour vendredi au dernier de la course. C'est une bonne leçon apprise pour le reste de la saison ! »

 

Après sa superbe pole position, Carlos Sainz s'est en effet défendu comme un lion contre les pilotes Red Bull, puis contre son propre équipier, et ce malgré l'usure prématurée de ses pneumatiques arrière, une conséquence de la chaleur et des très faibles appuis de la SF-23. « La bataille a été très rude et intense tout au long du Grand Prix, commente-t-il. Lors des dix premiers tours, j'avais la situation bien en main, mais mon pneu arrière-gauche s'est dégradé plus tôt que prévu. Je l'avais trop sollicité pour garder Verstappen derrière moi. Mais j'ai fait tout ce qui était possible pour rester devant. Finalement, il a fallu rendre les armes et je me suis encore battu avec Charles dans les derniers tours. Cela a été viril mais correct et nous avons encore franchi une étape pour devenir la deuxième force du plateau. Un podium pour Ferrari à Monza, j'en rêvais ! » Charles Leclerc n'en veut pas à son équipier pour sa défense très musclée: « C'est cool de se battre pour des positions intéressantes », souligne le Monégasque. « C'était chaud à la fin mais on s'est beaucoup amusé. Lorsqu'il y a des blocages de roues, c'est impressionnant à la TV mais pour nous en piste tout va bien ! J'ai retrouvé un bon rythme en course, mais pas assez pour monter sur le podium. Je savais qu'en début de relais mes performances étaient similaires à celles de Carlos, et c'est pour cette raison que je n'arrivais pas à le doubler. » Cerise sur le gâteau, Ferrari prend la troisième place du championnat des constructeurs à l'équipe Aston Martin qui n'a pas émergé du week-end.

 

Après un Grand Prix exténuant, Carlos Sainz Jr. vit une soirée tout aussi mouvementée. Alors qu'il quitte son hôtel milanais, trois voleurs le bousculent et lui arrachent sa montre Richard Mille d'une valeur estimée à 300 000 euros. Mais il ne s'en laisse pas compter. Aidé de son manager Carlos Oñoro et de quelques passants, Sainz prend en chasse les malfrats et parvient lui-même à rattraper celui qui détenait son bijou. Les deux comparses sont arrêtés peu après par la police italienne. Le pugnace Madrilène a ainsi plus de chance que son équipier Charles Leclerc qui en 2022 s'est lui aussi fait dérober sa Richard Mille en Italie, sans jamais la retrouver...

 

Sources :

- Auto Hebdo n°2428, 8 septembre 2023.

Tony